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Les enquêtes de l'Agent de Sûreté Lecoq tome 3 sur 5
EAN : 9782702497487
480 pages
Le Masque (05/03/2003)
3.75/5   62 notes
Résumé :
Un vol important a été commis rue de Provence, à Paris, au préjudice de la banque Fauvel. Or, deux personnes seulement connaissaient la combinaison du coffre duquel 300 000 francs ont été soustraits...
Après une enquête sommaire, la police arrête Prosper Bertomy, le caissier principal. Mais une seconde enquête commence, menée par l'inspecteur Fanferlot, surnommé l’Écureuil, qui découvre l'existence d'une mystérieuse jeune femme, Nina Gipsy, qu'entretenait le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Le dossier 113 (Alors qu'il y a un an je n'avais jamais entendu parler d'Emile Gaboriau, maintenant je m'empresse de solliciter ses oeuvres dès que Voolume les propose sur la plateforme Netgalley France ! Et pour cause, je sais que je passerai forcément un très bon moment d'écoute en découvrant les oeuvres d'époque du père du roman policier français, textes qui me transportent dans une France du XIXème siècle 😊

C'est la panique ce matin rue de Provence ! Un vol de 350 000 francs a eu lieu dans une des banques les plus réputées de la capitale. Pourtant, l'affaire semble simple car tous les indices mènent vers un seul et même coupable, Prosper Bertomy, le caissier principal. Néanmoins, malgré les évidences, le prévenu ne cesse de clamer son innocence et les agents de la sûreté ne remettent pas la main sur l'argent. le doute s'installe... le jeune homme a-t-il un complice, est-ce que celui-ci peut effectivement n'avoir pas commis les faits qui lui sont reprochés ? Ce n'était sans compter sur l'arrivée de notre cher Monsieur Lecoq qui vient en aide à l'inspecteur Fanferlot qui n'arrive pas à résoudre seul le mystère...

Troisième tome des enquêtes de l'agent de sûreté Lecoq, j'ai été contente de retrouver pour narrateur Frédéric Kneip que j'avais découvert dans L'affaire Lerouge, premier tome de la série. J'ai beaucoup aimé les voix et intonations que le comédien a su prendre pour rendre vivant le récit.

Même si j'ai trouvé quelques passages assez longs et semblant un peu dénués d'intérêt, finalement ceux-ci se révèlent être des clés importantes pour le dénouement de l'intrigue.

J'ai conscience de me répéter mais je ne peux que vous conseiller de découvrir les oeuvres d'Emile Gaboriau qui propose toujours de très bonnes enquêtes aux multiples rebondissements. Je tiens à remercier les Éditions Voolume qui a eu la très bonne idée de mettre en ligne les oeuvres de l'auteur en format audio car ça serait dommage de passer à côté 😉
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Mise à jour du 15 août 2023
Histoire : 5*
Narration : 2*

J'avais déjà écouté un livre lu par Frédéric Kneip et je n'avais pas le souvenir d'avoir été aussi irritée par ses intonations aussi appuyées et peu agréables pour figurer les personnages ! Mauvaise expérience pour un livre que j'aime beaucoup !!

* * * * * * *

Autant étude de moeurs du 19ème siècle que roman policier ce livre laisse la part belle aux personnages très détaillés.

Le héros d'Emile Gaboriau est Monsieur Lecoq, de la Sureté, passé maitre dans l'art de se travestir et se grimer afin de mener ses enquêtes incognito et confondre les coupables. Il excelle tant à ce jeu que personne ne connait son véritable visage derrière les lunettes d'or qu'il porte à la Préfecture. Craint et respecté, avec son réseau de connaissances et ses capacités déductives hors normes, il arrive à démêler le vrai du faux et à faire triompher la justice.

L'affaire qui nous intéresse est la disparition de 350.000 francs, une fortune, du coffre-fort de la maison de banque d'André Fauvel, financier reconnu sur la place parisienne. Seuls le caissier et lui-même connaissaient le mot de la combinaison et possédaient une clé.

Bien évidemment le caissier est accusé mais Lecoq tenant pour certain son innocence, enquête sous couverture et va mettre au jour une sombre machination qui prend racine à Beaucaire quelques 20 ans plus tôt, dans la haine farouche que se vouaient deux familles nobles voisines !

Après moult rebondissements tout est bien qui finit bien, les coupables sont punis, les innocents blanchis, l'honneur et la réputation saufs et restaurés.

Il est bien dommage que le nom d'Emile Gaboriau ait été passablement oublié dans les grands du roman policier, car il fut la source d'inspiration de Conan Doyle et je trouve que ses romans s'ancrent plus dans la réalité, ses enquêtes bien ficelées et qu'ils sont quasiment une peinture naturaliste de l'époque.

N'hésitez pas à vous lancer dans la lecture, la langue est belle et les oeuvres de Gaboriau sont dans le Domaine Public donc gratuits en format ebook.

CHALLENGE PAVES 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE XIXème SIECLE
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4e de couverture : vol et cupidité

L'enquête pour vol du contenu d'un coffre de banque révèlera comme mobile la cupidité mais aussi le fruit de manigances complexes.

VOolume
08/23
14H55
Un vol important a été commis rue de Provence, à Paris, au préjudice de la banque Fauvel. Or, deux personnes seulement connaissaient la combinaison du coffre duquel 300 000 francs ont été soustraits...
Après une enquête sommaire, la police arrête Prosper Bertomy, le caissier principal. Mais une seconde enquête commence, menée par l'inspecteur Fanferlot, surnommé l'Écureuil, qui découvre l'existence d'une mystérieuse jeune femme, Nina Gipsy, qu'entretenait le caissier... Fanferlot fait alors appel au redoutable policier Lecoq. Aux côtés de celui-ci, il remonte la piste d'une affaire infiniment plus complexe. Et nous voilà transportés des années en arrière, sous la Restauration, tandis que l'auteur nous dévoile une mystification d'envergure, historique autant que criminelle.
La biographie d'Émile Gaboriau (1832-1873) :

Avec la réédition de cet ouvrage proposé d'ailleurs en audiolib, je découvre un auteur inconnu pour moi jusque là. Et pourtant, Émile Gaboriau est un précurseur dans le domaine de la littérature policière.

Après avoir exercé divers métiers, été le secrétaire de Paul Féval qui l'initia au journalisme, il fut chroniqueur dans la presse. Son premier roman, L'Affaire Lerouge, publié en feuilleton, connut un immense succès. Avec M. Lecoq, héros de cinq romans, il a créé le premier personnage récurrent de la littérature criminelle et posé les bases de la méthode déductive des enquêtes policières. A ce titre, Gaboriau est considéré comme le père du roman policier. Il eut une influence considérable sur le développement du genre : Conan Doyle, qui l'admirait beaucoup et s'inspira de Lecoq pour créer Sherlock Holmes.

MON AVIS 
Livre audio 

Le livre en format papier compte plus de 400 pages, donc le format audio vous garantit une écoute de plusieurs heures.  Et notez qu'une interruption dans la lecture audio ne gêne pas la compréhension lors de la reprise, et ce même après plusieurs jours. C'est important.

Pour ceux qui savent l'apprécier, le style suranné de l'auteur intrigue, mais rend la lecture assez agréable. le vocabulaire soutenu, mais très abordable joue avec un langage précis et des phrases parfaitement construites dans le respect de la grammaire. J'ai remarqué des descriptions de mimiques ou des visages qui précise le réalisme des scènes.

Ainsi, la voix et la diction du narrateur sont tout à fait appropriées dans ce contexte. Ce choix s'adapte parfaitement au texte et à l'ambiance. de plus, il sait changer d'intonation pour marquer le dialogue entre différents personnages… En effet, je lui ai trouvé un timbre neutre approchant celle des anciens films si bien qu'on se retrouve complètement baigné dans le cadre rétro.

Un vol, des énigmes

L'intrigue nous rappelle le mystère de la Chambre jaune avec un coupable évident ou plutôt l'absence de coupable. Et pourtant, tout doucement, les doutes grandissent pour mieux nous captiver. Car l'enquête nous emmène dans des temps reculés, avec des secrets cachés. Et quand le voile se lève après tant d'années, ces mystères enfouis se révéleront en tout cas socialement logiques. Et au milieu de ces secrets, des chantages, des manigances et des manipulations psychologiques démontrent un art malfaisant au service de la cupidité. Et on appréciera le procédé utilisé par la police, les enquêteurs pour déjouer et comprendre l'auteur de ce crime. À coups de déguisement, et à force de prêcher le faux pour savoir le vrai, la vérité vaincra.

On pourrait qualifier ce roman de cosy crime. En effet, le crime inspiré par la malhonnêteté n'a rien à voir avec un homicide. Mais le coupable s'est fourvoyé dans un larcin dont les conséquences se répercuteront sur la vie de nombre d'individus.

Ce classique de la littérature policière mériterait beaucoup plus de lumière. C'est pourquoi je vous encourage à le découvrir .
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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La maison d'édition de livres audio Voolume semble avoir pris à coeur de ressusciter Monsieur Lecocq, héros d'Émile Gaboriau, enquêteur aux capacités de déduction hors normes et qui n'a rien à envier à Arsène Lupin ou Sherlock Holmes. Il aurait d'ailleurs inspiré ces personnages avant de sombrer dans l'oubli.
Après l'aventure sobrement intitulé Monsieur Lecocq, Voolume ressort des cartons poussiéreux une autre enquête du génial inspecteur de la Sûreté : le Dossier N°113.

Au départ, rien ne semble plus facile à résoudre que ce vol de 350 000 francs dans un coffre de banque dont seules deux personnes possèdent la clé. le banquier n'ayant a priori aucune raison de se voler lui-même au risque de ruiner sa banque et sa réputation, les soupçons retombent nécessairement sur son caissier principal, jeune homme à la vie quelque peu dissolue. Tant pis si celui-ci persiste à se déclarer innocent : c'est une affaire classée ! Mais l'affaire ne se classe pas si facilement, si ce n'est dans la pile des affaires non résolues, marquée du n°113... Car les preuves manquent pour inculper le caissier. Relâché mais non innocenté, comment pourrait-il rétablir son honneur ? L'étonnant M. Verduret, ami de son père, sera-t-il vraiment en mesure de l'aider ?

Ce roman part sur un pied beaucoup plus classique que Monsieur Lecocq : un classique "whodunit" avec deux suspects. Si le lecteur peut se laisser tenter un moment par le jeu du pouf-pouf-ce-sera-toi-qui-est-le-coupable, il se rend vite compte qu'il faut élargir la liste des suspects. Malheureusement, l'intrigue nous mâche un peu le travail en nous présentant assez rapidement des personnages plutôt louches. Dès lors, le fin mot de l'énigme ne réside plus tant dans "qui a fait le coup ?" mais "pourquoi ?" et, pour les plus curieux, "comment ?". Comme dans Monsieur Lecocq, le crime trouve sa source dans le passé. le récit des événements qui ont conduit à ce crime n'occupe pas un tome entier mais plusieurs chapitres censés être le rapport d'enquête de Lecocq mais qui tire en fait tant vers la littérature que l'inspecteur devrait peut-être envisager un changement de carrière... Heureusement, Émile Gaboriau a eu la bonne idée de laisser planer une petite phrase lourde de menace avant d'entamer ce long retour en arrière qui pourrait lasser le lecteur.
Émile Gaboriau a un vrai talent pour tenir son lecteur en haleine. Même quand le lecteur commence à entrevoir la clé du mystère, il a encore deux-trois questions sous le coude pour l'inviter à lire les autres épisodes du roman-feuilleton.
Cela dit, arrivé à la fin, ce roman ne laisse pas un souvenir impérissable. Notre héros y apparaît finalement peu. Ce n'est pas forcément un inconvénient lorsqu'on s'appelle Arsène Lupin mais Monsieur Lecocq a beaucoup moins de présence. Tout aussi arrogant et sûr de lui, il est moins sympathique. La révélation finale sur les raisons qui l'ont poussé à s'impliquer dans cette enquête aurait pu donner un peu d'épaisseur et de chair à ce personnage mais cela arrive très tardivement et tombe à plat. On comprend mieux pourquoi Lecocq est tombé dans l'oubli, contrairement à ses deux illustres successeurs.

En ce qui concerne la narration, je rejoins l'avis d'autres lecteurs de ce site. Je n'ai été ni emballée ni convaincue par les intonations que prend parfois le lecteur pour distinguer les personnages. Cela avait tendance à manquer de naturel. J'ai trouvé la lecture moins agréable que pour l'enregistrement de Monsieur Lecocq.

Merci à la plate-forme Netgalley et aux éditions Voolume pour cette découverte sympathique, même si elle était moins enthousiasmante que le précédent enregistrement.

Challenge XIXe siècle 2023
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Quand on aime les feuilletons du XIXème siècle, on ne compte pas les pages, surtout lorsqu'il s'agit d'une intrigue policière signée Emile Gaboriau.

Dans le Dossier n°113, pas de crime de sang mais une affaire de vol incompréhensible. A croire que jadis, un certain Gaston Leroux s'en inspira pour le mystère de la Chambre Jaune : une somme de 350 000 Francs (en 1866, c'est considérable) a été dérobée dans la caisse de la banque Fauvel alors que seuls le jeune caissier, Prosper Bertomy et le banquier lui-même possédaient la clé et la combinaison du coffre.

Naturellement, les soupçons se portent sur le jeune employé, d'autant plus qu'il entretient à grand frais une maîtresse et se disperse dans des cercles où l'on joue gros. Incarcéré, il bénéficie cependant rapidement d'un non-lieu, faute de preuves suffisantes … mais n'en est pas moins déshonoré, abattu, ne sachant vraiment pas à quel saint se vouer. Mais dans son malheur, il aura la chance de croiser le regard perçant de Monsieur Lecoq, l'infatigable, l'habile, le subtil et sportif agent de la Sureté … pour qui cette affaire s'apparente à un challenge. D'autant plus qu'il a un intérêt personnel à se mêler de l'énigme, mais de cela, on ne le découvre qu'à la toute fin …

Réunissant ses équipiers qui savent changer d'apparence presque aussi bien que lui pour mieux filocher les suspects, allant lui-même recueillir les indices aux sources des histoires familiales les plus anciennes, l'énigme sera résolue au prix de grands périls, non sans avoir mis au jour d'effroyables secrets.

Passée la difficulté, pour certains, de lecture d'une langue particulièrement soignée, le texte du scénario à multiples rebondissements s'apparente à celui d'un excellent thriller. Les nobles peuvent se montrer ignobles, les frères fratricides, les fils cachés de vrais arsouilles, les domestiques des agents doubles, les femmes admirables, même dans le péché. Je me vautre dans les crinolines et les parures de diamants qu'on n'hésite pas à mettre au clou, les scènes d'anthologie comme celle du bal costumé, les poursuites en fiacre de Paris au Vésinet, les traversées à la nage du Rhône en crue … un régal qui servirait de substrat à une série en costumes aussi haletante que le Comte de Monte-Cristo.

On admirera particulièrement les descriptions des personnages, de leurs réactions et de leurs émotions … La fin est heureuse, la vérité révélée par le policier omniscient, la fortitude de la jeune fille pauvre qui accepte de se donner en pâture au criminel machiavélique tombé fou amoureux d'elle magnifiée, et à la dernière scène, le pardon donné généreusement par le gentil banquier : la morale est sauve !
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
S'il ne méprise pas absolument l'espèce humaine, c'est que souvent, à côté d'abominations sûres de l'impunité, il a découvert des générosités sublimes qui resteront sans récompense. C'est que, s'il voit d'impudents coquins voler la considération publique, il se console en songeant aux héros modestes et obscurs qu'il connaît.
Tant de fois ses prévisions ont été trompées qu'il en est arrivé au scepticisme le plus complet. Il ne croit à rien, pas plus au mal qu'au bien absolu, pas plus à la vertu qu'au vice.
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La maison de banque André Fauvel, rue de Provence, n° 87, est très importante, et, grâce à son nombreux personnel, a presque les apparences d’un ministère.
C’est au rez-de-chaussée que sont situés les bureaux, et les fenêtres, qui prennent jour sur la rue, sont garnies de barreaux assez gros et assez rapprochés pour décourager toutes les tentations.
Une large porte vitrée donne accès dans un immense vestibule où stationnent du matin au soir trois ou quatre garçons.
A droite, se trouvent les pièces où le public est admis et un couloir qui conduit au guichet de la caisse principale.
Les bureaux de la correspondance, du grand-livre et de la comptabilité générale sont à gauche.
Au fond, on aperçoit une petite cour vitrée sur laquelle ouvrent sept ou huit guichets, inutiles en temps ordinaire, indispensables lors de certaines échéances.
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Le cabinet de M. André Fauvel est au premier, à la suite de ses beaux appartements.
Ce cabinet communique directement avec les bureaux par un petit escalier noir, étroit et fort raide, qui débouche dans la pièce occupée par le caissier principal.
Cette pièce, que dans la maison on appelle : la caisse, est à l’abri d’un coup de main, et presque d’un siège en règle, blindée qu’elle est, ni plus ni moins qu’un monitor.
D’épaisses plaques de tôle garnissent les portes et la cloison où est pratiqué le guichet, et une forte grille obstrue le conduit de la cheminée.
Là se trouve, scellé dans le mur par d’énormes crampons, le coffre-fort, un de ces meubles fantastiques et formidables qui font rêver le pauvre diable dont la fortune entière tient à l’aise dans un porte-monnaie.
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Quatre jours durant, Paris entier ne s’occupa que de ce vol.

Puis de graves événements survinrent un acrobate se cassa la jambe au Cirque, une demoiselle débuta sur un petit théâtre, et le fait divers du 28 février fut oublié.

Mais les journaux, pour cette fois, avaient été – peut-être à dessein, – mal ou du moins inexactement renseignés.

Une somme de trois cent cinquante mille francs avait été, il est vrai, soustraite chez M. André Fauvel, mais non de la façon indiquée. Un employé, en effet, avait été arrêté provisoirement, mais on n’avait recueilli contre lui aucune charge décisive. Ce vol, d’une importance insolite, restait sinon inexplicable, du moins inexpliqué.
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Chef-d’œuvre de la maison Becquet, ce coffre-fort a deux mètres de haut sur un mètre et demi de large. Entièrement en fer forgé, il est à triple paroi, et à l’intérieur se trouvent des compartiments isolés pour le cas d’incendie.
Une clé, petite et mignonne, ouvre ce meuble. C’est que, pour ouvrir, la clé est la moindre des choses. Cinq boutons d’acier mobiles, sur lesquels sont gravées toutes les lettres de l’alphabet, constituent surtout la force de l’ingénieux et puissant appareil de fermeture. Avant de songer à introduire la clé dans la serrure, il faut pouvoir replacer les lettres des boutons dans l’ordre où elles se trouvaient quand on a fermé.
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« L'affaire Lerouge », d'Emile Gaboriau c'est à lire en poche dans la collection le Masque.
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