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San Antonio tome 8 sur 175
EAN : 9782265069145
254 pages
Fleuve Editions (13/04/2000)
3.4/5   73 notes
Résumé :
Le gars qui pourrait me prouver par A+B qu'il a, au cours de son existence, exécuté une besogne plus débectante que celle à laquelle je me livre depuis une huitaine de jours aurait droit, selon moi,au salut militaire, au salut éternel et à une place assise dans les chemins de fer. Faut vraiment avoir le palpitant arrimé avec du gros filin pour tenir le choc. Et je le tiens, moi, le choc, parce que mon job c'est justement de ne pas faire la fine bouche. Voilà une sem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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« Descendez-le à la prochaine », 1953…
Pour démarrer cette affaire, notre commissaire cherche le sosie : enfin, UN sosie particulier puisqu'il le recherche en faisant le tour des morgues…
Un impératif : ressembler trait pour trait à un quidam, bien vivant, celui-là…

On est encore au début de la série, et Frédéric Dard se cherche, mais là, on se demande un peu où il veut en venir, le Frédéric : une intrigue difficile à suivre, mais ça, c'est pas trop le problème ; on est encore dans l'espionnage anti nazi, et ça va durer encore un moment…
Il arrive à Frédéric Dard de bâcler ses conclusions, ici, on a l'impression d'un « brouillonnage » tout au long du bouquin, comme s'il avait été écrit à la va vite…
La recette à succès est en cours d'élaboration. le faire valoir du commissaire s'annonce, Bérurier : l'ineffable personnage qui deviendra un pilier des opus suivants, Alexandre Benoit, dit le gros, actif à la fin, qui sauve San A. d'une mort certaine en tuant un malfaisant qui tire sur cézigue.
Pour les calembours, le notes en bas de page, les passages déjantés, il faudra encore attendre ; patience...

On l'aura compris, cet opus ne fait pas partie de mes préférés. Mais, bon, ce n'est que le huitième et sa lecture, même si elle fut un peu laborieuse, est néanmoins indispensable quand on veut essayer de comprendre la genèse du cadre et des personnages qui feront le succès, plus tard, de la série
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Alors le début de cet épisode met tout de suite dans l'ambiance puisque notre héros parcourt les morgues françaises en quête d'un cadavre devant ressembler à quelqu'un de bien vivant...
Un début tonitruant pour une des enquêtes les plus échevelées de notre commissaire dans ce 8e épisode, où San-Antonio se retrouve embringué dans une nouvelle histoire d'espionnage international où personne ne sait vraiment qui est qui et qui sait quoi...
Ce cher Bérurier apparaît à nouveau, intervient même à la fin (heureusement d'ailleurs, sans quoi nous ne pourrions nous délecter des 167 derniers épisodes de San-Antonio!), et les quelques phrases qui le décrivent m'amènent à penser que je vais adorer le personnage! ;)
Encore de grands moments à Strasbourg, Cannes et, Paris, des torgnoles, des coups de feu et de grandes lampées de rhum, bref, que du bonheur!
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Le sens de la formule, l'inventivité, la virtuosité argotique de Frédéric Dard, donnent comme d'habitude lieu à des phrases du genre de : "Le petit vieux à gueule de valet de chambre en retraite achève son yaourt avec des mines de poétesse sur le retour", en ouverture de la deuxième partie. Ce n'est qu'un exemple, et ce n'est que ça qui pourrait m'embêter un peu dans les San-Antonio : prise individuellement, chaque formule est savoureuse, mais à longueur de temps sur plus de deux cents pages, c'est parfois roboratif. Reste cette espèce de magie dans la loufoquerie qui fait que malgré tout c'est très dur à lâcher une fois qu'on s'est plongé dedans. Au programme de cet opus : un début à la morgue d'Orléans et un éclairage sur les relations Franco-Germano-Soviétique dans les années cinquante, à l'époque des troupes d'occupation françaises outre-Rhin. Avec Bérurier juste à la fin.
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Sur les 8 premiers San Antonio, il s'agit de celui que j'ai le moins aimé. on a le sentiment qu'il a été écrit trop vite. 1953 a été une grosse année de production pour Frédéric DARD. Même si notre commissaire se promène un peu à ORLEANS, puis STRASBOURG (avec une incursion à la frontière allemande) et surtout, descend à CANNES où il retrouve le commissaire PELEGRINI (1er San ANTONIO), je n'y ai pas trouvé l'étincelle que l'on aime chez lui. Surtout je n'ai pas compris pourquoi il défenestre Rachel à PARIS, ça ne lui ressemble pas. Sinon, nous y retrouvons des bons mots, des excursions en Opel, Matford (celle de Bérurier qui apparait à la fin de l'épisode) et une Lancia dont il vante la vélocité. le roman comporte toujours les rancunes d'après guerre auprès des allemands et une première approche des services secrets russes.
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Huitième roman de San-Antonio publié en 1953 (dépôt légal septembre 1953).
Au point de vue histoire, Frédéric Dard lui-même vous dirait que ce n'est point ça l'intérêt.
Je continue d'apprécier le vocabulaire, qui joue un rôle essentiel ; quelques exemples : les châsses, mon bada (chapeau)), le lerche, un bignolon (flic) Et surtout, allusion à des personnages de l'époque, ainsi : Leo Noël, un musicien, Pieral le nain, Sartre, Régine.

Ce qui est intéressant, c'est d'assister aux prémices de San Antonio.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le lieutenant arrive. ce n'est pas du tout un jeune et fringant officier tel que le mot lieutenant vous en fait imaginer. Non, il est bas du prose, presque bedonnant et deux paquets de cresson lui sortent des étiquettes.
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Mon petit doigt qui, à l’occasion, est un petit futé qui m’affranchit sur tout, me chuchote que cette fois-ci, je tiens le bon bout. Et quand je tiens le bon bout, tous ceux qui me connaissent vous diront que je ne le lâche plus ; c’est ma caractéristique principale.
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- T'es sur une piste?
- Pour ainsi dire, oui!
- Quelqu'un de dangereux?
- Pas dangereux du tout ! Moins dangereux que l'enfant qui vient de naître... Il s'agit d'un mort...
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Le lieutenant, après quelques nouvelles questions oiseuses et quelques nouvelles considérations non moins oiseuses, décide d’en référer au capitaine, lequel, sans hésitation, en réfère au commandant. Comme le commandant s’apprête à téléphoner au colonel, je me dis que d’ici qu’on réveille Mon Général, j’ai le temps d’en écraser et je prends congé de ces messieurs en leur certifiant que je me rends à l’hôtel du patelin où ils peuvent venir récolter mon témoignage aux premières heures de la matinée.
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Plus que jamais, je tiens à prévenir le populo que les mecs qui croiraient se reconnaître dans mes bouquins seraient des tocassons vaniteux.
San-Antonio
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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