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EAN : 9782702439432
304 pages
Le Masque (29/01/2014)
3.36/5   100 notes
Résumé :
John Tallow est un flic new-yorkais typique : célibataire, désabusé, plus trop dans le coup. Son équipier de toujours, lui, c'est le bon flic, celui que tout le monde aime. Ils sont appelés pour intervenir dans un immeuble décati de Pearl Street, où un forcené en surpoids nu comme un ver hurle et tire sur tout ce qui bouge dans la cage d'escalier. Rosato monte le premier, se fait exploser le cerveau devant Tallow, impuissant, qui est éclaboussé des restes gluants et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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sur 100 notes
Alors que jusque là John Tallow faisait son boulot de flic sans réelle motivation, il change de philosophie le jour où Jim Rosato, son partenaire, est descendu par un forcené à poil dans un vieil immeuble new-yorkais. C'était Jim le bon flic, celui que tout le monde appréciait, qui s'y connaissait en bagnole, en conduite et qui passait toujours le premier lors des interventions. Alors John flingue le pourri qui a tué son coéquipier et, encore souillé du sang et de la cervelle de son ami, commence ses investigations dans l'immeuble. Ce faisant, il découvre un appartement blindé, véritable cache d'armes où au moins deux cents flingues en tout genre sont artistiquement disposés du sol au plafond. Sommé par sa chef de régler cette affaire au plus vite, John se rend compte que les armes ont servi à commettre des crimes non résolus, qu'il est seul sur le coup et que sa hiérarchie va enterrer l'affaire et sa carrière avec. Heureusement, dans son malheur il a la chance de tomber sur deux TSC (techniciens de scène de crime) un peu barrés mais très doués qui vont mettre toutes leurs compétences au service de la quête de celui qu'il a baptisé ''Le chasseur'', cet homme insaisissable qui a fait de Manhattan son terrain de chasse et tue en toute impunité depuis des décennies.


Si Warren ELLIS est surtout connu pour son travail de scénariste chez Marvel, il ne démérite pas avec ce polar sombre et déjanté très réussi. Manhattan, comme si on y était, avec son lot de crimes et ses flics en patrouille. L'auteur nous donne d'ailleurs à voir une police bien loin de l'image idéale véhiculée par les séries du genre. Ici, pas de solidarité, pas d'amitié, pas de soutien. Les gradés ne pensent qu'à leur carrière et à une éventuelle promotion, personne ne veut se mettre son supérieur à dos, en bref, personne ne veut se mouiller. Carriérisme et corruption sont érigés en valeur et les flics de base de débrouillent avec la rivalité entre services, le manque de moyens, le manque d'effectifs et les coups tordus de la hiérarchie. Au travers de ses personnages de flics désabusés qui font de leur mieux tout en pressentant que leur affaire finira aux oubliettes, ELLIS dresse le portrait d'une société américaine où le crime est un fait banal dont l'individu lambda se tient pour préserver sa tranquillité et qui n'intéresse le flic que dans la limite où il peut en tirer bénéfice. Mais, là où il aurait pu se contenter d'écrire un énième scénario pour un épisode de NYPD blue, il a su se démarquer en raconter aussi l'histoire de la ville depuis l'époque où elle était le territoire des amérindiens. Anecdotes historiques, légendes amérindiennes et physionomie de l'ancienne Manna-hata des Lepones émaillent un récit vif et percutant que l'on dévore avec jubilation. John Tallow , anti-héros partagé entre sa volonté d'aller jusqu'au bout et son envie de tout lâcher est un personnage qu gagne en épaisseur au fil de l'histoire et qu'on aurait plaisir à retrouver dans d'autres enquêtes, surtout s'il est encore une fois secondé par Bat et Scarly, les deux énergumènes du service technique qui apportent la dose d'humour nécessaire pour contrebalancer les horreurs décrites par le menu.
Un polar qui tient la route, efficace et addictif.
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Quatre ans après « artères souterraines », un polar trash et drôle aux dialogues percutants, Warren Ellis revient avec "Gun machine" et un tueur en série impitoyable aussi furtif qu’un guerrier Sioux dans la plaine. Sauf que c’est dans un New York qui a des allures de Gotham City, qu’il se déplace silencieusement. Le mal égrène sa litanie sur la radio de la police en d’innombrables faits divers horribles, qui laissent des victimes en bouillie sur le bitume. C’est d’ailleurs la seule radio qu’écoute John Tallow, flic asocial, déprimé et blasé , dont l’équipier vient d’être abattu par un forcené dans un immeuble recelant la planque d’un criminel qui collectionne les armes de ses forfaits.. C’est un étrange trio complètement déjanté, qui va mener l’enquête. Deux inspecteurs de la police scientifique plutôt originaux rejoignent Tallow : Scarly , la flic lesbienne mariée depuis peu à la sculpturale Tallia, et Bat...diminutif de Batmobile, un grand escogriffe passionné d’armes à feu. Le désordre de leur labo dissimule totalement leur conception de la rigueur scientifique, on n’est pas dans un épisode des experts ! un roman qui distille de façon efficace le désir de savoir ce qui se cache dans les écuries d’Augias de la grosse pomme, quel complot les élites ont fomenté pour aboutir à cette série de meurtres qu’on ne veut pas vraiment élucider en confiant l’enquête à une équipe de loosers ...Plus efficace qu’on ne croit, l'équipe en question! animée par une espèce d’énergie venant d’on ne sait où... l’alchimie de leur association et l’urgence de réussir ou disparaître, sans doute. Les dialogues sont savoureux, le récit très cinématographique, c’est sanglant à souhait, parfait pour les vacances. J’adore la longue tirade de Bat sur les séries policières et leur vertu cathartique pour la société. On sent que le Britannique Ellis pointe quelques peurs contemporaines, l'anonymat des grandes villes, la privatisation de la sécurité, le lobby des armes, le contrôle des données numériques. Un polar efficace, bien mené qui nous révèle une facette différente de cet auteur original.
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Un bouquin avec un titre pareil et un pistolet en couverture ? Sûrement sponsorisé par le lobby des armes, par la NRA. Il y a pas mal d'armes là-dedans et on y découvre les caractéristiques de certaines, c'est presque un catalogue. Ouvrir les pages de Gun Machine, c'est comme entrer dans un temple consacré aux armes. Des armes qui ont déja tué. Des armes qui sont loin d'être froides. Aucun meurtre n'a jusqu'ici été résolu. Sans arme du crime, en même temps, pas évident pour les flics de résoudre une affaire. Pas évident, non plus, d'avoir une affaire sur les bras qui tourne autour de centaines et de centaines d'armes trafiquées. En fait, on ne nous donne jamais le nombre total des armes de l'appartement 3A de Pearl Street. Si ça se trouve, il y en a des milliers ? Enfin, tout ce qu'on sait, c'est qu'il y en a du sol au plafond, et qu'elles sont agencées d'une étrange façon, comme si elles signifiaient quelque chose, comme si elle étaient reliées entre elles et à autre choses, comme par un fil invisible. Reste plus qu'à espérer que les armes ne se retournent pas contre nous et qu'elles nous explosent pas la cervelle.
John Tallow, le flic, fait la connaissance du tueur en série, en pénétrant par effraction dans son antre, en défonçant carrément un mur parce que la porte est plus qu'ultra sécurisée, en s'engouffrant donc, dans l'appart 3A de Pearl Street, dans la 1ère circonscription de New-York, à Manhattan. Où situer ça sur une carte ? Et quelle carte prendre ? Une des cartes de la boîte à gants de la voiture de Tallow ? La carte de la fréquence de la police qui annonce les crimes à chaque coin de rue ? La carte du réseau de sécurité de la ville établie par les caméras de surveillance ? La carte du réseau souterrain où circulent les données de Wall Street, sous condition de pouvoir fracturer le mur de Wall Street comme Tallow a défoncé le mur du 3A ? Ou la carte du tueur schizophrène qui lit la ville autrement, lui qui erre entre l'Ancienne Manhattan et la Nouvelle Manhattan ? Tallow saura-t-il retrouver le tueur, lui qui connaît comme sa poche l'histoire de la ville de New-York, lui qui collectionne les coupures de presse, les anecdotes, les affaires insolites comme celle des frères Collyer, ces frères aussi bordéliques que lui et ses collègues ? Possible mais pas sûr, car c'est un sacré bordel qu'il a sur les bras, là, Tallow.
En bref, un roman policier à la sauce américaine efficace, plutôt fun avec quelques persos bien barrés (en même temps c'est l'auteur de Transmetropolitan, le comics carrément taré), efficace, pas parfait, certes, car c'est de plus en plus difficile, je crois, de ne pas tomber dans la caricature du flic, déjà, et dans la caricature du criminel aussi, parce qu'en écoutant la radio de la police dans la voiture de Tallow, on a comme l'impression qu'il y a des psychopathes partout et qu'ils agissent quoi, toutes les 5 secondes et tout ça dans un même secteur. Il n'y a jamais un coup de feu anodin sur la station, non, c'est toujours un truc horrible, ce qui crée une surenchère, et on est loin de ce fameux raffinement dans le mal. Là c'est juste gratuit. Alors qu'une arme, bien choisie, on l'a jamais pour rien, elle a toujours un prix, le prix de la vie. On tombe aussi inévitablement dans le bouquin dans ce schéma type de la course poursuite flic/criminel, avec le chasseur qui finit par se faire chasser, tout ça parce que son chien n'est pas un chien, un vrai, une bête quoi, mais une simple pièce mécanique, un rouage du Gun Machine.
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Si vous aimez les auteurs atypiques, alors il vous faut absolument et en urgence, découvrir l'univers de Warren ELLIS !

Après son très remarqué « Artères souterraines » publié en 2010, celui-ci vient de sortir aux éditions du Masque son second roman « Gun Machine ». Venu du monde de la BD, où il a collaboré, entre autre, avec l'éditeur MARVEL comme scénariste, Warren ELLIS apporte véritablement une touche originale au genre, par la vitalité de son écriture, sa capacité à imprégner ses romans de cette même atmosphère qui fait la spécificité des comics américains.

A cela se rajoute sa prédilection pour des histoires bien barrées , son goût pour des personnages déjantés, son penchant pour des dialogues percutants, et vous avez là tous les ingrédients réunis pour une déflagration littéraire des plus réussies !

Il y a des jours comme çà où tout part en vrille. John Tallow n'est pas le genre de flic à briller par ses états de service. Lui est plutôt du style désabusé et dépassé, le type de flic sur la pente descendante d'une carrière sans relief.

C'est pour rappeler à la raison un hurluberlu qui prend très mal le fait d'avoir reçu un avis d'expulsion de son appartement, et qui terrorise le voisinage en se baladant à poil, les roustons en étendard, un fusil dans les mains, que Tallow est amené à intervenir dans cet immeuble délabré de Pearl street.

Il ne se doute pas que quelques instants plus tard c'est maculé des restes de la cervelle de son coéquipier qui le précédait dans les escaliers, qu'il videra son chargeur sur ce citoyen un poil irrité, et qui vient d' exploser la tête de son collègue comme une vulgaire pastèque.

Mais quand la poisse vous tombe dessus, elle passe toujours une deuxième couche ! Dans la cohue Tallow a éventré une partie du mur de l'appartement voisin. A l'intérieur, une bien curieuse découverte. Une véritable fresque d'armes à feu. Des dizaines et des dizaines de pistolets et revolvers accrochés au mur, non sans une certaine harmonie dont le sens échappe encore.

Or il s'avèrera rapidement que chacune d'elle a servi à tuer, et que les meurtres auxquels elles sont reliées remontent pour certains à près de vingt ans, et reste310nt tous à ce jour non élucidés.

Autant d'affaires que Tallow déterre bien malgré lui et qui par cette maladresse, les remet sous les feux de l'actualité, lui valant l'animosité et l'hostilité de ses collègues et de ses supérieurs.

C'est sans doute pour cela qu'il se retrouve seul avec toutes ces affaires sur les bras, histoire qu'elles s'enterrent à nouveau grâce à l'incompétence espérée de Tallow , emportant sous leur poids ce policier has been et indélicat. Pourtant dans sa quête de la vérité, il pourra compter sur l'aide de deux flics de la scientifique avec qui il va remonter progressivement le fil de cette inextricable et invraisemblable énigme.

On retrouve dans ce roman tous les codes et les ingrédients classiques d'un polar efficace. le flic paumé, solitaire, revenu de tout , qui noie parfois ses illusions au fond d'un verre d'alcool. le serial killer, redoutable et diaboliquement efficace, insaisissable et imprévisible. On n'oubliera pas non plus la dose de corruption policière, de connivence avec la finance, l'obnubilation des supérieurs hiérarchiques attachés à ne pas faire de vague et préserver leurs privilèges.

Cela pourrait donner un roman d'une facture classique, mais sous la plume de Warren ELLIS , à partir de ces mêmes ingrédients des plus communs, l'auteur parvient à réaliser une oeuvre vraiment originale, transposant celle ci dans une dimension aux contours laissés volontairement plus ou moins flous , incertains.

C'est là que réside , en particulier, la force et l'originalité de cette oeuvre. Car le passé de New York, son histoire, aliène son présent et de fait la trame de ce roman, à travers notamment ce serial killer qui navigue en alternance entre une vision contemporaine de la ville, et une autre, amérindienne et sauvage.

Un homme tantôt citoyen lambda noyé dans la masse grouillante des passants de la rue, tantôt chasseur assoiffé de sang et de violence, qui déambule dans la forêt à la recherche de sa proie ,quand dans son esprit les buildings et les gratte-ciels s'estompent et laissent la place aux grands arbres.

Un « gun machine » bien décidé à récupérer ses armes et à reprendre le cours de son oeuvre démarrée bien des années plus tôt et brutalement interrompue par l'intrusion de ce flic dans cet appartement.

Rajoutez des personnages bien barrés comme les deux acolytes de la Scientifique, l'un quasi autiste et l'autre lesbienne assumée, au langage à faire rougir le pire des taulards. Agrémentez le tout d'un soupçon de sauvagerie délivré tout au long du roman par une radio de police qui ne cesse d'énumérer toutes les atrocités dont l'homme est capable de faire à ses semblables, et vous aurez un aperçu de ce roman à l'atmosphère si particulière où paradoxalement l'humour n'est pas absent.

Un roman fou, fou , fou, particulièrement réussi , qui ne laisse aucun répit à son lecteur, mais lui donne déjà l'envie d'attendre le prochain roman de Warren ELLIS avec impatience !
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John Tallow est flic à New-York. C'est l'archétype même du flic désabusé, solitaire et peu soucieux de son travail, alors que son équipier, James Rosato, est au contraire l'image du parfait policier, apprécié par tous. Dans la cage d'escalier de son immeuble de Pearl Street au sud de Manhattan, un forcené complétement nu tire sur tout ce qui bouge. Les deux équipiers sont appelés en intervention. Rosato se fait descendre, et Tallow, impuissant, décharge son flingue sur le forcené. Les techniciens de scène de crime arrivés sur place sont intrigués par un appartement voisin dans lequel une décharge a traversé le mur, mais personne ne répond et la porte est impossible à ouvrir. Tallow décide de défoncer le mur de l'appartement. Et les voilà face à une quantité incroyable d'armes de toutes sortes, fixées sur les murs, du sol au plafond... un premier rapport balistique portant sur quelques armes prises au hasard montre qu'elles correspondent à des armes utilisées lors d'affaires de meurtres non élucidées.
Convoqué par sa supérieure, Tallow passe un mauvais quart d'heure : non seulement son super équipier est mort, mais en plus les voilà avec un arsenal d'armes, et de ce fait sans doute un montagne de « cold cases » à comprendre et à résoudre. C'est une affaire qui s'annonce bien compliquée. Et d'ailleurs qui sait s'il faut réellement la résoudre. Tallow va devoir mener l'enquête avec l'aide de deux techniciens à première vue assez peu fiables.
Le voilà sur les traces des premier bâtisseurs de la cité de Manhattan, des tribus amérindiennes et de leurs sortilèges. Et surtout face à un tueur en série, un tueur fou à lier, qui évolue dans un monde parallèle, celui de cette autre Manhattan des premiers temps, celle des peaux rouges et de la suprématie de la nature sur l'homme. Mais face à un « chasseur » qui est en fait un tueur azimuté qui agit dans l'ombre depuis de très nombreuses années sans se faire prendre.
On y croise aussi des chefs de la police un peu véreux, des chefs d'entreprise corrompus, des agents de la police technique et scientifique complétement allumés mais particulièrement doués cependant pour résoudre une affaire impossible. Malgré tous ces morts, ces évènements sanglants et cette litanie de meurtres et de crimes diffusée en particulier, et comme un rappel de l'horreur, sur le canal radio de la police, le livre est écrit avec une forme d'humour et un rythme tout à fait particulier qui fait qu'on s'y attache et qu'on a envie d'en connaître l'issue. Même si le scénario de ce tueur en série est au final bien peu crédible. le récit et les dialogues aux traits quelque peu exagérés nous permettent d'imaginer Tallow et son « chasseur » l'arme à la main, façon BD et Comics, la spécialité de l'auteur, on parcourt avec eux les rues d'une Manhattan inconnue et mystérieuse.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
_ Des choses se cachent dans la pluie.
_ Je ne vous suis pas.
_ Parfois, la pluie tombe si dru qu'on lève la tête pour regarder les gouttes alors qu'on devrait s'intéresser à la forme de la flaque qu'elles produisent. Toute cette affaire, c'est de la pluie. De la pluie qui tombe depuis vingt ans, et tout le monde se concentrait sur les gouttes pendant que ces gens-là avançaient invisiblement. Ils ne circulaient même pas dans des rues qu'on reconnaîtrait. Et il pleuvait tellement fort, sur toute la ville, que personne n'a jamais baissé le nez pour voir leurs traces de pas se remplir d'eau. Je commence à les discerner, maintenant.
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Le chasseur évoluait entre les arbres du mieux qu'il pouvait, les paumes coincées sous les aisselles pour retenir l'odeur de peur dans sa sueur. Aucun homme n'était en harmonie avec les loups. Les loups dévoraient même les grands chasseurs, car il n'y avait ni honneur ni code entre prédateurs et toutes les entrailles fument pareil quand on les dépèce dans la nuit froide.
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Mais un jour, je suis tombé sur une chaîne qui fait des montages de ouf avec les meilleurs moments des rencontres de sumo. Alors j'ai dit aux gars : "Vous avez deux gros lards, que les catcheurs à côté c'est du pipi de chat, eux on dirait des hercules qu'auraient été coincés cinq ans dans un Burger King, et y se foncent dessus comme deux trente-huit tonnes en couches-culottes, y se maravent la gueule mais grave, et le gagnant touche un putain de plateau de pèze direct sur le ring". Deux jours plus tard, les gars sont accros au sumo, y peuvent plus s'en passer. J'ai des mastards irlandais qui gueulent en japonais devant la télé et y viennent plus me casser les couilles.
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Franchement, dit Scarly, si j'avais su que le mariage c'était autant d'emmerdes, je serais jamais allée dans les manifs pour demander d'y avoir droit. Vous pouvez vous le garder, hétéros de mes deux.
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J’ai peur qu’on ne me comprenne pas bien. Je crois que je m’exprime moins clairement qu’avant. Ou que je pense moins clairement. Mais c’est dur, parce que la vie était beaucoup plus simple avant, alors il n’y avait pas tant de choses à réfléchir, voilà. Comme, par exemple, quand on marche en ville, sur les trottoirs, on n’a besoin de penser qu’à une chose à la fois. Mais quand on suit un sentier dans la forêt profonde, il faut penser à trois ou quatre choses en même temps…
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