Rêver peut-être

Cette couverture me faisait de l'oeil lors de la découverte de la liste de la masse critique, puis j'ai eu la chance d'être destinataire d'un exemplaire.

La couverture sur la jaquette renferme également un objet livre de qualité, relié cousu avec du papier de qualité bien lumineux et une mise en page agréable.


Rêver peut-être est un roman court d'à peine 200 pages. On va suivre trois amis qui ont pour rituel de se retrouver deux fois par mois à l'heure précise de 19 h 08 à la même terrasse de café.

Une bonne partie du livre va se dérouler autour de cette table où ils se rassemblent pour échanger de tout et de rien, avec leur vision du monde propre.


Nous rejoignons les 3 camarades, Ange, Céleste et Eden, à un moment de leur vie, ou leurs interrogations, leurs doutes, vont les faire évoluer en bien ou en mal, mais on ne restera pas sur de la discussion de bar. Il y a les conversations réelles, que s'échangent les protagonistes, mais nous, nous avons tout le sous-texte de leurs réflexions internes.


On a trois amis, avec trois caractères bien différents, ou seul les mystères de l'amitié peuvent expliquer comment trois larrons de la sorte arrivent à s'entendre. Pourquoi ? Parce que nous connaissons leurs pensées leurs doutes, mais eux sont incapables de tout se confier.


Une dépression, impactera les deux autres vies, mais ces trois vies ont déjà connu plus jeune un événement qui les à marqués, car avant d'être 3 ils étaient 4.



J'ai bien aimé la plume de l'autrice que je découvrais, c'est fluide, les images sont intéressantes et nouvelles, pas de poncif, du frais. Les personnages sont bien construits, ce qui est indispensable, car le roman est axé sur ces trois arcs.

En somme, et ce qui pourrait être mon résumé : les non-dits ont des fois une portée qui peut impacter tout autant que les choses dites, et même bien plus quand parfois la personne retenant ce qu'elle a sur le coeur, interprète les réactions que pourrait avoir les autres.


Ce n'est pas le genre de lecture que j'affectionne en temps normal, mais là, j'ai accroché et lu le livre en deux coups dans la même journée.

L'autrice se permet un petit caméo littéraire amusant.


En résumé une bonne lecture, avec de l'humour, de la philosophie, de la tristesse, et de la bière !!!

19h08, deux fois par mois, trois amis se donnent rendez-vous au bar pour échanger sur le travail et les tracas du quotidien, autour d'une petite mousse (ou un peu plus).
Très vite, on comprend qu'il fut un temps pas si lointain où ils étaient quatre. Mais Ange, Céleste et Éden ne parlent pas de Camille.
Ils se voient souvent et paradoxalement ils se parlent peu, parler vraiment j'entends. de ces discussions qui lient, qui libèrent les paroles et les esprits.
Et bientôt, ils ne sont plus que deux...

Un roman court, au rythme des retrouvailles en terrasse des trois amis. Une réflexion sur l'amitié : peut-on tout dire à ses amis ? A-t-on vraiment envie tout leur dire ? Est-ce pour se préserver soi ou les autres ?

Après avoir lu le livre, on a une furieuse envie de terrasse entre amis, de refaire le monde autour d'un verre mais surtout d'oser partager ce qui touche, l'essentiel, l'intime, le vrai.

Livre découvert lors d'une opération masse critique. le résumé m'avait vite accroché: de l'amitié et de la bière. Tour pour me plaire !
L'histoire met en scène de façon touchante trois femmes, trois amies.
La plume de l'autrice se relève très fluide et agréable. le livre se base beaucoup sur l'introspection des pensées les plus intimes de ses protagonistes et de la difficulté de livrer ses idées aux autres.
Mais je n'ai que moyennement accroché à leurs reflexions. le livre se lit bien et je l'ai fini car il est très court.
Même si je ne suis pas très emballée par cette oeuvre, j'ai beaucoup aimé le style narratif de l'autrice. Je pense que je vais tenter ses autres romans !