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La Triade irlandaise tome 1 sur 2
EAN : 9782382111727
412 pages
M+ éditions (31/08/2023)
3.84/5   38 notes
Résumé :
L'Irlande est une île belle et sauvage.
Ses filles lui ressemblent.
Quand les circonstances obligent Ciara McMurphy à revenir sur ses terres natales, en tant que policière, elle replonge sans plaisir dans un monde qu'elle avait oublié.
Celui des luttes indépendantistes.
Celui de la violence et de la folie qui se danse.
Celui où la mythologie celtique explique tout.
Le silence de ceux qui détestent la Garda Síochána (police i... >Voir plus
Que lire après La Triade irlandaise, tome 1 : Aughrus pointVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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sur 38 notes
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Un polar tout en finesse et un grand nettoyage de printemps.
La pêche est ouverte, vu la quantité d'appâts de nombreuses touches devraient mordre à l'hameçon.
Ciaran McMurphy est de retour au pays entre les vate, son redoutable ex mari, les fantômes du pays et quelques policiers pas très malins, ce n'est pas la joie mais notre Garda a du répondant.
C'est une enquête bien particulière où de nombreuses histoires s'entremêlent entre vengeance, retour sur les indépendantistes et recherche d'un livre mystique mystérieux de nombreuses fausses pistes et surprises nous attendent.
C'est un polar ou l'humour, les légendes, la magie, l'appât du gain et la violence dominent avec quelques cuites (redoutables pubs irlandais).
Une autre vedette de « Triade Irlandaise » est la pluie et quelle qu'elle soit les descriptions de l'auteur sont diverses et variées mais toujours belles car l'auteur possède une jolie plume poétique.
« le ciel dessine un ventre de mouton, rempli d'herbe et de flotte, très bas, comme souvent début mai quand la pluie vient de l'ouest. le vent s'évertue à limiter les dégâts et pousse de brusques rafales qui nettoient l'horizon. Un crachin dégouline des nuages. Puis, comme souvent en cette saison, le ciel s'éclaircit. Ici, le temps décide de tout : de la lumière, de la tristesse ou de la profondeur du vert des prés. »
C'est aussi la découverte de Gérard Coquet, un auteur à suivre. Son roman m'a apporté tout ce que j'aime.
Comme vous devez vous en douter j'ai adoré cette balade très mouvementée en Irlande et suis prête à repartir pour la suite. À votre tour de découvrir Aughrus Point.
Un grand merci à Babelio ainsi qu'à M+ éditions « le plaisir de lire » et c'est bien vrai pour cette masse critique.
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C'est un vent contraire aux autres lecteurs qui m'a repoussé des cotes irlandaises.
Je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire et j'en ai été navrée ...

Une succession de meurtres tout au long du récit fait remonter à la surface les conflits non enterrés entre indépendantistes et unionistes et leur lot de trahison et d'exécutions sommaires entremêlés de légendes celtiques et de sorcellerie avec la recherche d'un ouvrage complétant une série de livres censés délivrer un message .

L'héroïne de ce roman est une femme Ciara McMurphy, lieutenant à la Garda . Elle est envoyée par son chef dans son village natal, Clifden qui parait être l'épicentre des événements. Elle n'y est pas forcément bien accueillie la renvoyant à son propre passé avec ses blessures.

Si on est bien imprégné de l'ambiance du Connemara avec la pluie, le vent , les paysages magnifiques, la mer déchainée, les pubs etc... j'ai eu du mal à situer les différents personnages et à m'y reconnaitre au début du récit , je n'ai pas aimé , non plus , une certaine façon d'écrire de Gérard Coquet dans les dialogues entre les personnages avec la grossièreté en particulier de Ciara , une femme de caractère , qui m'a, non pas choqué mais fait faire une grimace de désapprobation devant l'excès de langage alors que lorsqu'il décrit un pays dont visiblement il est amoureux , il a un langage beaucoup plus poétique .

"Une rafale la gifle d'un peu de pluie et Ciara ferme les yeux. Quand elle les rouvre, l'eau , par ses reflets sur les pavés double le volume des maisons autour de la place. Pour elle , parce qu'elle est irlandaise, la pluie est un état d'âme . de l'impressionnisme à l'état pur . Turner devenu fou. Dans les tableaux du peintre, la pluie est au service du mouvement, l'accélère , exagère le vide . Monet et Picasso sont nés de la pluie de Turner. "

Je me faisais une joie de découvrir le complice de Ian Manoock sous le pseudo de Page Comann, un rendez-vous tombé à l'eau ...

Je remercie M+ Éditions et Masse critique
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Est-ce encore possible de se demander si Gérard Coquet est amoureux de l'Irlande ? Impossible d'en douter au vu du nombre de romans qui s'y déroule.
Ce dernier opus ne fait pas abstraction à la règle.

L'intrigue se situe à l'Ouest de l'Irlande, dans le Connemara - l'une des plus belles régions du pays et sans aucun doute la plus sauvage -
On y fait connaissance avec des personnages à la rancoeur toujours vive dont le passé et la mémoire sont remplies d'anciennes confrontations sanglantes entre catholiques indépendantistes, protestants unionistes ou tout ce qui ressemble de près ou de loin à un anglais.
C'est dans ce contexte d'actions militaires contre les unionistes et les anglais menées par l'IRA qu'a été élevé Ciara McMurphy dans un village à proximité de Clifden. Aujourd'hui lieutenant à la Garda, elle est chargée par son patron Art Grady d'une enquête délicate auteur de la mort d'un certain Liam Walsh tué d'une piqûre d'insuline. Un activiste unioniste impliqué notamment dans la mort de Jessica McCoy en 2001, treize ans plus et dont le père fera bientôt partie de la liste des suspects potentiels de la Garda .Jessica était également la meilleure amie de Ciara.
Un meurtre qui n'est que le signe annonciateur d'un futur massacre.

Ce qui est génial avec les livres de Gérard Coquet c'est qu'on ne s'ennuie pas une minute à la lecture de ces récits. Mélangeant ici enquête protéiforme qui plonge dans l'histoire mouvementée de l'Irlande contemporaine, des personnages plus vrais que nature et en toile de fond des paysages qui semblent inchangés depuis des lustres où l'eau et la tourbe joue les premiers rôles. En bonus il nous rajoute une couche de mythes et légendes celtiques qui ne sont pas dans la trame du récit qu'accessoire.
Difficile de ne pas s'attacher à certains des personnages et notamment Ciara qui joue les premiers rôles . Une sacré femme au caractère bien trempé et il en faut pour tenir tête à toute cette population masculine dont le cerveau est souvent localisé sous la ceinture …
J'ai également beaucoup aimé la tonalité de la prose qui sait trouver le mot juste et ne se prive jamais d'une bonne dose d'humour (irlandais?) quand cela est justifié. Si certains passages sont plus légers, le retour à une violence la plus brutale peut survenir sans crier gare…eh oui on est bien dans un roman policier, ne l'oublions pas .
Je recommande.
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La Double Chronique sur Collectif Polar
Quand deux Flingueuses ont lu le même bouquins et qu'iels vous offrent leurs 2 avis.
Jean Paul : Bonjour à toutes et à tous…
J'ai commencé ma lecture comme si j'avais entre les mains un roman “lambda”… Quelle erreur !
Dany : C'est le premier roman que je lis de Gérard Coquet, premier tome d'une trilogie annoncée et j''ai beaucoup aimé. Je l'ai rencontré en salon à plusieurs reprises et c'est avec beaucoup de fantaisie qu'il m'a parlé de son écriture. Il fait partie du célèbre duo d'écriture Page Comann avec son complice Ian Manook
Jean Paul : Au bout d'une cinquantaine de pages, je me suis rendu compte que si la “forme” était très agréable, sombre, pluvieuse et tourmentée, un meurtre pas-ci, un autre par-là, de la magie, des incantations, de belles descriptions des paysages, mais malgré une bonne dose d'humour, je me suis rendu compte que je n'avais pas saisi le “fond”, et que j'avais perdu l'intrigue du récit.
Stop, j'arrête tout.
Le mieux est peut-être de reprendre depuis le début, n'étant pas un spécialiste de l'histoire irlandaise ni des légendes celtes, surtout que les explications historiques et politiques sont assez présentes.
Dany : Gérard Coquet a deux passions : l'Irlande et la pêche à la mouche. Il nous convie sur un de ses terrains d'entraînement, la région d'Aughrus Point. Les habitants y sont taiseux, alcooliques, machos, toujours partagés entre loyalistes et unionistes. C'est au milieu de ce bout de monde que va se dérouler un véritable western.
Jessica, fille de Zach a été victime d'une balle perdue. Zach ne s'en est toujours pas remis quand treize ans plus tard, cinq meurtres expéditifs, dont celui d'un procureur, provoquent la panique dans la police. Zach semble être au coeur du drame. L'amie de Jessica, Ciara, est maintenant policière et fait partie des enquêteurs dépêchés sur cette affaire, au pays de la pêche à la mouche. Elle aura à approcher ses anciens alliés ou ennemis et même son ex-mari dans un contexte qu'elle n'apprécie pas particulièrement. Il semble qu'un mystérieux document à l'odeur de légende celte soit particulièrement convoité.
Jean Paul : Oui, j'avais bien vite ressenti la passion de Gérard Coquet pour le pays (et pour la bière aussi… mais ça reste entre nous !), certains mots m'avaient perdu.
Je reprends donc ma lecture.
Il a même fallu que je prenne des notes pour m'y retrouver parmi tous les personnages tous les plus improbables les uns que les autres. Mais ça y est, j'ai définitivement mordu à l'hameçon… et pas besoin de Duck fly, de Connemara Black, ni de Rusty Rat, pour cela !
Difficile de ne pas s'attacher à certains personnages, notamment Ciara au caractère bien trempé, et tout en ambivalence, qui mène l'enquête au sein de la Garda Síochána, la police irlandaise, et se retrouve sur les traces de son passé qui l'a fortement marquée, lui faisant revivre de vieilles rancoeurs.
Dany :C'est avec un humour certain et des mises en situation improbables que l'auteur nous initie à cette culture insulaire. Il arrive à nous faire sourire de tout !
Jean Paul : Les légendes et le passé tumultueux de l'Irlande ont la peau dure, pas facile de tenir sa place pour une femme, malgré les drames et les meurtres qui la suivent de près. Mais elle n'a pas dit son dernier mot !
Dany : de nombreux personnages risquent de vous perdre si vous n'y prenez garde en dressant la liste des protagonistes. Passé ce détail vous prendrez beaucoup de plaisir à être dépaysé, hors du temps et loin de la modernité, emporté par une intrigue très bien construite et pleine d'enseignements !
Jean Paul : Un polar haletant, très noir, à travers les mythes et les légendes celtiques, et surtout la découverte de l'écriture de Gérard, soignée, érudite et poétique à la fois, avec ce roman violent entre polar et mystères…
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Hécatombe en terre d'Irlande.

À Galway, deux meurtres éveillent les soupçons. Quel lien unit une jeune femme inconnue des services de police et un ancien agent double de l'UVF (Ulster Volonteer Force : groupe armé anti-catholique loyaliste) ?

Pour le comprendre, la lieutenant Ciara McMurphy est envoyée sur ses terres d'origine, à l'ouest de l'Irlande, là où, au temps de la lutte armée, sévissait le Connemara Black, un groupe armé de l'IRA.

Dans ces terres éloignées, les rancunes sont tenaces et les histoires de chacun étroitement liées à la lutte armée. Comment cette agente de la Garda (police irlandaise) peut-elle se (re)faire une place dans cette région totalement masculine (la femme n'étant présente que dans les fantasmes des hommes ) ? D'autant plus qu'elle a dû fuir son domicile, broyée par un compagnon violent...

C'est sans compter sur sa force de caractère, et son côté charretier. Dans ce polar à l'ancienne, la femme qui tient les rennes a finalement tout d'un homme. L'autre moitié, celle qui reste (en arrière plan), est sexy et soumise.

De la volonté d'être réaliste découle un enchaînement de violence verbale et physique. Et rares sont les moments de répit car même le récit du narrateur en est atteint. Les comparants sont d'une belle inventivité et surtout d'une rare vulgarité.

Les adeptes de ce polar à l'ancienne seront servis. Les multiples allusions sexuelles et rabaissantes pour la gente féminine ne sont évidemment pas ma tasse de thé mais il faut bien reconnaître que l'intrigue tient le lecteur en haleine et que l'on se prend finalement au jeu même si certains passages sont clairement écoeurants.

La censure et l'excès de pudibonderie n'étant pas mon fort, il est pourtant évident que ce livre ne peut pas plaire à tout le monde. Autant il regorge d'informations précieuses sur la mythologie et la politique irlandaises, autant il peut être catalogué dans ce qu'il y a de plus cliché dans le genre policier, qui heureusement a évolué.

Je remercie tout de même les éditions M+ et Babelio car il est essentiel de lire de tout pour juger mieux (surtout aujourd'hui !).
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
_ T'as lu les dossiers ? C'est quoi les... Badagoù Stourn ?
_ Non seulement je les ai lus, mais en plus j'ai fouillé. On dit Bagadoù pas badagoù et ce n'est pas Stourn, mais Stourm. Bagadoù Stourm, c'est du Breton, ça signifie troupes de combat. C'était une sorte de milice créée pendant la Seconde Guerre mondiale. Au début, ils s'appelaient les Strolladou Stourm, pour que les initiales soient les mêmes que celles des SS. À l'époque, les Allemands se servaient d'eux pour la mise en place d'un projet désigné sous le nom d'Opération Arthur. l'idée était d'apporter une assistance à l'IRA, en vue d'une éventuelle invasion de la Grande-Bretagne ; les Stourms servaient d'intermédiaires.
- Tu es en train de me dire que l'IRA couchait avec les boches ?
_ Pas toutes ses composantes, mais certaines, oui. Disons qu'avec les Stourms, ils étaient trois dans le même lit et ça n'a servi à rien : l'opération Arthur a foiré après la déculottée allemande à Stalingrad. L'invasion de l'Angleterre, via l'Irlande, n'était plus à l'ordre du jour.
_ J'imagine !
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Une rafale la gifle d'un peu de pluie et Ciara ferme les yeux. Quand elle les rouvre, l'eau, par ses reflets sur les pavés double le volume des maisons autour de la place. Pour elle, parce qu'elle est irlandaise, la pluie est un état d'âme. De l'impressionnisme, à l'état pur. Turner devenu fou. Dans les tableaux du peintre, la pluie est au service du mouvement, l'accélère, exagère le vide. Monet et Picasso sont nés de la pluie de Turner. Lorsque l'eau s'insinue dans l'échancrure de son pull, Ciara sent son corps retrécir pour l'inviter à se faufiler entre les gouttes. Sur le trottoir d'en face, l'averse gomme les vitrines des pubs. Les réverbères se tordent dans ses reflets. Alors , elle s'imagine dans un décor de polar, avec la pluie comme seul indice pour souligner le drame.
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_ Ouù veux-tu en venir, Zack ?
_ Je veux t'expliquer que je me suis battu avec, et contre, une structure que j'ai créée. J'ai participé à la gestion du système en espérant le voir évoluer vers la négociation, pas vers la violence. J'ai échoué. Après le cessez-le-feu de 1997, j'espérais pourtant que les choses rentreraient dans l'ordre...
_ L'ordre ? Quel ordre ?Vous n'avez su gérer les conflits qu'à coup de flingues ! Vos actions ? Vos exploits ? Des réponses merdiques à des provocations merdiques !
_ C'est pas faux.
_ Tu as raison, McCoy... L'histoire se répète et ta fille est morte, elle aussi, pour ces raisons merdiques.
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Doyle, plus blanc qu'un bidet, attend au volant, garé devant Bouge, ordonne-t-elle.
L'escogriffe met son clignotant, regarde à droite puis à gauche et démarre à la vitesse d'une limace, pendant qu'elle actionne le gyrophare et la sirène.
_ Putain, Doyle ! Grouille-toi ! T'as quoi comme infos ?
_ Un tracteur a réussi à extirper la bagnole de Casey du marécage. C'est une ancienne tourbière et le gros a eu un sacré coup de bol. Il a atterri dix mètres après la zone de drainage.
_ Il n'a rien ?
_ De la boue jusqu'aux oreilles, mais rien de cassé.
_ Et les deux corps retrouvés vers Lissoughter ,
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Des couleurs à rendre bègue un mouton. Cosy, mais avec des rayures dans tous les sens et une tapisserie surchargée de motifs de chasse et de cerfs qui agonisent sous les crocs d'une meute de beagles aux yeux exorbités. Accablée par tant de mauvais goût, Ciara se laisse tomber dans un fauteuil à l'assise monastique, hypnotisée par une reproduction ratée d'un tableau de Lawrence Alma-Tedema : les Roses d'Héliogabale. Sur la croûte, un groupe de femmes se vautrent dans un édredon de pétales devant les trognes paillardes d'une bande d'obsédés. L'auteur de ce chef-d'œuvre devait carburer au whisky pour accoucher d'une telle horreur.
_ Vous aimez ?
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Videos de Gérard Coquet (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gérard Coquet
L'année dernière, nous avions eu le plaisir de vous faire découvrir le procédé qui avait accompagné l'écriture de "Souviens-toi de Sarah" de Page Comann, désormais disponible au format poche aux éditions M+ Éditions Aujourd'hui, nous avons la joie de vous proposer de retrouver Gérard COQUET et IAN Manook Officiel alias Page COMANN qui vous présentent la création de leur nouveau roman écrit à quatre mains : "Outaouais"
Des côtes déchiquetées d'Irlande jusqu'aux immensités enneigées du Québec, le vent de l'Outaouais souffle ses tempêtes et ses blizzards. Les hommes se révèlent plus violents encore que la nature la plus sauvage. Larguez les amarres et chaussez les raquettes. L'Outaouais vous attend. L'amour et la mort aussi. Une écriture d'une irrésistible puissance romanesque #ianmanook #pagecomann #roman #Enquête #OUTAOUAIS #QUEBEC
+ Lire la suite
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