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France de Bardy (Traducteur)
EAN : 9782070727575
528 pages
le Promeneur-Gallimard (17/09/1992)
4.05/5   60 notes
Résumé :
Ce roman commence sur une énigme absolue : une maison aux fenêtres aveugles, dans un quartier dont l'élégance de jadis a fait place à la médiocrité. Cette maison cache un mystère, celui des deux frères Holt, dont l'un est trouvé mort dans un extravagant désordre d'objets empilés et inutilisés, tandis que l'autre a disparu.
A la fin du siècle dernier, le récit se déroule d'une ville de province américaine jusqu'à Vienne et son opéra, de la région des lacs ital... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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La syllogomanie, cela vous dit quelque chose ?
C'est une pathologie comportementale, conduisant à l'accumulation compulsive : le sujet stocke, ne peut rien jeter, accumule jusqu'à se noyer dans ses propres déchets.

New-York, milieu du 20ème siècle : au départ, c'est un fait divers.

Quand on retrouve le cadavre de Seymour dans la maison de famille Holt, celle-ci est en ruines et remplie de toutes sortes d'objets, entassés de la cave au grenier, dans une odeur de décomposition insupportable. Et plus étrange encore, le second frère Holt, Randall, a disparu, sans doute noyé dans ce grand dépotoir putride.

Les deux frères étaient pourtant issus de la bonne bourgeoise, éduqués, élégants, et destinés à un avenir de succès et de fortune.
Quel évènement les a contraints à ce vieillissement de vieux garçons reclus, glissant peu à peu dans la folie et reculant devant l'envahissement maudit de la maison devenant tombeau ? le titre anglais « My brother's keeper » donne quelques pistes , mais si peu !

C'est un livre incroyable et terrifiant ; un fois entamé, impossible de décrocher. Plus psychologique que thriller, car ici pas d'enquête policière, pas de coupable à trouver.
Par des retours en arrière, on cherche simplement à comprendre, on compatit, on se désole des coups du sort que la vie réserve. L'étude psychologique est remarquable, la narration rythmée. Cette histoire nous interroge sur le poids de l'éducation, sur la nuisance de relations familiales parfois toxiques et sur les choix qu'on peut être contraint de prendre à corps défendant.

Ce roman écrit dans les années 50 n'a pas pris une ride et si vous pouvez le trouver, n'hésitez pas!
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PAL - pavé (2). Ceux qui m'ont recommandé avec insistance « Les frères Holt » avaient dans les yeux la même étincelle que ceux qui m'ont, un jour, supplié de découvrir des livres hors-catégorie de la littérature anglo-saxonne tels que « La conjuration des imbéciles », « le chardonneret », « Pilgrim », « L'homme dé », « Shantaram » ou « Karoo ». Ça vous situe le bouquin.
Ce livre n'est pas, à proprement parler, un thriller basé sur le suspense et pourtant, tout au long de ces 500 pages, on se demande ce qui a conduit les frères Holt à s'enterrer vivant dans leur manoir ? Ce livre n'est pas un « page turner » sentimental et pourtant, la cruelle histoire d'amour de Randall et Renata est, jusqu'à son dénouement, irrésistible. Ce livre n'est pas un roman d'apprentissage (Bildungsroman) et pourtant, l'éducation puis le destin des frères Holt en constitue la colonne vertébrale. Ce livre n'est pas un journal intime et pourtant, on a l'étourdissante impression d'être dans la tête des protagonistes, de leur tenir la main. Ce roman n'est pas un livre à charge contre la gent féminine et pourtant, les femmes y sont porteuses du malheur. Mais parce que Marcia Davenport est une auteure, on ne pourra lui prêter de mauvaises intentions.
C'est un roman envoûtant qui vous fait oublier les heures, ce qui ne manque pas d'intérêt, dans le contexte d'une quarantaine prolongée. À l'heure du confinement, il est passionnant et troublant de se plonger dans un roman dont le méchant, personnage central, n‘est autre que la maison, cage dorée, toile d'araignée, piège complice du temps et des illusions.
Bilan : 🌹🌹🌹
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Accumuler, accumuler, ne rien vouloir jeter car tout peut servir un jour..... J'avais récemment rencontrer ce syndrome dans une des nouvelles de Gilles Marchand (Des mirages plein les poches) la syllogomanie, et découvrir comment et pourquoi il arrive que des maisons soient retrouvées, comme dans ce roman, avec 170 tonnes de détritus, une dizaine de pianos, une voiture dans la cave, des billets de banque, des journaux etc... et de plus fermée de l'intérieur avec le corps d'un de ses habitants Seymour, voilà qui est intéressant. Mais où est Randall, son jeune frère qui vivait avec lui ?

Marie Davenport s'est inspirée de l'histoire vraie des frères Collyer décédés et retrouvés dans les mêmes conditions en 1947 pour écrire ce roman.

L'action débute au début du 20ème siècle, un employé de banque Eddy Wicherly est chargé de retrouver l'héritier des occupants de la maison où ont été retrouvé les deux corps, un certain Sébastiano Gondolfi, italien, savant, physicien, ministre en Italie, afin de lui remettre une fortune évaluée à un quart de million de dollars si l'on peut prouver que l'un des deux frères est le père. Pour cela il va retranscrire l'histoire des deux hommes d'après les traces laissées dans le monceau de papiers et devoir trouver le lien qui lie ce Sébastiano aux frères Holt....

Quelle histoire tragique qui va trouver les racines de ce capharnaüm dans l'enfance des deux hommes car, après un court chapitre sur la découverte de cette maison-bunker et du corps de Seymour, on remonte dans le temps pour découvrir la vie des deux frères....  Et comment ne pas garder en soi les traces laissées par une grand-mère paternelle avec laquelle ils vivaient déjà dans cette maison ainsi que leurs parents. Une femme exécrable, acariâtre, autoritaire et sans coeur qui tenait sa maisonnée sous son joug et  malgré la présence de leurs parents, aimants mais soumis parce que dépendants, ils vont se retrouver, par les dispositions testamentaires particulièrement dures de cette aïeule, liés à cette maison.

L'aîné Seymour beau, vif, charmeur va peu à peu devenir aveugle et perdre toute autonomie. Randall, plus timide, doux, sous la coupe de son frère, est un passionné de musique comme sa mère. J'ai beaucoup aimé la relation des deux frères faite à la fois de rivalité, de jalousie, parfois de haine mais aussi d'un lien fort qu'ils ont construit depuis l'enfance. Il n'est pas sans faire pensé à celui qui lie les deux frères de A l'est d'Eden de John Steinbeck ou celui qui lie les deux héros du film Et au milieu coule une rivière de Robert Redford. L'un est un ange l'autre un démon, l'aîné a un ascendant sur le plus jeune, ils se détestent parfois mais ils ne peuvent vivre l'un sans l'autre ou alors dans la culpabilité.

"Randall frissonna de terreur à la vue de la lutte de Seymour contre ce qu'il comprit plus tard avoir été le dernier effort d'un orgueil fanatique et du courage vaincu. (p308)"

Peu à peu cette syllogomanie va s'installer, insidieusement, malgré eux, parfois par procrastination (remettant au lendemain le rangement), parce que tout peut servir un jour ou l'autre mais ils ont toujours de bonnes raisons. La peur de l'extérieur, des autres va devenir obsessionnelle au fil du temps et au-delà de l'accumulation, ils vont édifier une forteresse autour d'eux, vivant en reclus à la manière d'Howard Hughes, ne sortant plus, sans téléphone ni électricité, dans le dénuement le plus complet, économisant sur tout même l'indispensable, se ravitaillant la nuit, trouvant même à installer des pièges pour les éventuels curieux.....

Randall va pourtant parfois tenter de prendre ses distances, voyant certaines ressemblances dans le comportement de son frère et celui de la grand-mère tant haïe. Il va vivre une passion dévorante mais pure avec Renata Tosi, jolie cantatrice italienne, insouciante et légère mais qui refusa par honnêteté toutes ses demandes en mariage. Il va vivre plusieurs années près d'elle, trouvant un semblant de paix mais avec un sentiment de culpabilité vis-à-vis de son frère qu'il a laissé aux Etats-Unis. Cette femme va jouer un rôle déterminant dans leurs vies et ils seront liés jusqu'à leur dernier jour par un mystère que Eddy Wicherly va s'attacher à résoudre.

Malgré des longueurs parfois dues au fait que l'auteure s'est attachée à tout relater, décortiquer et le parler de Renata retranscrit dans son approximation de l'anglais, je me suis plongée dans ce roman malgré tout avec intérêt. Ecrit dans les années 1950, c'est un roman de forme assez classique, qui s'attache à la psychologie de chacun des personnages, chacun trouvant une "logique personnelle" à ses manies qui deviendront obsessionnelles,  mais aussi à voir la maison se remplir, devenir un bunker, maison qui prend un rôle important de l'histoire, presque vivante.

Ils étaient beaux, fortunés, avaient réussi leurs études et avaient chacun une passion : pour l'un la musique, pour l'autre la technique et ils ont fini misérablement dans un lieu qu'ils ont cherché toute leur vie à quitter mais qui les a liés à jamais.

C'est un roman un peu oublié, dont on a peu parlé à ma connaissance et pourtant il est à l'image de ces romans qui vous tiennent en haleine, comme un thriller plus psychologique que policier, avec une construction habile et bien menée. Sans être un page-turner, il nous tient dans ses filets, on ne peut s'empêcher d'aller un peu plus loin, car l'auteure ne donne qu'au compte-gouttes les révélations qui vont mener à la résolution de l'histoire et on ne lâche qu'une fois la dernière page tournée sur cette maison et ses occupants.


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Les frères Holt My brother's keeper
Marcia Davenport
roman
traduit de l'anglais par F. de Bardy
1954, 1992 pour la version française
Le Promeneur, 519p


C'est l'histoire d'une maison. Une maison bourgeoise hantée par des fantômes vivants, et encombrée d'objets qui ne voulaient pas rester des objets. Une maison qui sent aussi la pourriture. Plus les frères, « nés pour un destin sans espoir » se retranchent dans cette maison, plus ils y entassent de choses hétéroclites, en syllogomanes qu'ils sont devenus. Un jour, Randall s'est fait cette réflexion : « Je ne sais rien, et moins que tout pourquoi nous sommes ce que nous sommes ». Un autre jour, il fait la lecture d'un fait divers à son frère. L'article informe qu'un homme a été retrouvé mort chez lui dans le plus grand dénuement, à côté de monceaux d'argent et de nombreuses tours fabriquées avec des bâtons de sucette. Les frères trouvent cette histoire incroyable sans se rendre compte qu'ils sont comme cet homme-là. Marcia Davenport, elle aussi, raconte un fait divers fameux dont les journaux internationaux se sont faits l'écho. C'est ce livre.
La maison se situe dans le quartier Chelsea de New York, qui tend à la fin du XIX° à devenir populaire et populeux, et même mal famé. Il aurait fallu la quitter. La propriétaire en était une vieille femme tyrannique et cruelle, qui voulait tout régenter, choses et gens, voire son propre fils. le jour où ce dernier, dont elle a fait en sorte qu'il n'ait aucune fortune personnelle, se dresse contre sa perverse autorité, il meurt, laissant sous sa coupe sa femme et ses deux fils. Sa femme sombre petit à petit dans la folie.
La vieille dame meurt. Elle a fait un testament odieux, ne laissant à ses petits-fils qu'une maison qu'ils ne peuvent vendre, et de l'argent dont ils disposeront à leurs 40 ans. Est-ce par vengeance contre l'aîné de ses petits-fils qui lui a dit ce qu'elle était, ou parce que c'est sa nature ? Leur mère malade se retire dans sa chambre qu'elle encombre de plein de choses, et qui se trouve dans un désordre toujours plus grand.
Les petits-fils sont Seymour, viril, passionné de mécanique, amoureux des bateaux, et Randall, trop tendre, que sa mère dès son jeune âge a mis au piano. Mais il n'est pas un virtuose, il ne peut être concertiste. C'est ce qu'il apprend après deux ans d'études musicales à Vienne. Randall est un être faible, qui ne connaît rien aux choses de la vie, et qu'une diva, dont « les formes opulentes » sont « agitées comme de la gélatine » aimant le sexe, dépucelle, pui suit une scène d'adultère décrite de façon absolument ridicule . Randall doit quitter Vienne.
Il revient à New York, sur décision de son frère, parce que celui-ci sait toujours ce qu'il faut faire, dans la maison familiale qui entre en décrépitude. La mère meurt. Sa chambre reste en l'état. Les garçons se promettent de quitter la maison bientôt, inutile donc de l'entretenir, Seymour bricole dans la cave où il entasse tout ce qui pourrait être utile à ses futurs travaux et range, après l'avoir fait démonter et remonter entièrement, la luxueuse voiture qu'il s'est offerte. Randall se réfugie parfois dans l'ancienne nursery, où il dépose ses papiers importants, un journal intime qu'il griffonne sur les marges des partitions, et accumule des pianos. Seymour jouit de la vie avant de devenir complètement aveugle, et Randall poursuit une médiocre carrière musicale. Il rencontre une jeune cantatrice italienne, Renata, qu'il aime passionnément et d'un amour pur, mais elle, refuse un tel amour, lui préférant le plaisir et la frivolité, alors qu'elle a été élevée dans une stricte et superstitieuse éducation chrétienne. Alors que les deux frères détestent toute surveillance et ont appris à ne pas se surveiller l'un l'autre, même si Seymour pose beaucoup de questions sur l'amie de Randall et vient dénicher le couple dans son lieu de retraite, Randall se tient sur la réserve vis-à-vis de son frère, sentant confusément des menaces qui deviennent réalité. Renata est enceinte, mais duquel des deux frères, celui qui la considérait comme une putain, ou l'autre qui l'a violée quand il a découvert qu'elle était avec son frère ? Seymour, cynique, ne veut entendre parler d'elle, et Randall dans son désespoir arrive à lui dire des paroles ignobles. Elle laisse le bébé devant leur porte. C'est un garçon, particulièrement intelligent, et les deux frères l'aiment éperdument, mais Seymour qui physiquement ressemble à sa grand-mère, se montre dangereux pour l'enfant, tant il a une idée précise de ce qui est bon pour lui.
Randall le conduit en Italie, parce que pourquoi vivait-il, si ce n'était pour agir selon sa nature?- là où sa mère a vécu enfant, et contre toute attente, y retrouve une Renata complètement changée et qui ne chante plus. Tous trois vivent une existence paisible près du lac de Côme pendant trois ans, mais Seymour, après une mauvaise chute, est paralysé, et Randall rentre en Amérique s'occuper de son frère, en laissant pour toujours les deux amours de sa vie.
Commence alors la déchéance des frères Holt qui se coupent du monde, simultanément au délabrement progressif de la demeure. Randall est au service de son frère qui, obsessionnellement, demande à Randall de calfeutrer la maison, de sorte que personne n'y entre.
C'est une histoire de châtiment et d'expiation, pour des êtres rattrapés par leurs démons et leurs sottes croyances. le titre anglais, qui fait référence à la question de Caïn, pose la question de la liberté individuelle et celle du devoir mutuel. Randall, qui aurait dû se détacher de son frère, mais l'aurait-il pu lui qui se tournait vers lui à chaque problème, lui demeure soumis, les deux frères auraient dû quitter la maison qui les retenait, Renata aurait dû accepter la proposition de mariage si elle n'avait été aussi honnête et imprégnée de principes rigides. L'enfant au moins est soustrait à la puissance des destins et donne une magnifique leçon d'amour et de désintéressement à la fin du livre.
C'est un livre noir, dans lequel le lecteur se sent mal à l'aise, et aurait aimé poursuivre le rêve de la maison rose. le livre, de facture classique avec un prologue qui ouvre sur une mort, une disparition, eun mystère, et une fin qui ne termine rien -le lecteur reste avec ses interrogations- se lit bien malgré quelques longueurs et un vif sentiment d'étouffement. Gérard Collard, un libraire loufoque et un chroniqueur littéraire aux T-shirts remarqués, sur le conseil de qui j'ai lu ce livre, parle d'un roman-culte. Je n'irai pas jusque-là.
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New-York, premier tiers du XXème siècle: on retrouve les corps emmurés de Seymour et Randall Holt dans leur maison -autrefois d'une beauté aristocratique- au milieu de tonnes de déchets, de cinq ou six pianos et de monceaux de journaux. Il y a quelque chose de mortifère et d'effrayant dans la syllogomanie.

Pour comprendre comment les deux frères -issus de la meilleure bourgeoisie newyorkaise- en sont arrivés là, à ce destin aussi tragique que sordide, mâtiné de folie, il faut remonter à leur enfance, à la mort de leur père, à la lente dégradation de leur mère et surtout à la tyrannie d'une grand-mère abusive.

De cette histoire inspirée d'un fait réel, Marcia Davenport tire un roman envoutant, oppressant. Fascinant et anxiogène. Virtuose. le drame se mue en thriller psychologique ou chaque personnage dévoile au fil du texte une complexité, une profondeur confondantes et où le rythme lent et insidieux de l'intrigue, sinueux agit sur le lecteur comme une toile d'araignée qui l'attire et l'hypnose avant de le retenir prisonnier et de lui injecter son venin. Au delà de cet aspect, les influences gothiques nourrissent également "Les Frères Holt" avec cette maison à l'abandon, aux fenêtres toujours closes et tendue de pièges, miroir de la déliquescence et du basculement vers la folie des deux frères qui auront pourtant tout tenté pour échapper à ce destin.

Chapitre après chapitre, patiemment mais d'une plume de fer Marcia Davenport décrit la succession des circonstances conduisant les deux héritiers à se laisser mourir dans leur manoir hanté, à commencer par les sévices et l'emprise d'une grand-mère toxique qui perdurent longtemps après sa mort, avec ce testament pensé comme un chef d'oeuvre de cruauté et de perversité et c'est un délice troublant, un piège sur lequel je ne comptais pas vraiment mais que j'ai dévoré fascinée autant qu'effrayée par son incroyable violence psychologique et émotionnel, par sa noirceur.

Un roman injustement méconnu mais puissant, dérangeant, aussi malsain que captivant. Une merveille.



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Randall frissonna de terreur à la vue de la lutte de Seymour contre ce qu'il comprit plus tard avoir été le dernier effort d'un orgueil fanatique et du courage vaincu. (p308)
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