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Angélina tome 3 sur 3
EAN : 9782298083200
539 pages
(30/11/-1)
4.28/5   152 notes
Résumé :
Les aventures d'une sage-femme à la fin du XIXe siècle.

Ariège, 1882. Angélina et son mari Luigi reviennent à Saint-Lizier après un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. La jeune femme, enceinte de quatre mois, a hâte de retrouver son dispensaire et d'exercer à nouveau son métier de sage-femme.

Elle ne mesure pas la haine aveugle que lui voue l'épouse de son ancien amant, Guilhem Lesage, qui ne s'est jamais véritablement dépris d'e... >Voir plus
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Je referme le troisième et dernier tome des aventures d'Angélina, la costosida ( sage-femme) de la région de Saint Girons, à Saint-Lizier.
J'aime beaucoup ce récit de femme courageuse comme Angélina, au service de son métier , des femmes et contre les injustices.
Dans ce tome, elle va payer cher un acte qu'elle a commis en voulant réparer une injustice.
On vibre avec elle et tout le petit monde qui l'entoure.
Je n'ai pu qu'admirer le côté très bien documenté de Marie-Bernadette Dupuy au sujet de l'époque.
Le roman se termine en 1882.
J'ai un peu moins apprécié ce dernier volume car se promener dans la même ambiance pendant trois tomes, il faut s'accrocher bien que l'auteure a un don pour amener sans cesse de nouveaux éléments.
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Dans ce 3ème tome des aventures d'Angélina toutes leurs belles certitudes vacillent. le doute s'installe. Angélina et Luigi reviennent de leur pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle ou Angélina devait expier une faute grave dont seul le couple et Rosette connaissent l'existence. En effet, dans le tome précédent, Rosette, la petite protégée d'Angélina avait été honteusement abusée par son père, un ivrogne notoire. Elle s'était alors retrouvée enceinte et avait vainement tenté de mettre fin à ses jours en se jetant dans le vide. Après que Rosette et Luigi, son mari, l'eurent péniblement convaincue. Angélina fit le geste qui sauverait la vie de son amie mais qui, s'il était révélé au grand jour compromettrait à jamais sa réputation de de sage-femme, elle pratiqua un avortement. Acte puni par la loi et passible de prison. Pourtant les mois s'écoulèrent sans encombre… Angélina et Luigi revenait au pays heureux et insouciants ou presque. Angélina est enceinte et à l'heure qu'il est, le fils de Gersande est contrarié à l'idée de mener une vie de famille bien rangée lui le baladin fantaisiste se laissant porter au gré du vent. Mais par-dessus tout, c'est l'état de sa petite « Violetta », comme il aime la surnommer dans l'intimité qui le préoccupe… Il ne réalise pas encore bien qu'il va devenir père mais il craint de perdre Angélina lors de l'accouchement. Quand à Angélina, elle craint que ses chères patientes ne l'aient oubliée au cours de son long périple. Une fois arrivée dans sa chère cité de Saint-Lizier, la rumeur cour, une autre sage-femme s'est installée dans le village. C'est avec une vive appréhension qu'Angélina s'apprête à la rencontrer. Il s'avère finalement que c'est Magali Sotto, une fille avec qui Angélina à étudié à Toulouse. Angélina l'accueil à bras ouvert au sein de son foyer. Cette dernière tombe sous le charme de Joseph de Besnac, l'époux d'Angélina…
Une nouvelle protégée d'origine asiatique est sauvée par Angélina. Celle-ci avait été achetée par un homme sans scrupule désireux d'avoir une esclave au service de la maison et au service de ses désirs sexuels plus qu'impétueux. Cette toute jeune femme cachée et cloîtrée depuis sa grossesse et son retour du continent asiatique était terrorisée par ses maîtres. Mais c'était sans compter sur le tempérament de feu de la sage-femme qui lors de l'accouchement a décelé la détresse de sa patiente et l'a logée chez Gersande de Besnac.
Pendant ce temps au manoir des Lesages, rien ne va plus ! Guillemet, l'ancien amant d'Angélina devenu infirme suite à un accident de carriole se morfond dans ses appartements avec pour consolation des domestiques payées doublements pour assouvir ses pulsions. Dans ce sombre univers seuls ces deux petits garçons comptaient. En effet, il ne soupçonnait pas encore que son existence allait être bouleversée par le petit Henri, officiellement le filleul d'Angélina, qui n'est autre que leur fils illégitime. Cependant il a des doutes qui sont confirmés par Angélina en personne. Léonore sa femme, se console avec un avocat. Mais elle sait que ce mari qui l'a battu et humilié pendant des années est pétrit d'amour pour son ancienne maîtresse. Alors elle prépare sa vengeance en secret. Il faut à tout prix nuire à la parfaite Angélina Loubet respectée de tous. Pour cela rien de tel qu'un secret glané au détour d'un confessionnal par une domestique prête à tout pour s'attirer les bonnes grâces de sa patronne machiavélique, qui ira le répéter à son tour, « par mégarde » à son amant d'avocat.
C'est ainsi qu'un après-midi, Rosette et Angélina sont emmenées par la police au palais de justice puis en prison pour avoir respectivement consenti et pratiqué un avortement. Lorsque la nouvelle se répand c'est un cataclysme pour toute la famille. Octavie la servante, madame Gersande ainsi que le papa de la belle « Violetta » n'étaient pas au courant du malheur. Ils l'en blâmaient et se sentaient tous trahis et meurtris malgré les explications de Luigi qui clamait sans honte ses opinions en faveurs de femmes. Même sa mère s'offusqua de ses propos avant-gardiste. Elle la protestante montrée du doigt pour son opposition aux grands carcans de l'époque. Mais s'en était trop pour Jean Bozon, le loyal et robuste montagnard, l'oncle d'Angélina… Alors que l'esprit des villageois commençait à s'échauffer et que le dispensaire avait été saccagé. Il débarque à Saint-Lizier pour réconforter Luigi, affectueusement nommé « l'aristo » par cet oncle qu'il affectionne. Un conseil de famille « extraordinaire » est organisé par Jean Bozon, son verdict est sans appel tous se doivent de soutenir la sage-femme dans son combat et ce jusqu'au procès ! Luigi rend visite à sa femme dès qu'il le peut, il a réussi à s'attirer les faveurs du gardien de prison contre quelques bouteilles de bon vin ou autres denrées rares. Pendant qu'Angélina défend sa cause devant l'avocat sans flancher ni rougir même si elle craint de donner naissance à son enfant derrière les barreaux… Rosette se morfond, sortie de la misère grâce aux soins d'Angélina, tout le poids de la faute l'accable. L'idée de témoigner de son déshonneur devant le tribunal et la famille de son fiancé, Victor, lui est insupportable. Elle se résigne alors à passer le reste de sa vie au bagne. Née dans la misère, elle mourait dans la misère ! Un jour le gardien vint chercher Angélina car sa femme allait accoucher et les choses se présentaient mal. Une autre personne était au chevet de la patiente et celle-ci connaissait bien la bonne réputation d'accoucheuse de sa consoeur, elle l'a laissa donc oeuvrer jusqu'à la naissance d'un beau garçon. Angélina pleurait de bonheur et de tristesse car elle vivait sans doute les derniers instants de son métier qui était toute sa vie mais aussi un engagement solennel auprès de sa défunte mère, Adrienne Loubet dont les louanges étaient restées ancrées dans l'esprit toutes les femmes en couches depuis des génération même par-delà la mort. Au procès un nombre incalculables de patientes virent se présenter pour témoigner en faveur de l'accusée. Même Guillemet qui à la naissance de son deuxième fils officiel avait pu constater le savoir-faire d'Angélina. Elle en fut quitte pour une grosse amande et l'interdiction d'exercer dans sa région. Rosette fût acquittée après avoir exposé avec tant de vérité son existence, car chacun était d'accord sur les souffrances infligées aux femmes sous la rudesse de certains hommes
Le bonheur paisible d'une vie simple retrouvée planait sur toute la famille. Et pour cause, Luigi avait eu le temps de révéler au petit Henri les vraies circonstances de sa naissance. le petit garçon ne paru pas s'en inquiéter. Dorénavant Il savait que sa Marraine était en fait sa vraie maman et que Guillemet était son père. Il avait aussi un deuxième père Luigi. Lorsqu'Angélina rentra chez elle, Henri clayonnait « maman ». Elle l'avait espéré tant de fois que ce mot l'a fait pleurer de bonheur et de soulagement. Fini les secrets bien gardés. C'est en toute sérénité et sans que personne ne le sache qu'elle donna naissance à Aurore sous la bienveillance du pastour. Pour elles, une nouvelle aube commence…

Marie-Bernadette Dupuis a dans ce livre plus que jamais maitrisé l'art d'écrire avec une justesse peu commune. Je dirais même que c'est une portraitiste hors-pair ! Aucune facette humaine n'est oubliée, c'est ce qui rend ses personnages uniques et attachants. On entre dans le récit pour ne plus en sortir que frustré à la fin. Mention spéciales car les longueurs qui me font souvent décrocher de l'histoire dans les romans précédents ont étés sabrées. Ce qui donne au récit plus fluide et plus danse ! Bref c'est un vrai bijou ! Merci Madame Dupuy ! Avis aux bibliovores ce virus et contagieux. Bonne lecture à tous et bon Voyage ! A consommer sans modération !
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On retrouve Angelina, notre costosida dans ce dernier tome, plus courageuse encore, toujours plus dévouée à sa passion et toujours plus libre de vivre sa vie après un pèlerinage vers St Jacques de Compostelle en compagnie de son mari Luigi.
Que d'émotions dans ce dernier tome, on ne s'en lasse pas... entre les jalousies du village,les vengeances, le scandale qui éclate, les moments de tristesse et de délabrement que peuvent vivre nos héroïnes, nous avons vraiment de quoi verser quelques larmes d'émotion avec tout ce que nous réserve M.B Dupuy dans sa saga familiale.
Franchement une histoire bouleversante d'émotions et tellement passionnante qu'on voudrait que la fin n'arrive à aucun moment.
Merci, Mme Dupuy d'écrire et de nous faire nous évader si passionnément...
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Saga à l'eau de rose, c'est un style qu'on aime ou pas. C'est reposant, ça se laisse lire. Pour moi c'est un roman de vacances, idéal pour lire le soir au lit « sans se prendre la tête ». J'ai bien aimé, vraiment. Je justifie ma note par un 4 étoiles sur les 2 premiers mais seulement un tout petit 2 étoiles sur le dernier.

Anecdote amusante : j'ignorais, en commençant la lecture, que la mère de l'héroïne et moi partagions le même prénom (rare en Europe francophone) et pratiquement le même nom (il suffit d'intervertir deux lettres).
Le fond est intéressant et nous montre certains aspects de la vie dans le dernier quart du XIX° siècle dans un coin des Pyrénées, au travers du début de carrière d'une sage-femme. Ça tombe souvent dans le cliché mais je ne pense pas que l'auteure ait des prétentions de sociologue. Bien que... sans doute d'historienne ?
La grosse déception c'est l'apologie du mensonge. On l'enrobe dans de bien pensantes tortures de l'esprit (oh mon Dieu j'ai menti mais je n'avais pas le choix alors je vais utiliser un autre mensonge même si c'est mal, pour corriger le mensonge d'avant) ! Jusqu'au dernier chapitre du dernier tome, où il faut mentir à l'enfant « pour le protéger » alors qu'on vient de passer 3 volumes à lui mentir « pour le protéger ». J'ai un principe : on ne ment pas. Point. Ça ne souffre aucune exception. L'omniprésence du mensonge dans cette histoire, ça m'a vraiment dérangée.

Sur la forme, j'ai apprécié les 2 premiers volumes, mais je suis déçue par le troisième. Fautes d'orthographe et de syntaxe, erreurs historiques (Louis XIV aurait interdit en 1776 la possession d'esclaves sur le territoire français), coquilles, Ursule qui change occasionnellement de prénom (déjà dans le 2° tome), faute de calcul sur les dates (ça ne vous dérange peut-être pas, moi oui), ... A vrai dire, ce dernier tome me laisse avec le sentiment qu'il fallait vite achever de l'écrire, que l'auteure en avait un peu assez de son histoire et que l'éditeur lui mettait la pression pour pouvoir très rapidement… mettre sous presse. Ça se ressent donc tant sur le récit qui perd en qualité et en profondeur que sur le processus de relecture qui a laissé passer des bourdes.
Il me semble que madame Dupuy use et abuse de certaines tournures et qu'il serait bon qu'elle trouve d'autres moyens de nommer ses personnages. J'en ai la nausée des « Cévenole », « Annamite » et autre « Provençale ».
Enfin, quelle est cette mode rencontrée dans de très nombreux romans tous auteurs confondus (je n'ai rien lu d'autre écrit par cette dame), de ponctuer le récit de trop fréquents repères de lieux et de dates (je caricature à peine « trois maisons plus loin, 4 minutes 12 plus tard ») ? Les auteurs sont-ils devenus incapables de rédiger sans utiliser ces artifices ou est-ce un requis des lecteurs d'aujourd'hui ?

À la fin de chaque tome nous sommes invités à nous abonner à la page Facebook de madame Dupuy. Je l'ai fait. Passez votre chemin si comme moi vous espérez y rencontrer de l'échange sur le fond, de la discussion, de l'enrichissement, de la critique constructive. C'est en réalité le monde des bisous et des jolis panneaux, « notre chère Nadette » y est encensée comme un gourou. Dommage. Je respecte totalement les lectrices (il me semble qu'il y a très peu d'hommes) qui font partie de ce groupe mais ce n'est pas mon truc, je m'en irai donc sans bruit. Je trouve extrêmement regrettable d'avoir été censurée (publication supprimée sans explication) pour avoir exprimé ces erreurs techniques du 3° tome alors qu'un « merci, nous en ferons part à l'éditeur » aurait été bien plus positif et aurait montré une ouverture d'esprit pourtant largement prônée tout au long de cette tranche de vie d'Angélina.
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Plutôt adepte des romans policiers et thrillers, j'avais oublié la fraîcheur et le dépaysement ressentis lors de la lecture des deux premiers tomes de l'histoire d'Angelina.
Dès les premières pages de ce nouvel ouvrage, on est transporté à nouveau dans l'univers charmant et poétique de l'Ariège tel que Marie-Bernadette DUPUY le décrit.
Puis, on s'insurge sur la manière avec laquelle une vengeance peut être assouvie. On s'émeut pour l'héroïne qui voit se dessiner à l'horizon un avenir bien sombre. On réfléchit sur le contexte de la période historique et l'implication de la religion dans la vision des choses des gens de l'époque. On s'associe aux peines et aux espoirs des différents acteurs du récit. Bref, on vit littéralement cette histoire simple (sans connotation péjorative) et très touchante.
Je ne suis pas persuadée qu'il s'agisse du dernier tome des aventures d'Angélina, et je pense qu'une suite fera son apparition. Pour toutes les émotions suscitées par les précédentes lectures, c'est avec plaisir que je retrouverai les personnages de cette saga.
A mon humble avis, une lecture à conseiller pour un moment de détente garanti !
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Luigi contempla Angélina. Il s'était efforcé durant le voyage du retour de paraître heureux à l'idée de cette naissance. Mais il avait beau se raisonner, la venue de cet enfant lui causait de vives inquiétudes, doublées d'une vague contrariété. A peine mariés, ils avaient dû faire ce pèlerinage et, dans quatre mois et demi, un bébé viendrait s'immiscer entre eux. Il aurait préféré profiter d'un temps plus long d'intimité et de liberté avec sa bien-aimée.
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- Tu m'inquiètes, Nicole ! C'est mon mari ? Il t'a fait des avances, ou bien tu l'as surpris avec une paysanne ?
- C'est pire, madame, pire que tout.
Et la jeune bonne raconta en chuchotant ce qu'elle venait d'apprendre, son joli visage enlaidi par le plaisir de la délation.
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À jamais libre, elle dont la voix claire avait retenti un matin de juin pour plaider la cause de toutes les femmes condamnées au silence et à la souffrance, de toutes les mères, aussi, vers qui elle tendrait encore longtemps ses mains de costosida, tant qu’elle aurait un souffle de vie, un souffle d’aurore.
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...les femmes ne sont ni des esclaves, ni des objets de plaisir, ni des imbéciles. Nous avons la lourde tâche de procréer, de porter un enfant, de le mettre au monde et, aucune dame ici présente ne me contredira, c’est une épreuve le plus souvent pénible, douloureuse, qui peut se solder par la mort.
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Un concerto en trois mots! Angie, ma douce, je l’aime déjà comme un fou, et je t’aime, toi, pour l’éternité. Je t’aime autant que je te respecte, que je t’admire d’être si forte, si faible aussi.
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Vidéo de Marie-Bernadette Dupuy
Extrait du livre audio « Abigaël ou le Secret des anges, tome 3 » de Marie-Bernadette Dupuy lu par Nora Hugues. Parution numérique et CD le 18 octobre 2023.
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