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Paul Demiéville (Autre)Jacques Reclus (Autre)
EAN : 9782070706365
182 pages
Gallimard (12/03/1986)
3.97/5   15 notes
Résumé :
Lettré pauvre de la fin du XVIIIe siècle, Chen Fou ne fut connu comme écrivain qu'à partir de 1877, date à laquelle on publia pour la première fois les Six chapitres d'une vie à la dérive, dont, en fait, deux sont perdus, et remplacés par des apocryphes. Nous ne donnons, bien entendu, que les chapitres authentiques.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce merveilleux petit roman, qui se présente sous la forme d'un récit autobiographique, décrit les pérégrinations d'un lettré pauvre dans une Chine aujourd'hui disparue. Au centre de ce récit, la relation privilégiée avec sa compagne et la façon dont ils affrontent ensemble la dureté de ces temps. On est ébloui par la qualité humaine de ce rapport, aux antipodes de l'égocentrisme et du narcissisme contemporain.Une incomparable leçon de poésie et de savoir vivre. On trouvera deux versions différentes en français de cet ouvrage de Shen Fu (沈復, Chen Fou) : "Six récits au fil inconstant des jours" de Pierre Ryckmans (Simon Leys) et ce "Récits d'une vie fugitive. Mémoires d'un lettré pauvre" de Jacques Reclus.Les deux sont recommandables. le titre est emprunté à un poème de Li Bai (Li Po) qui dit " L'univers n'est que l'auberge des créatures, et le temps, l'hôte provisoire de l'éternité; au fil inconstant des jours, notre vie n'est qu'un songe, et nos joies sont fugaces ..."
Shen Fu vécut entre 1763 et 1810.
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Ce merveilleux petit roman, qui se présente sous la forme d'un récit autobiographique, décrit les pérégrinations d'un lettré pauvre dans une Chine aujourd'hui disparue. Au centre de ce récit, la relation privilégiée avec sa compagne et la façon dont ils affrontent ensemble la dureté de ces temps. On est ébloui par la qualité humaine de ce rapport, aux antipodes de l'égocentrisme et du narcissisme contemporain.Une incomparable leçon de poésie et de savoir vivre.
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Un classique, paraît-il, de la littérature chinoise. Ce récit raconte la vie d'un intellectuel pauvre du XVIIIe siècle et celui de son épouse aimée mais malheureuse. Un livre court mais très riche et qui prend la liberté de ne pas être un récit purement chronologique. Lyrique.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La figure de la femme de Chen Fou, cette Tch'en Yun - ou Yun tout court, comme il l'appelle de son nom personnel -, est, en effet d'un type rare dans la littérature chinoise. Orpheline de père, élevée dans la gêne, elle avait dix mois de plus que son mari. Ils furent fiancés à douze ans, le 11 août 1775, par leurs parents et surtout par la mère de Chen Fou. La fillette était sa nièce, fille d'un de ses frères. Le mariage entre cousins germains était parfaitement admis en Chine : il était même préconisé depuis la haute antiquité, mais à la condition, comme l'a montré Marcel Granet, que les cousins fussent « croisés », c'est-à-dire qu'ils n'appartinssent pas à la même lignée agnatique et que leurs parents ne portassent pas le même nom de famille ...

351 - [Folio n° 968, p. 8] Préface de Paul Demiéville
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Incipit :
Je naquis pendant l'hiver de l'année kouei-wei de K'ien-long, le vingt-deuxième jour de la onzième lune. Le pays jouissait alors des bienfaits de la paix, et de plus je venais au monde dans une famille de lettrés qui vivait à Sou-tcheou auprès du Ts'ang-lang-t'ing ou "Pavillon de l'onde azurée". Aussi peut-on dire que le Ciel m'a été propice. Tong-p'o a dit : "Le monde est semblable à un rêve printanier qui se dissipe sans laisser de traces." Ne pas mettre mes souvenirs par écrit serait me montrer ingrat envers la Providence.
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Quand en été les lotus commencent à fleurir, les corolles se ferment le soir pour se rouvrir à l'aurore. Yun avait coutume d'enfermer une pincée de thé dans un sachet de gaze qu'elle plaçait à la tombée de la nuit au coeur de la fleur. Elle le reprenait le lendemain matin, et le thé ainsi préparé, à l'aide de l'eau de pluie réservée à cet usage, avait un parfum d'une exquise délicatesse.
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