Au démarrage, il y a une catastrophe annoncée et pour tenter de s'en préserver... un confinement.
Une fois la tempête passée sur Paris, il y a les regards tantôt hagards tantôt méfiants, pour certains l'espoir (ou l'attente) d'un monde nouveau.
Toute similitude avec une situation connue et vécue est bien-sûr fortuite, et s'arrête là!
Oui, car ils sont là.
Les nouveaux venus. Des êtres étranges et qui pourtant nous ressemblent tant. On ne les a pas vus arriver, on ne sait d'ailleurs pas d'où ils viennent (et donc où les renvoyer, parce que bon, on vient d'échapper à la fin du monde en gros, donc on ne va pas non plus subir une invasion, ou, pire, un remplacement!), et ils suscitent autant la crainte que la jalousie. Et puis, on ne sait pas bien non plus si c'est ils ou si c'est elles. Ah.
Oui, ce roman est original, et paraît peut-être même un peu fantasque mais... la profondeur du propos s'appuie sans modération sur la plume divinement sarcastique d'
Adèle Gascuel et sur toute la symbolique des comparaisons. C'est exquis!
Mais toute ressemblance etc. etc... on vous dit 😁
Ces Nouveaux Venus nous parlent de nous surtout, de ce que l'on traverse, et de ce qui pourrait nous attendre si l'on se contente de soupirer devant un certain modèle de société que d'autres aimeraient bien nous imposer.
Un livre à découvrir absolument et une autrice à suivre de près!
Un très grand merci aux superbes éditions Hors d'Atteinte pour leur confiance renouvelée ❤
《La phrase à retenir》
"On ne vivait pas nos vies pour rien, il fallait que ca reste quelque part. On prenait des photos, c'était plus pratique pour attester des expériences vécues, des amitiés, des corps étreints ; attester des rues, des trottoirs et des plages fréquentées ; de tout un tas de cases cochées dans le orogramme de la vie."