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Franz Eberhofer tome 2 sur 3
EAN : 9782375610084
256 pages
Mirobole (18/01/2018)
3.75/5   53 notes
Résumé :
En ce moment, ça marche impeccable entre le commissaire flemmard Franz Eberhofer et Susie et la porcherie qu'il rénove est pratiquement habitable. Mais voilà que les événements se précipitent à Niederkaltenkirchen: quelqu'un a tagué en rouge sur la maison du directeur du collège M. Höpfl "Crève, sale porc ! », et on retrouve le cadavre du fonctionnaire ligoté sur la voie ferrée. D'accord, le directeur n'aurait pas gagné un concours de popularité, mais est-ce une rai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Retour du policier bavarois bourru, un peu macho, têtu, qui dégaine plus vite que son ombre ! Roman policier rural qui donne la part belle aux villageois et à la cuisine bavaroise ! Ironique et décalé on ne peut s'empêcher de sourire.

La Mémé et le Papa sont des personnages incontournables bien qu'ils ne soient jamais mêlés aux enquêtes qu'Eberhofer mène à sa manière, pas toujours légale ni dans les règles.

Roman policier façon Agatha Raisin mais à la sauce bavaroise avec en prime des recettes à la fin du livre. Lecture détente.

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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L'erreur est humaine, et après l'affaire du quadruple meurtre de Choucroute maudite, il avait bien le droit de se fourvoyer légèrement non ? Non. Qu'à cela ne tienne, il se retrouve assez rapidement (après avoir esquivé le fait de se transformer en garde du corps d'un footballeur brillant) à enquêter sur une affaire de disparition, celle du directeur du collège dont la maison avait été préalablement taguée. Il faut bien que certains jeunes expriment leur talent artistique et leur revendication sociétale, mais tout de même ! Surtout, le directeur est rapidement retrouvé - mort, sur une voie de chemin de fer. Et s'il est difficile de savoir s'il est arrivé là tout seul ou s'il a été aidé. Malencontreusement, personne ne semble véritablement décidé, sauf Eberhofer, à approfondir cette enquête. D'abord, il est difficile de prouver que le directeur, Höpf, n'ait pas été victime d'un malheureux accident. Puis, soyons clair : les suspects sont très nombreux, la moitié de l'établissement scolaire qu'il dirigeait le détestait et est ravi de le savoir disparu. Va-t-on vraiment questionner toutes ses personnes ? Non.

La vie continue pour Eberhofer. le divorce de son frère Léopold. Son remariage avec la mère de sa fille Sushi, Panida - oui, elle se prénomme en fait "Ushi", comme sa grand-mère, mais pour Frank, il est impossible de nommer sa nièce comme sa mère, il n'est qu'une seule Ushi, et bientôt, tous sont d'accord avec lui. Les cours d'allemand Panida, qui saura très vite comment demander le chemin de l'aéroport, ce qui est très utile quand on est marié à Léopold. le chauffeur pour sa Mémé et pour toutes les dames de Niederkanltenkirchen - les promos, cela n'attend pas. Et Susie qui revient de son voyage en Italie, amoureuse d'un italien beau comme un italien et qui prend un congé sans soldes. Oui, la vie familiale et personnelle d'Eberhofer est compliquée, et pourtant, il enquête ! C'est tout un art, parce que d'autres ont une vie de famille bien plus douloureuse que la sienne, et parce qu'il est aussi des personnes prêtes à profiter de ceux qui sont en souffrance.
Oui, Niederkaltenkirchen est une bourgade (imaginaire) mais les problèmes qui sont évoqués (la drogue, la difficulté à élever un enfant seule, la difficulté à assumer ses responsabilités) sont les mêmes.
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Je découvre cette atmsphère germanique en suivant les deambulations du  commissaire Franz Eberhofer et de  son chien Louis II, ses ingurgitations de ptits pains au fromage de foie, de choucroutes-jarret de  porc arrosées à la bière , son mode de vie pantouflard familial et affectif. ..
Dans un pays où les costumes traditionnels régionaux continuent à être portés( ?) au travail en de nombreuses occasions festives ( dirndl, collants et poulaines à grelots). Bon, un humour nouveau, parfois non conventionnel.
Ici, le porc est diversement assaisonné : mitonné par la mémée, sur les murs, ou en rondelles sur les rails... enfin le directeur mal aimé de l'école du village. Ce qui impose  une enquête
Commissaire , relégué  dans son village natal. Il semble difficilement controlable, et un rien impulsif. Son copain-collègue parait taillé dans la même gachette.
Epouse d'un policier, l'ecrivaine mène l'enquete, somme toute classique, comme elle nous délivre diverses recettes de cuisine (en fin de livre : voir petits pains à la vapeur .... Jarret de porc... Chou rave... assortis de commentaires). Les revendications professionnelles sont du reste exposées au fil des pages.
Jolie fin... elliptique
Bon, sympatique lecture, sans surmenage intellectuel ni luxation irrémédiable des zygomatiques :3,5/5.
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La suite de mon petit bonbon bavarois ! Ils sont revenus : Franz, son chien Louis II, la mémé, son papa et tous les personnages de Rita Falk ! Si vous voulez un suspens et une action insoutenables, vous passerez votre chemin ! Mais vous manquerez quelque chose (c'est une suite, mais elle peut se lire toute seule) !
Nous sommes en Bavière, à Niederkaltenkirchen exactement. Après avoir résolu une affaire il y a peu, tout va bien pour Franz : la famille, les amours avec sa Susi, un train-train bien agréable ! Et voilà que déboulent en simultané du changement professionnel et personnel ! le personnel, c'est son satané frangin et la nouvelle madame frangin, il a perdu le compte, mais cette fois, il s'est reproduit ! Sushi pour la famille ou Pif-de-nain va d'ailleurs être la cause de quelques scènes délicieuses ! Côté professionnel, un proviseur pas aimé reçoit des menaces sur la façade de sa maison, avec une liste longue comme une kyrielle de saucisses bavaroises de suspects possibles et ce d'autant plus qu'il a le mauvais goût de disparaître... Bref, voilà notre commissaire embarqué à la recherche de ce proviseur, entre deux querelles de voisinages (ah ce groupe de paroles pour voyeurs de thermomètres, je ne vous dit que ça....), de baby-sitting de nièce qu'il est le seul à pouvoir endormir, de perdition de sa Susi dans les beaux yeux (enfin pour elle) d'un Italien et de virée pour les promotions avec une Mémé toujours aussi impayable (la scène au H&M est absolument anthologique osons le dire ! ce groupe de mamies en goguette !). Vous l'aurez compris, je suis accro ! Une suite amène toujours cette petite inquiétude : est-ce que l'on va être autant attrapé ? Eh bien oui et je dirai presque plus encore ! Un top ! Un savant mélange de gouaille (bravo pour le boulot de traduction) et de personnages absolument truculents. Il y a tout de même une enquête, avec un dénouement que l'on n'attend pas forcément. Mais ce n'est pas là le point central de cette série ! Foncez ! à savourer avec un bretzel et une bonne bière ou pour les sans alcool, un apfelschorle ! Et pour les non-germanistes, il y a un lexique à la fin. Mais surtout surtout surtout aussi les recettes de la mémé ! Ce n'est pas sa ligne qu'il faut surveiller lorsqu'on les lit, mais la lente cuisson de tout ce que vous allez mijoter ! Double bonheur, moi je vous le dis !
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Bretzel Blues appartient à un genre peu courant, le polar rural. On se souvient des prédécesseurs avec les grands anciens Jean Vautrin (Canicule) et A.D.G. (La nuit des grands chiens malades), sans oublier Jim Thomson (1 275 âmes), et quelques nouveaux venus (très bon article dans le Monde des livres du 31 mars 2016). Ici, nous sommes dans le polar rural allemand, bavarois plus exactement. Autant préciser tout de suite que c'est très caricatural (ce que ne sont pas les romans précités), plutôt lourd (comme la cuisine qu'ingurgitent les protagonistes) et complet avec ploucs à toutes les pages, relations familiales tordues et vices cachés.

Cela dit, il y a une intrigue criminelle et une enquête (sur la mort suspecte d'un directeur de collège unanimement détesté). le commissaire Franz Ebehofer en est chargé ou plutôt s'en charge avec l'aide d'un vieux pote, ex-flic viré pour raison disciplinaire. Entre quelques pâtés au fromage de foie, pas mal de bière et des ballades avec son chien. Ce qui surprend, c'est qu'il ne s'en tire pas trop mal et que l'on y croirait presque. Car il y a une véritable procédure avec interrogatoires, police scientifique, légiste, etc.

Bon, Bretzel Blues n'est pas le roman de l'année, ni même du mois, mais certains accrocheront (cela semble cartonner en Allemagne avec quatre adaptations au cinéma !). Cela se lit en moins de deux heures, c'est parfois drôle (principalement au niveau d la famille de Franz) et on a quand même envie d'avoir le fin mot de l'histoire (assez prévisible toutefois). Petit lecture d'été sur la terrasse, avec une Beck st un bretzel à proximité.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
CREVE, SALE PORC! Voilà ce qui est écrit sur le mur de la maison de Höpfl.
Fâcheux. Et pas seulement pour Höpfl.
Parce que le lundi à l'aube, si ce maudit téléphone se met à sonner, et en plus si c'est le téléphone de fonction, c'est la poisse. A fortiori avant le petit déjeuner.
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Il n’y a personne du genre prêtre. C’est sans doute quelqu’un des pompes funèbres qui dit quelques mots. Rien de très émouvant, plutôt la version standard. Et après ça chante mon vieux ! Oui ce sont les vielles chansons hippies que tous se mettent à entonner et ça crée une bonne ambiance. Jimi Hendrix à côté c’est de la danse pour vieillards. Pour finir, chacun jette ses fleurs sur la tombe et tout ce cirque est terminé. Les jeunes gans quittent la place par paquets avant de disparaître au nirvana.
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J'ai bien entendu dire que les Thaïlandais sont des gens très modestes. Sans exigences excessives. Bon évidemment, si on a zéro exigence, on est pleinement satisfait avec le Léopold.
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Rita Falk - Choucroute maudite
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