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Commissaire Léon - Volume double tome 1 sur 5
EAN : 9782714452740
448 pages
Belfond (07/06/2012)
3.69/5   31 notes
Résumé :
Le volume 1 du Commissaire Léon comprend les deux premiers titres de la série : Madame Édouard, adapté au cinéma avec Michel Blanc, qui incarne le commissaire Léon, et La Nuit des coquelicots.Madame Édouard Les cadavres de jeunes femmes disparues sont découverts ensevelis derrière des tombes de peintres célèbres. À chacun il manque l'avant-bras droit. Au cœur de l'affaire : madame Édouard... La Nuit des coquelicots Trois amies éméchées renversent une petite fille qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ma critique va faire tache parmi tous les avis positifs qui encensent les polars de l'écrivaine belge Nadine Monfils sur Babelio. Tant pis si je passe pour une "coincée", mais je dois avouer que ma première rencontre avec le commissaire Léon ne s'est pas passée sous le signe du coup de foudre.

Si j'ai pu apprécier un temps le burlesque de sa première aventure "Madame Edouard", avec sa galerie de personnages loufoques, la typicité du quartier de Montmartre, et l'incursion dans les intemporels cimetières parisiens (lieux que j'adore parcourir), j'ai totalement décroché avec "La nuit des coquelicots". J'ai eu l'impression que l'auteure voulait réunir en quelques pages l'univers de Frédéric Dard et celui de Stephen King. Si l'un et l'autre pris séparément sont incontestablement des références dans le monde littéraire, le cocktail des deux m'est apparu totalement indigeste. Cette lecture se solde donc par un 6/20.
Alors commissaire Léon, on se quittera là. Sans rancune ! de toutes façons, je ne pense pas être votre genre. Ah si, juste un conseil avant de vous quitter, pas de chocolat à Babelutte, vous allez le tuer et ce serait dommage, car au final, c'est lui le plus drôle...
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Une fois de plus, j'ai été emballée par la lecture des romans de Nadine Monfils ! Quel plaisir de découvrir ici d'autres personnages que Mémé Cornemuse, tout aussi attachants et drôles.

Madame Edouard : un superbe récit, aussi drôle que plein de tendresse, absolument parfait pour découvrir les personnages de cette série de nouvelles policières à l'humour absurde et grinçant. Que ce soit le commissaire Léon (juste parfait, entouré de son chien Babelutte et sa mère Ginette !), que ses acolytes policiers ou sa pétulante secrétaire, en passant par les habitués du quartier de Montmartre, on est enchanté et franchement amusé par cette galerie loufoque et attachante.
L'intrigue en elle-même n'est pas mal du tout, mais finalement, contrairement à des romans policiers plus "sérieux", mon intérêt n'a pas tant résidé ici dans la volonté de découvrir le coupable que de me délecter de chaque page de ce livre.

La nuit des coquelicots : récit plus sombre et plus trash que le précédent (ce qui constituent aussi d'autres facettes de l'écriture de Nadine Monfils), l'histoire en reste intéressante, et on a surtout un immense plaisir à retrouver les personnages du précédent volet. Il y a une vraie cohérence entre toutes ces nouvelles, et on suit l'évolution des personnages avec bonheur.
Même si j'ai eu un coup de coeur pour "Madame Edouard", "La nuit des coquelicots" constitue un récit agréable, drôle et torturé, qui fait passer également un excellent moment.

Un livre qui se dévore littéralement (impossible de le lâcher une fois commencé !), et qui change vraiment les idées ! Malgré (ou grâce à) son humour noir, Nadine Monfils a le chic pour ensoleiller mes journées : ) Je suis une grande fan !
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Je me suis tout simplement régalée avec ses personnages hors normes dans tous les sens du terme, Irma le travelo (qui m'a beaucoup ému, il, elle, enfin je l'ai trouvé très attachant(e)), Pinchon, allergique au modernisme, Nina la secrétaire plus intéressée par ses fesses que par son travail.

Mais la palme revient au commissaire Léon. Ici, point de flic désabusé, tombant dans l'alcool, la drogue ou autres joyeusetés pour oublier son quotidien. Non lui, sa marotte c'est LE TRICOT !! Eh oui pour se détendre le commissaire tricote, une maille à l'envers, une maille à l'endroit et tout marche droit. Faire des mailles le détend et l'aide à faire fonctionner ses petites cellules grises (Hercule Poirot si tu nous regardes).

Il tricote pour son chien qui n'en demande pas tant. Il trouve les « oeuvres » de son maitre affreuses ; le pauvret ne comprend pas ce qu'il a fait pour mériter un tel traitement.

Les enquêtes se suivent donc toutes seules, il y a toujours quelques choses qui se passent à chaque page. Bref on ne s'ennuie pas.

Et puis Montmartre est là aussi avec ses rues et ses quartiers qui font son charme, preuve de l'attachement de l'auteur.

Si vous voulez du rire, du suspense, de l'action et du tricot suivez les aventures du commissaire Léon.
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Ce livre regroupe les deux premières enquêtes du commissaire Leon.

Dans la première histoire, trois cadavres de jeunes femmes sont découverts tour à tour dans 3 des cimetières parisiens. Leurs corps mutilés (leur bras est coupé au niveau du coude) sont trouvés derrière les tombes de peintres illustres : Utrillo, Modigliani, Degas.

C'est surtout l'occasion ici de faire connaissance avec le commissaire Leon et sa fine équipe : son chien Babelutte qui ne le quitte presque jamais, Pinchon et sa femme jalouse, Bornéo et sa famille nombreuse et Nina Tchitchi, la secrétaire aux boucles d'oreilles si atypiques.

Cette enquête est aussi l'occasion de découvrir une galerie de personnages secondaires haut en couleurs, un peu loufoques mais sans jamais être ridicules, comme par exemple le travesti qui, après avoir connu son heure de gloire chez Michou, fait maintenant des ménages chez les petits vieux du quartier : Madame Edouard, Irma, qui donne son titre à cette première histoire. Sa fille, Marie, qu'il a retrouvée après des années d'absence, se retrouve mêlée à l'enquête lorsque son amie Carine disparaît sans un mot.

Malgré les meurtres, cette première histoire a un ton plutôt léger, à travers les dialogues mais aussi les rencontres avec des personnages improbables tel ce curé qui vole des trombones pour réaliser une statue de Jésus.

L'auteure aime le quartier de Montmartre et ses habitants, tous un peu hors-normes, et ça se sent.

Dans la seconde histoire, nous retrouvons quelques uns des protagonistes rencontrés dans la première enquête : le commissaire Leon et son équipe, sa mère, Ginette, les patrons du Colibri, bistrot où se rend régulièrement Leon, le curé, voleur de cure-dents (eh oui, il se diversifie)...

Mais le ton change radicalement. Une ambiance beaucoup plus sombre, voire même poisseuse et les quelques scènes un peu plus légères ne suffisent pas à atténuer cette sensation.

Une histoire de vengeance sanglante ou comment une seule mauvaise décision peut changer de façon dramatique la vie d'un grand nombres de personnes.

On comprend assez vite qui est coupable mais le suspens ne tient pas tant à la découverte de son identité qu'à l'interrogation : le commissaire arrivera-t-il à boucler son enquête avant qu'il ne soit trop tard ?
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Ma critique :
FICHE D'IDENTITE :
Prénom : Léon
Profession : commissaire
Nationalité : Belge
Age : 40 ans
Animal de compagnie : un chien prénommé Babelutte
Adresse : rue Robert Planquette, Montmartre
Signes particuliers : vit avec sa mère, Ginette, collectionneuse dans l'âme; fait du tricot en secret depuis qu'il a arrêté de fumer
Bistrot préféré : le Colibri de Jeannot
Collègues : Lieutenant Bornéo, père de famille nombreuse; Secrétaire Nina Tchichi, créatrice de boucles d'oreilles très originales.

Notre commissaire est à la tête des deux enquêtes que contient ce volume. Les intrigues de ces deux histoires sont vraiment très différentes, ce qui permet, lorsqu'on les lit à la suite l'une de l'autre, de ne pas avoir le sentiment de lire deux fois la même histoire, donc pas de redondance. Elles fonctionnent donc aussi très bien seules, et peuvent se lire indépendamment l'une de l'autre. Il y a des rebondissements, du suspens, brefs tous les ingrédients nécessaires à la confection de très bonnes histoires. Mais lorsque l'on connait l'auteure (j'ai pour ma part déjà lu Les vacances d'un serial killer et La petite fêlée aux allumettes) on peut s'attendre à être totalement emmené dans des histoires de meurtres où l'humour est lui aussi très présent! Ainsi, comme je m'y attendais, j'ai retrouvé un langage fleuri, très imagé, parfois grivois mais jamais vulgaire, et une écriture vraiment atypique puisque l'on a l'impression d'entendre les personnages parler! En bref, j'ai, encore une fois, beaucoup apprécié les histoires de Nadine Monfils! Je suis toujours surprise par les personnages qu'elle invente, à la fois drôles et fantasques, et la manière dont elle les insère dans des histoires qui ne le sont pas!
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Bornéo appréciait le calme des cimetières, pour lui les seuls lieux dans Paris, avec les jardins, où les gens ne couraient pas le portable collé à l'oreille. Ici, on retrouvait la juste valeur des choses, et les morts étaient là pour rappeler qu'il faut savoir s'attarder et goûter pleinement chaque minute de la vie. (...)
Le commissaire était toujours impressionné de se trouver dans cet endroit qui réunissait tant de personnages. Passer de Signoret à Oscar Wilde en saluant Méliès ou Édith Piaf lui semblait extraordinaire. Preuve qu'il n'avait rien perdu de son âme d'enfant. "Je serai mort le jour où plus rien ne m'enchantera", pensait-il souvent.
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Le commissaire Léon s'était mis au tricot quand il avait arrêté de fumer. C'était le seul truc efficace qu'il avait trouvé pour s'occuper les mains sans replonger dans la nicotine. Et bizarrement, cette activité "honteuse" avait eu sur lui un effet zen. Quand Léon tricotait, il se sentait envahi par une sorte de bien-être proche du nirvana. Et c'est ainsi qu'il avait pu dénouer bon nombre d'énigmes. Le tricot était devenu une passion pour lui, une passion d'autant plus forte qu'il ne pouvait s'y adonner qu'en cachette. Si quelqu'un avait découvert son secret, il serait devenu la risée de tout le quai des Orfèvres ! En revanche, tout le monde savait qu'il allait voir les putes de temps à autre, et ça, ça ne posait pas de problèmes. Le lieutenant Bornéo lui-même avait confié que ça le rendait plutôt sympathique à ses yeux.
- Un flic qui vit avec sa vieille maman, s'il va pas voir les putes, on croit qu'il est pédé.
- Et alors ? avait répliqué Léon.
- Alors, dans la police, on n'aime pas se faire enculer.
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Le nain prit la rue André-Antoine, salua les deux gros travelos aux bas résille déchirés, ficelés comme des rôtis de dindonneau dans leur jupe en latex. Ils avaient une tronche à jouer dans "Freaks". Léon attendit de se trouver dans l'impasse Germain-Pilon, pour coincer son olibrius.
- Bonjour ! Commissaire Léon ! J'ai quelques questions à vous poser.
- Ah oui ?
Il avait plutôt une bonne bouille. Des petits yeux vifs et pétillants, pas une tête d'assassin, pensa Léon. Mais il en avait connu, des serials killers à qui on aurait donné "le bon Dieu sans confection", comme disait sa mère.
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- Commissaire ! Commissaire !
Nina Tchitchi entra dans le bureau sans frapper. Elle paraissait dans tous ses états. Heureusement, le commissaire Léon n'était pas occupé à tricoter, il compulsait le dossier Raynart. [...]
- Je vous ai déjà demandé de ne pas entrer comme ça sans prévenir !
- 'Xcusez-moi, commissaire, mais il y a un drame affreux. Pinchon est coincé dans la photocopieuse.
- C'est une blague ?
- Pas du tout ! Vous connaissez sa maladresse avec tous les appareils modernes... [...]
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Les mains sous le menton, le commissaire Léon fixait le curé assis en face de lui. On le connaissait bien dans la maison ! Au moins une fois par mois, le vieux curé se faisait choper dans les grandes surfaces en train de piquer des attaches trombones ! C'était son truc à lui. Un jour, suite à une plainte déposée par un directeur de magasin qui avait vu son stock diminuer à vue d'oeil, la police avait fait une perquisition au presbytère. C'est ainsi que Léon avait découvert un jésus grandeur nature entièrement fabriqué avec des attaches trombones !
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