Un homme de passage devant un mariage à l'église se remémore une soirée de Nouvel An cinq ans plus tôt chez des gens "de la haute". Assis dans un coin, il aperçoit une scène plutôt dérangeante qui prend tout son sens en ce jour de noces...
Décidément, les nouvelles, ce n'est pas pour moi. Après Les Gens de Dublin de Joyce, qui pourtant dépeint de manière critique la bonne société irlandaise, on a dans un autre pays mais dans plus ou moins le même registre
Dostoïevski et sa description de certaines moeurs assez détestables.
Mon problème avec les nouvelles, c'est qu'on n'a pas le temps de s'attacher à des personnages, lesquels voient leur personnalité et histoire généralement réduits à un moment T. Même si la morale de l'histoire de
Dostoïevski condamne la recherche de pouvoir et d'argent via des unions qui n'ont de sacré que le nom, le sacrifice de la jeunesse au bénéfice du profit personnel, voire même la violence verbale quasi physique dans l'attaque de la chair fraîche naïve et juvénile dans un contexte de fausseté sociétale, eh bien la lecture passe quand même beaucoup au-dessus de la tête, d'autant plus que finalement, elle n'a rien à voir avec Noël, thème que j'étais pour ma part venue chercher.
Le personnage narrateur et témoin est d'autant plus insignifiant qu'il s'insurge à peine de la scène qui se déroule devant ses yeux ou du destin terrible d'une pauvre jeune fille jetée (vendue) en pâture au parti le plus pressant.
Honnêtement, j'ai du mal à voir l'intérêt, voire le statut de classique derrière cette nouvelle. Y a quand même mieux chez
Dostoïevski, et ce sont d'ailleurs ses romans.
Lien :
http://livriotheque.free.fr/..