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Les enquêtes de Mary Lester tome 24 sur 61
EAN : 9782907572613
114 pages
Palémon éditions (05/11/2004)
3.17/5   49 notes
Résumé :
Mary Lester est dépêchée à Pont-Aven où le corps inanimé d'un octogénaire vient d'être retrouvé à son domicile par sa femme de ménage, Églantine Duverger.
Apparemment, le vieillard a été roué de coups et a succombé à ses blessures.
La police locale penche immédiatement pour un crime crapuleux commis par un rôdeur.
Mais, avant de mourir, le vieil homme a pu livrer le nom de son assassin à Églantine Duverger. Mary se met, avec scepticisme, à la r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une enquête de Mary Lester dans le monde littéraire très réussie.

Un vieil homme est retrouvé assassiné à son domicile par sa femme de ménage.
Entouré de livres et de vieux grimoirs, son corps gît près de son bureau. Une pièce qui sent le renfermé et est à l'image du reste de la maison et de la vie du vieil homme : solitaire et casanier.
Cet homme, Aurélien Fabre a juste eu le temps de soupirer à sa femme de ménage avant de mourir : "c'est la faute de l'Abbé Mouret".

Qui donc a pu en vouloir à ce vieil homme retraité depuis plus de 20 ans et qui passe ses journées à lire.... ?

Mary va vite découvrir qu'Aurélien Fabre était le meilleur correcteur de manuscrits qui soit, réputé et craint pour cela et d'ailleurs, malgré son vieil âge, toujours sollicité par les maisons d'éditions pour corriger des épreuves avant parution.
Le dernier manuscrit sur lequel il travaillait était celui d'un auteur membre de l'académie française et nobelisable.

Jean Failler égratigne avec humour et justesse le milieu littéraire, l'arrogance et le manque d'humilité de certains écrivains et la pression d'un système qui préfère fermer les yeux sur des actes criminels dans l'espoir de faire briller le milieu artistique et culturel !

Un très bon moment de lecture !



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C'est sans doute parce que le précédent roman était particulièrement étoffé et se déroulait dans le milieu de la pèche que celui-ci est bref et se déroule dans le milieu des gens de lettres. Jean Failler, comme dans le manoir écarlate, n'est pas particulièrement tendre avec eux. L'exemple le plus frappant est sans doute ce Lammé-Bourret qui donne son nom au roman et autorise un jeu de mots avec le titre d'un roman célèbre d'Emile Zola. Je qualifierai presque ce personnage de caricature s'il ne ressemblait à certains écrivains contemporains imbus de leurs personnes et particulièrement illisibles. Morceaux choisis :
"On se plaint de la désaffection pour la lecture, mais si on n'avait plus que du Lammé-Bouret à lire, moi aussi je passerais plus de temps devant le petit écran ! "
Le cher homme est pourtant membre de l'académie française, que dis-je, il est nobélisable, et avoir un français prix Nobel de littérature ferait un bien fou à la culture française (ne nous plaignions pas. de mémoire, nous avons Gide, Mauriac, Anatole France, Sully Prudhomme, Frédéric Mistral, Sartre (qui l'a refusé), Camus, Le Clézio, Romain Rolland (et j'en oublie), nous n'avons pas à nous plaindre. Cette nobélisation est pourtant au coeur de l'intrigue puisque le dernier manuscrit de ce prestigieux écrivain a disparu. Mobile du crime ? Sans doute.
Comme de coutume, Mary Lester a du mal à enquêter. D'abord, parce qu'il ne semble y avoir strictement rien à dire sur la victime, qui menait une vie paisible, réglée comme du papier d'imprimerie. Ensuite parce que les voisins n'ont rien vu - qui pouvait imaginer qu'un crime allait se produire ? Enfin, il est certaines personnes qu'il ne faut pas déranger. Les notables. Ce n'est pas nouveau. Les nobélisables. Ce n'est pas leur faute si un ouvrier octogénaire était meilleur correcteur que les meilleurs logiciels. Ne pas déranger, donc, mon petit. Cette dernière formule a le don d'exaspérer Mary Lester, sauf si elle est prononcée par Fortin, l'homme aux cinq cents mots de vocabulaire). Elle agit comme une allumette sur une mèche et produit les mêmes conséquences. C'est le commissaire Fabien qui va être content.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Hé, hé, hé... Un petit tome des aventures de Mary Lester assez jubilatoire...

C'est rempli de jeux de mots, normal pour une enquête touchant au monde de l'édition, et l'auteur n'est pas tendre envers une certaine sorte d'auteurs, reconnus, mais qui se la pètent ! A tort ou à raison...
Une sorte de lutte des classes dans l'univers du livre.

J'ai bien ri, et passé un excellent moment aux côtés de cette enquêtrice bretonne pur jus.
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C'est l'enquête numéro 24 de Mary Lester et c'est la plus courte. Cette enquête touche le milieu des écrivains. Cela commence par le meurtre d'un vieil homme, Aurélien Fabre, retraité d'une imprimerie. C'est un érudit, et personne ne lui connaissait d'ennemi. Avant de mourir, la victime a prononcé ces quelques mots : « C'est la faute de l'Abbé Mouret ». le meurtre a lieu du côté de Pont-Aven, dans le Finistère Sud, et Mary Lester va mener son enquête avec son fidèle lieutenant Fortin. Ce n'est pas la meilleure enquête de la série mais ce livre se lit facilement et l'on découvre une intrigue autour des livres et des écrivains plutôt bien construite.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La dépouille mortelle du vieil homme était étendue, face contre terre, dans la pièce qui lui servait de bureau. C’était d’ailleurs, à proprement parler — si l’on peut user de ce qualificatif pour évoquer une pièce où règne une famille de chats à la nombreuse progéniture — plus un capharnaüm qu’un bureau.
Sans grand effort d’imagination, on aurait pu se croire dans l’arrière-boutique d’un bouquiniste collectionneur particulièrement bordélique.
Dans le clair-obscur de cet antre où le jour ne pénétrait que parcimonieusement par d’étroites fenêtres voilées de rideaux gris de crasse, son pauvre petit corps de vieillard gisait entre un lutrin porteur d’un gros livre somptueusement relié de cuir et une chaise bancale dont la paille s’en allait en lambeaux.
Aux murs, des rayonnages ployaient sous les livres, la table de bois blanc qui servait d’écritoire était, elle aussi, accablée de piles d’ouvrages qui envahissaient jusqu’au plancher dont on entrevoyait, entre d’autres entassements de même nature, les frises de sapin aux lames usées par les ans, où les nœuds saillaient, noirs et luisants comme des verrues de mauvais aloi.
Derrière ce rempart de papier, le vieil homme s’était ménagé une sorte de meurtrière, juste une place où insérer sa carrure étriquée et poser ses coudes étroits afin de pouvoir écrire.
Un porte-plume à manche de bois garni d’une plume sergent-major, tel que la République en fournissait aux écoliers de la communale avant la guerre de quatorze-dix-huit, était posé sur la table.
— Il devait être en train d’écrire quand on l’a agressé, dit le lieutenant Fortin dont la grande carcasse encombrait cette pièce saturée de meubles hors d’âge et de liasses de papiers jaunis.
Point de trace de lettre, pourtant, sur le vieux calendrier des Postes qui servait de sous-main.
— Je ne crois pas, dit Mary Lester. Si on l’avait agressé à cet endroit, ces piles de bouquins se seraient écroulées.
Elle toucha du doigt l’entassement de grimoires qui branla dangereusement.
— L’agresseur aurait pu les remettre en place, objecta Fortin.
Mary secoua la tête négativement :
— Non. Regarde, la poussière y est encore. Et puis, ajouta-t-elle, où est l’encrier ?
— L’encrier, répéta Fortin les sourcils froncés, quel encrier ?
— Cette petite bouteille où l’on met l’encre, dit Mary.
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- Il avait donc un travail en cours pour votre maison ?
- Oui, il faisait la dernière lecture de "Homère d'alors", une approche tout à fait exceptionnelle de la Grèce antique par Lammé-Bouret...
- L'académicien ?
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On se plaint de la désaffection pour la lecture, mais si on n'avait plus que du Lammé-Bouret à lire, moi aussi je passerais plus de temps devant le petit écran
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- Des ennemis ? Le mot me parait fort ! Certes, c'était un homme de caractère...
- Normal pour un typographe, glissa Fortin.
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