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EAN : 9782234091153
448 pages
Stock (10/01/2024)
3.98/5   46 notes
Résumé :
Lorsque l'on vit en marge de la société, il suffit d'un pas pour basculer. Les jumeaux Julius et Jeanie ont toujours su qu'ils étaient différents. A 51 ans, ils habitent encore avec leur mère, Dot, à l'écart d'un petit village anglais nommé Inkbourne. Le cottage qu'ils louent depuis leur naissance les protège du monde extérieur. Dedans, ils jouent de la musique et chantent, dehors, ils plantent, cueillent et chassent ce dont ils ont besoin pour survivre.
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne suis pas près d'oublier le début de ce livre tout rose : L'incipit décrit une scène de neige qui recouvre de sa blancheur immaculée une chaumière que nous devinons assez précaire, comble les creux et les fissures, dissimule la végétation ainsi que le portail moisi, le poulailler, les cabinets, situés donc à l'extérieur, elle cache tous les signes de pauvreté mais aussi le précieux potager qui permet de se nourrir. Quelques pages plus loin, nous assistons au malaise et à la chute d'une vieille femme qui vit dans cette chaumière, chute qui lui sera fatale. Elle aussi sera recouverte de blancheur, d'un drap, qui va, comme la neige au dehors, ne laisser paraitre que les reliefs et les saillies, cacher les affres d'un corps vieillissant.
J'ai beaucoup aimé ce parallèle et ai trouvé cette entrée en matière exceptionnelle. Les derniers instants de la vie de Dot nous sont racontés avec pudeur et beauté. La découverte de son corps par ses deux enfants, deux jumeaux de cinquante et un ans, une fille, Jeannie, et un garçon, Julius, tout aussi prenante et touchante.

Immédiatement c'est la précarité et la marginalité de cette famille qui imprègnent l'atmosphère du livre. Les deux « enfants » n'ont jamais quitté leur mère. C'est elle qui décidait de tout et tenait les cordons de la bourse. Aucun des deux n'a fondé de famille, aucun n'a d'enfant. Nous comprenons que Jeannie ne sait ni lire ni écrire, ne travaille pas, surprotégée depuis son enfance du fait d'une grave maladie au coeur, et Julius trouve toujours quelques petits boulots à droite, à gauche, permettant de ramener un peu d'argent. Pour ne pas abandonner sa soeur malade, il n'a jamais quitté le cottage lui non plus. Au moment de la découverte du corps, depuis peu, l'électricité est coupée faute d'avoir été payée. Cette maison, dans laquelle ils ont toujours vécu, même après la mort accidentelle de leur père lorsqu'ils étaient enfants, est dans son jus, délabrée, à peine salubre, et en ce mois d'avril enneigé, particulièrement froide et humide. Pourtant c'est chez eux, une maison dans laquelle il y a tous leurs souvenirs et leurs habitudes, une maison dans laquelle ils aiment jouer de la musique et chanter, jardiner et chasser. C'est une vie certes simple mais heureuse, une vie saine et rurale.

« le jardin remonte peu à peu la pente de la colline, de telle sorte qu'en s'asseyant sur le banc qui la domine on contemple l'ensemble des bandes de terre, toutes les plantations, jusqu'aux pommiers et aux cerisiers derrière l'ancienne laiterie, et vers le chemin et le bois de hêtre au-delà. du romarin et du thym poussent près de la maison, de la livèche et de l'angélique, et en été du basilic et de l'estragon. En bordure ouest du jardin se trouve la cage de fruits remplie d'anneleurs du framboisier, de cassissiers et de groseilliers. le jardin est orienté au sud, à l'abri, et les plantations, qui n'ont jamais été aspergées de fertilisants chimiques ou d'insecticides, prospèrent dans ce sol limoneux ».

Livrés à eux même désormais, aussitôt la mort de leur mère va faire émerger d'angoissantes questions financières : alors qu'ils découvrent la petite caisse, dans laquelle leur mère déposait l'argent du foyer, vide, comment vont-ils payer le cercueil, la cérémonie de l'enterrement alors qu'ils sont sans le sou ? Et comme les soucis n'arrivent jamais seuls, les jumeaux découvrent que leur mère a des dettes, notamment vis-à-vis du propriétaire du cottage, ce qui est curieux car la famille a un « arrangement » avec lui, ils n'ont pas à payer de loyer.

C'est alors la dégringolade, l'expulsion, la débrouille, la honte…et ce fut un peu la baisse de mon propre intérêt de lectrice pour ce livre également, je dois avouer.
Autant j'ai aimé la façon de narrer leur vie dans une sorte de caravane trouvée dans un terrain vague, j'ai été touchée par les angoisses de Jeannie qui se bat pour trouver un travail, sa honte dans cette société où ne pas savoir lire et ne pas avoir de compte en banque marginalisent et stigmatisent, sa dignité et son courage, les dangers de ce mode de vie, j'ai été marquée également par Julius, déchiré entre la loyauté qu'il éprouve pour sa soeur et son désir de liberté et d'amour. Autant les secrets, lourds, de Dot, qui refont surface, ne m'ont pas du tout convaincue, j'ai eu du mal à leur accorder du crédit et cela a douché mon enthousiasme pourtant réellement éprouvé jusqu'à la moitié du livre.


Au moyen d'une écriture subtile et pudique, sans pathos ni sensationnalisme, sans manichéisme aussi, Claire Fuller nous raconte la très grande précarité dans l'Angleterre de l'après-Brexit. Si j'ai aimé l'ambiance du livre et les personnages auxquels je me suis attachée, je n'ai pas été pleinement convaincue par les secrets qui se révèlent au fur et à mesure du livre. J'ai trouvé qu'ils manquaient de subtilité étonnamment. Je termine ainsi ma lecture avec un avis quelque peu en demi-teinte. Néanmoins, pour l'ambiance, pour l'écriture, pour la façon de décrire la précarité et la marginalité, se livre vaut le détour !


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On a d'emblée de l'empathie pour les jumeaux Seeder, Jeanie et Julius deux grands enfants de 51 ans.
Ils mènent une vie simple et heureuse dans le fin fond de la campagne anglaise avec leur maman Dot. Sous l'aile maternelle, les journées coulent doucement entre culture du potager, chasse pour subvenir à leurs besoins puis se retrouvent tous les trois pour jouer de la musique et chanter. Cette existence frustre leur convient, bien qu'ils ressentent leur marginalité et le regard extérieur.
Plus de papa ? le voile se lève progressivement, il est décédé il y a environ trente-huit ans accidentellement ; de ce drame nait un accord tacite entre Rawson le riche fermier, propriétaire du cottage qu'ils habitent, et la maman, mais sur quelle base et pour quel motif ? Toujours est-il que même après la disparition du père ils peuvent continuer à habiter la demeure à titre gratuit.
Les deux femmes ont une santé délicate, le coeur fragile ; Jeanie se ménage, évite les efforts prolongés, de peur que la créature qui habite son coeur ne s'affole, quant à la maman, elle refuse de se soigner, car elle n'aime pas déranger, dépendre des autres, mais est-ce la seule raison ?
Un beau jour, ou plutôt un mauvais, Dot fait une attaque et chute lourdement sur l'angle en pierre de la cheminée. La mère poule n'est plus et les oisillons, bien qu'adultes, se trouvent bien dépourvus.
La carapace de leur oeuf cassé, le cocon brisé, ils se retrouvent seuls à faire face aux vicissitudes de la vie.
Et les nuages noirs ne tardent pas à s'accumuler. La misère financière, les-non-dits, les secrets entretenus par Dot tombent au même rythme que les factures. Julius trouve bien, par-ci, par-là, quelques petits boulots juste bons à payer un peu d'alimentation, même Jeanie trouve à s'employer à l'entretien de l'espace vert du bungalow d'une jeune femme, Saffron, qui malheureusement la rétribue en chèques, intouchables sans compte en banque et elle n'ose rien dire.
Jusqu'au jour où les propriétaires du cottage leur demandent 2.000 livres d'impayés pour les loyers, car il semble que le consensus entre Rawson et la mère ne soit que du vent. Nos deux grands-enfants
sont incrédules, jusqu'au jour où une bande de petites frappes vient les intimider et les menacer d'expulsion. Menaces qui se concrétisent, de plus sans ménagement.
Ils se retrouvent à la rue sans l'aide inopinée de Bridget, une des seules amies de sa maman, et son mari Stu. Mais ce ne peut être que temporaire car la promiscuité et les modes de vie sont trop différents.
Julius finit par trouver une caravane, au fond d'un taillis boisé. Habitat sordide duquel Jeanie, de guerre lasse, s'accommode. Mais là encore, les soucis les rattrapent.
Claire Fuller sait nous mettre mal à l'aise, installé dans notre confortable fauteuil, on a vite mauvaise conscience en tournant les pages de son roman. La misère et la vie précaire, dans lesquelles nos deux héros se débattent, deviennent presque palpables. Cela nous donne à réfléchir aux malheureux sans-abris, que de courage et de résilience pour vivre au jour le jour cette situation. L'auteure nous interroge, également, sur les non-dits au sein des familles qui peuvent se révéler dévastateurs et conditionner une existence.
Edifiant.
Merci aux Editions Stock de m'avoir permis cette lecture.
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Ils viennent de perdre leur mère, brutalement, dans le cottage vétuste qu'ils habitent depuis toujours. Ces orphelins décontenancés par cette disparition ont pourtant la cinquantaine ! Loin d'être autonomes, ils découvrent peu à peu l'ampleur de leur précarité. D'autant que le propriétaire du cottage leur réclame des arriérés considérables de loyers impayés. Sans le moindre sou vaillant, se pose même la question pratique de l'enterrement de leur mère.

Que leur a caché cette femme pendant toutes ses années? Que signifient les dettes qu'ils découvrent ? La misère les guette avec l'expulsion de cette maison qu'ils ont toujours connue et dont le jardin leur fournissait une maigre source de revenus. Jeanie a de plus une santé fragile, et toutes ses émotions risquent bien de lui être fatales. Alors que leur déchéance grandit de jour en jour, le passé de leur mère se dévoile peu à peu…


Dans une ambiance que ne renierait pas Ken Loach, on vit avec compassion la cruauté des événements qui détruisent peu à peu les illusions de ces deux personnages qui, bien qu'adultes sont toujours restés dépendants de leur mère. Jeanie ne sait pas lire et Julius n'a pas réellement de compétences professionnelles. Il n'y a que la musique, les instruments et les chants qu'ils interprètent ensemble qui suscite l'admiration de ceux qui les écoutent.

J'ai énormément aimé ce roman, dont l'atmosphère angoissante et le mystère qu'il cache maintiennent une tension sans relâche et une frénésie d'en connaître le dénouement. Sans compter la compassion suscitée par la malchance des personnages.

J'avais aimé Un mariage anglais, mais mais ce nouveau roman de Claire Fuller m'a encore plus séduite.

Merci à Netgalley et aux éditions Stock

448 pages Stock 10 janvier 2024
Traductrice (Anglais): Mathilde Bach
#TerreFragile #NetGalleyFrance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Lorsque meurt leur mère, le monde de Julius et Jeannie s'effondre. À 51 ans ces frère et soeur jumeaux vivent encore avec leur maman. Une vie entière auprès d'elle pour exploiter et protéger la terre nourricière du vieux cottage qui leur tient lieu d'habitation. Ce n'est pas un taudis mais celle-ci reste figée dans le temps, 50 ans en arrière.

Ils vivaient en vase clos pour conserver ce lopin de terre qu'ils considéraient comme leur paradis. Mais après le départ de la cheffe de famille, l'argent manque vite. Alors comment appréhender ce monde extérieur qu'ils ne connaissent pas ? La recherche d'un emploi, les formalités administratives, l'hyperconnexion actuelle : tout leur est étranger.

Sûrement parce qu'il est un garçon, Julius a été habitué à sortir et autorisé - même si rien ne leur a jamais été officiellement interdit - à avoir des relations extérieures ; ne serait-ce que pour ramener un peu d'argent en exerçant des petits boulots. Une initiation qui, maintenant que leur mère est partie, lui donne des velléités d'indépendance et de liberté.

Jeannie, quant à elle, ne souhaite qu'une chose : rester dans cet état d'isolement qui protège sa santé fragile. de toute façon, pour elle, ils n'ont pas les moyens financiers de voir plus loin que leur campagne anglaise.

Mais l'enterrement va déterrer des secrets bien enfouis et faire exploser les limites de ce cocon aussi protecteur que mensonger.

Un roman éblouissant de tendresse grâce à la plume sensible de Claire Fuller qui se fait sociale avant de se muer en intrigue psychologique. Une construction qui nous tient en haleine et nous impressionne par sa justesse.
Terre ou mère, qui est la plus fragile ?
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J'avais eu un ressenti mitigé concernant " L'été des oranges amères " , j'ai nettement préféré ce dernier roman de Claire Fuller.

de nos jours, Julius et Jeanie, jumeaux, cinquante et un ans, habitent encore avec leur mère, Dot, dans un cottage en mauvais état. C'est une existence précaire, faite de petits boulots pour Julius et de la vente des légumes de leur jardin pour les deux femmes. Jeanie, de coeur fragile, doit se ménager. Ils jouent de la musique en trio.

le lecteur est aussitôt confronté à la mort brutale de Dot. L'équilibre fragile est bien sûr bouleversé à partir de là. Et Julius et Jeanie vont devoir , en découvrant progressivement les secrets de leur mère, réorganiser leur vie plutôt mal que bien. Jeanie, peu préparée à changer un quotidien tranquille, en vase clos , s'inquiète de l'argent qui manque, Julius rêve de se libérer du joug familial...

Les personnages sont vraiment attachants. Leur vie difficile en marge choque et touche . On a envie qu'ils puissent trouver la force et le désir de changer leur destin. Ce dernier prendra un tour inattendu...

Une histoire que j'ai suivie avec beaucoup d'intérêt et d'empathie pour les jumeaux. A découvrir !

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critiques presse (2)
LeMonde
11 mars 2024
Une famille de marginaux à la croisée des chemins : la romancière britannique signe un surprenant portrait.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
11 janvier 2024
Dans un village anglais, un frère et une sœur quinquagénaires qui ont toujours vécu avec leur mère se retrouvent démunis lorsqu’elle décède.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le ciel du matin se dégage, la neige tombe sur le cottage. Elle tombe sur le chaume, recouvre la mousse et les trous de souris, lisse les ondulations, comble les creux et les fissures, fond en se posant sur les briques de la cheminée. Elle se dépose sur les plantes et la terre nue du jardin de façade, dessine un monticule parfait, comme moulé sous une tasse, au-dessus du portail moisi. Elle dissimule le toit du poulailler, ainsi que ceux des cabinets et de l'ancienne laiterie, laisse une fine couche sur l'établi et le sol, à l'aplomb d'une fenêtre dont la vitre est brisée depuis longtemps. Dans le potager à l'arrière de la maison, la neige se faufile entre les déchirures de la serre en forme de tunnel, le gel a saisi les plants d'oignons sur dix centimètres de profondeur et racorni les jeunes blettes.
Seuls les choux pommés de l'hiver précédent refusent encore de succomber et recourbent leurs grandes feuilles vertes sur leurs cœurs, vigoureuses, patientes.
(Incipit)
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"Vous savez ce que je n'oublierai jamais à propos de votre mère ?" l'interroge l'homme.
Julius fait non de la tête. Impossible de se souvenir de son nom à lui aussi.
"L'hiver, les matins où il gèle tellement qu'on en a les couilles pétrifiées, tellement froid que si on a le malheur de se mouiller les doigts, ils collent aux poteaux métalliques, Dot se pointait avec deux ou trois œufs durs dans les poches. Elle me les a passés une fois. Ils étaient chauds. Elle a dit qu'ils me tiendraient les doigts au chaud et qu'ensuite ça me ferait un casse-croute pour plus tard. Ça, c'est une femme avec la tête bien vissée sur ses épaules, je me suis dit. Une femme pleine de bon sens. Une femme bien".
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Soixante-dix ans d’inquiétudes – l’argent, l’infidélité, les petites trahisons – cessent d’un coup, et lorsqu’elle regarde sa main, elle n’arrive plus à dire où son corps finit et où commence celui de la chienne. Elles sont une seule et même substance, énorme et libre, de même que le canapé, le sol en pierre, les murs, la porte du cottage, la neige, le ciel. Tout est connecté.
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Elle ne l'avait sans doute pas exprimé aussi clairement, néanmoins le message que Jeanie avait reçu était que l'instruction, pour les gens comme eux – les pauvres, les paysans - ne ferait que l'arracher à la place qui était la sienne – la maison.
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Il est impossible de ne pas devenir ce que les autres croient que vous êtes.
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Videos de Claire Fuller (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claire Fuller
https://www.laprocure.com/product/1481604/fuller-claire-terre-fragile
Terre Fragile Claire Fuller Éditions Stock
"Voilà un roman qui m'a profondément ému. C'est l'histoire d'une fratrie, ou plutôt d'une famille qui vit dans un cottage anglais. On est dans la campagne anglaise. Et cette famille vit de pas grand chose: il y a un grand potager; de chasse, de jardinerie et aussi de musique, parce que la musique est très importante dans cette famille.On joue du piano, du banjo, on chante. Voilà. Dans la tristesse ou dans la joie, ils se rassemblent toujours avec la musique. Donc c'est un fil qui les relie pour toujours, qui relie cette famille et qui est vraiment très émouvant. Et cette famille, donc, vit ces deux frères et soeurs vivent; ils ont 50 ans; ils vivent toujours avec leur mère Dot et y vivent plutôt bien. En fait, ils sont assez pauvres, mais ils sont heureux. Ils vivent de ce qu'il faut. Sauf que, au début du livre, la mère meurt et cet équilibre ténu va basculer et ils vont devoir survivre. Je vous raconte pas comment. Il va se passer énormément de choses. On les suit avec émotion et ce sont des personnages assez bouleversants, même s'ils n'ont pas vraiment d'affinités le frère et la soeur, sauf la musique. Ils sont assez différents, donc ils vont réagir de manière assez différente. Et puis aussi, ils vont apprendre les secrets de leur mère qui va totalement les déstabiliser, également. On suit leur histoire avec émotion. C'est un livre que je vous recommande vraiment. On le dévore, on commence, on ne peut plus s'arrêter ce genre de livres. Un vrai bonheur de lecture" Marie-Joseph, libraire à la librairie La Procure de Paris
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