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EAN : 9782021529715
160 pages
Seuil (07/04/2023)
3.57/5   53 notes
Résumé :
Vous est-il déjà arrivé un soir de réveillon de croiser le père Noël égaré dans votre propre cheminée ? Ou vous êtes-vous déjà endormi dans votre petit lit douillet et réveillé quelque part entre Pitchik et Pitchouk étoilé et numéroté ? Non ? Alors réjouissez-vous car ce conte est pour vous. Une très vieille personne - de mon âge, c'est tout dire - me confia sous le sceau du secret la recette de ce conte de Noël à déguster chaud ou froid, été comme hiver, avec un th... >Voir plus
Que lire après De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux enfantsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Après « Jacqueline Jacqueline », titre rendant hommage à sa femme Jacqueline, décédée le 4 mai 2019, dans lequel il invitait le lecteur à contempler le vide laissé par celle qui venait de le quitter après presque soixante ans de vie commune, et après l'excellent conte « La plus précieuse des marchandises », qui sera bientôt adapté au cinéma, Jean-Claude Grumberg propose un nouveau conte débordant de poésie, de tendresse et de tristesse.

En invitant le lecteur à suivre les pas de Rosette Rosenfeld, une vieille dame qui croise tout d'abord le Père Noël dans sa cheminée Napoléon III avant de se réveiller dans une maison de retraite en plein COVID, Jean-Claude Grumberg se faufile dans les méandres de la mémoire d'une personne âgée et nous emmène de Pitchik à Pitchouk sans véritable fil rouge. Il nous parle de la cheminée dans laquelle le Père Noël trimballe les rêves d'enfants, mais également des autres cheminées…celles qui transformaient des êtres numérotés en fumée. Cette page sombre de l'Histoire, celle qu'il faudrait pouvoir effacer, mais qu'on ne peut absolument pas oublier, pour éviter qu'elle se répète. Celle qui hante l'oeuvre entière de l'auteur et qu'il enveloppe avec tant de délicatesse au coeur d'un conte construit sur l'horreur, chargé de tristesse, parsemé d'humour et porteur d'espoir.

« de Pitchik à Pitchouk » est une histoire qui a 80 ans, celle de vieux enfants, porteurs de la mémoire collective, qui se souviennent, incapables d'oublier. Piochant dans ce puit de souvenirs, empruntant le chemin de la mémoire, certes incertain et plus forcément cohérent, mais indéniablement touchant, bouleversant et surtout essentiel, Jean-Claude Grumberg suit un fil sans savoir où il mène. La voix d'une petite fille, sa nièce, vient d'ailleurs régulièrement le rappeler à l'ordre, au nom de la cohérence, mais finalement, peu importe, laissons le parler, il le fait si bien et aime tellement raconter des histoires, même s'il a du mal à les terminer.

Fils de déporté, chargé de souvenirs et porteur d'une histoire dont il se veut l'héritier, Jean-Claude Grumberg mêle passé et présent, témoigne et transmet, tout en abordant avec suffisamment de légèreté et énormément de respect des sujets douloureux et délicats, tels que la Shoah, la vieillesse, la solitude et le deuil. Après avoir rendu un superbe hommage à sa femme en écrivant « Jacqueline Jacqueline », il n'oublie d'ailleurs pas de saluer son ami Maurice Olender, éditeur décédé le 27 octobre 2022 à Bruxelles, qui lui non plus ne connaîtra pas la fin de cette histoire qu'il faut cependant raconter à tous les lecteurs, de 7 à 77 ans. Et quoi de mieux qu'un conte pour toucher un public aussi large, des plus jeunes enfants…au plus vieux. Ce conte est pour eux…pour vous, pour nous !

Merci Monsieur Grumberg !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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C'est de l'inconscience. Juste apres La plus precieuse des marchandises j'ai enchaine avec un autre conte de Grumberg. Et j'en sors foudroye, aneanti. Qu'est-ce que je m'imaginais?

C'est sous-titre: Un conte pour vieux enfants. Mais c'est un conte a mettre entre des mains jeunes, pas entre les mains de vieux comme moi. Il raconte une dame qui grimpe l'interieur d'une cheminee. Une cheminee Napoleon III? Une cheminee d'Auschwitz? Il parle de vieillesse, du sentiment d'esseulement apres la perte du conjoint de toute une vie, de l'incompetence a traverser les journees, de la detresse qui sourd a force de ressasser des souvenirs, du corps qui trahit, du ciboulot qui part en voyage. Et moi qui suis encore heureux a deux; qui n'ai besoin que d'une visite de maintenance annuelle dans mon garage hospitalier ou l'on me fait plus d'entretien que de reparations; qui arrive encore a perdre fierement au monopoly face a mes petits enfants, a concocter des billets extravagants pour une communaute de lecteurs bienveillants, je suis assailli par la peur. Peur du futur qui m'attend. Peur de perdre la tete. Peur de perdre pied. Peur de perdre interet aux autres, au monde, a la vie. de perdre interet a la lecture, a l'ecriture. de ne plus etre affole par des contes comme celui-ci. Affole bien que l'auteur s'escrime a y introduire de l'humour. de l'humour dans la perte. de l'humour pour l'amour.

C'est un conte a mettre entre les mains de jeunes a l'esprit ouvert. Pas entre les mains de vieux obnubiles par l'histoire et la memoire, ces deux faux-amis, comme moi. Il parle de haine irraisonnable qui conduit aux pires comportements d'hommes envers d'autres hommes, aux pires actions, impardonnables, aux noms imprononcables, pogroms, genocides. Des mots de malheur qu'on croyait applicables a une seule categorie de personnes, pour nous apercevoir qu'ils peuvent se gangrener et s'appliquer a d'autres hommes, en d'autres lieux, en d'autres temps. Affligeant? Je suis consterne. Et l'auteur choisit d'accoler dans son conte le sourire et les larmes, l'espoir et le desespoir. “Petit papa Noël Quand tu descendras du ciel N'oublie pas nos petits souliers… C'est alors qu'a surgi du brouillard du passe, parmi les nuages du present, une photo, une de ces photos en noir et noir qu'Isy ne voulait pour rien au monde que je voie, une de ces photos parues juste apres la guerre dans un journal yiddish. Entre un monceau de montures de lunettes et des ballots de cheveux coupes prets a etre expedies, se dressait une montagne de chaussures d'enfants : ballerines, bottines, galoches, miserables chaussures de ville, petits sabots, et meme quelques minuscules souliers vernis. Oui oui, petit papa Noël, quand tu redescendras du ciel, n'oublie pas leurs souliers, merci”. Et je suis foudroye. Mais je sais, je sens, que c'est un texte fait pour des jeunes, de plus jeunes que moi, qu'ils tirent un enseignement d'une memoire qui n'est pas la leur, qu'elle serve a quelque chose de bien, de mieux, cette memoire.

L'auteur, qui ne sait comment terminer son conte, finit par ecrire: “Ma mere me disait : A force de raconter des histoires de mort, la mort va finir par te rattraper et te prendre. Il semble que la Faucheuse ait choisi une autre tactique : s'acharner sur ceux que j'aime, pire sur ceux qui m'aimaient”. Et c'est peut-etre la ce qui me terrorise le plus, ma plus grande peur. Une peur de mon age. Une peur que de plus jeunes pourront comprendre, sinon ressentir.

Mais je me ressaisirai. Je surmonterai mes peurs. Je sourirai aux bons cotes de ma petite existence. Et j'essaierai de suivre ce qui est peut-etre l'ultime commandement de ce conte: aimer, aimer encore, encore aimer, pour ne pas tomber dans la barbarie ou simplement pour ne pas tomber. Et se souvenir. Et rappeler aux autres. Alors j'essaierai dans ce site de recenser des livres de la culture yiddish. Plus que ce que j'ai fait jusqu'a present. Et de la culture judeo-espagnole. Pour qu'elles vivent. Au moins virtuellement. Au moins dans ce qu'un vieil amateur comme moi racontera d'elles. Cela aussi sera memoire. Cela aussi sera sourire. Cela aussi sera vie.
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J'avais eu un coup de coeur pour" La plus précieuse des marchandises ". Jean-Claude Grumberg reprend ici l'univers du conte pour creuser les thèmes qui l'obsèdent: la déportation, la vieillesse, la perte des êtres aimés. Son post-face est d'ailleurs fort émouvant, évoquant son éditeur et ami, Maurice Olender, disparu juste avant la publication de ce livre.

Un conte pour vieux enfants, tendres et tristes. Où l'auteur s'amuse quand même à dénigrer son manque de cohérence au travers de l'intervention d'une petite-nièce espiègle, l'incitant à plus d'unité narrative.

Car, comme des poupées gigognes, les récits s'enchassent les uns dans les autres. Clin d'oeil aussi aux contes des mille et une nuits puisque l'auteur peine à trouver une fin.

le point de départ est un personnage touchant, Rosette Rosenfeld, fort âgée mais l'esprit bien alerte. Seule le 24 décembre, elle rencontre dans sa cheminée...le père Noël. Plus très fringuant, à vrai dire. Et...je ne vous raconterai rien de plus. Laissez-vous emporter par les souvenirs de Rosette, mêlés a ceux de l'auteur...

Je n'ai pas autant aimé ce conte, même s'il m'a émue, que " La plus précieuse des marchandises ": moins intense, moins puissant dans ses évocations. Mais on sent tout le poids familial ici encore , ce chagrin sourd des enfants juifs privés de leurs parents.
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Ce petit livre est un conte inachevé d'une grande tristesse!
J'y suis entrée en suivant madame Rosenberg dans sa cheminée et y ai rencontré par la même occasion, le père Noël ! Tout commençait fort bien,mais très vite,les souvenirs de cette vieille dame,bien difficiles à démêler de ceux de JC Grumberg,m'ont ballotée de vagues de poésie en cruelle réalité, au point de m'accrocher à la croyance du père Noël puisque Dieu est bien trop méchant et que le fait de ne pas exister ne le dédouane en rien de sa barbarie! Bon diou de bon dieu!
Et c'est difficile de suivre le courant,car les souvenirs n'obeissent à aucune chronologie si ce n'est celle du coeur. Avec madame Rosenberg, on ne sait pas trop si elle perd le nord ou le sud,ou si elle suit son étoile. La bonne ,cette fois! Celle qui guide son coeur et son histoire comme celle de J.C. Grumbert, pas la jaune! Pas celle qui a remplacé Laurel et Hardy par Hitler et Himmler ! Par petites touches désordonnées, J.C.Grumbert nous fait partager ,une fois encore,son chemin d'incompréhension face à la folie humaine, et c'est déchirant. Sa façon de mêler tragédie et naïveté, joie et chagrin,solitude et rêverie, à quelque chose de Prevert.
Je referme cependant ce conte en ayant le sentiment d'avoir posé mon regard indécent sur une blessure toujours à vif,que le présent est venu rouvrir alors qu'elle n'avait jamais vraiment guéri.
Il m'est impossible de noter un tel écrit.
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Le petit livre un peu décousu d'un ancien apprenti tailleur. D'un vieil homme qui mélange, au gré d'une plume sans discipline, les restes d'une enfance juive, d'un amour conjugal émerveillé, avec le souvenir de la découverte salvatrice des livres et de l'écriture.
« - Tu sais, je crois que tu n'as pas la fibre pour devenir tailleur pour dames. Va plutôt du côté des livres si tu vois ce que je veux dire. Tu vois ce que je veux dire ?
L'apprenti ne voyait pas mais fit comme s'il voyait. »
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Mademoiselle – le plus poliment possible et dans un yiddish impeccable –, mademoiselle, vous n’auriez pas envie d’échanger quelques mots de yiddish ?
Zina, comme piquée par une guêpe, se crispa d’un air offusqué, puis se retourna vers Baruch et lui demanda, brutalement et en yiddish :
- Et comment vous savez que je parle yiddish ?
- Mademoiselle, avec les yeux que vous avez, le sourire que vous offrez au monde, le visage que vos parents vous ont donné, si vous ne parliez pas yiddish, ce serait le plus grand des plus grands scandales sur terre !
Elle rougit, puis sourit, et lui dit :
- De quoi pouvons-nous parler ?
- Eh bien, je ne sais pas, de nous, de vous. Parlez-moi de vous, vous venez d’où ?
- De Pitchik.
- Non ? De Pitchik ! Moi je viens de Pitchouk !
Et alors ce fut comme s’ils s’étaient tombés dans les bras, comme s’ils se retrouvaient après une longue absence, une longue séparation, comme s’ils étaient de retour tous deux là-bas. Il faut dire que Pitchik n’est pas très loin de Pitchouk et que Pitchouk est très près de Pitchik. Enfin ça dépend. Si vous partez de Pitchik pour aller à Pitchouk, c’est plus long, ça monte, enfin… Il y avait eu un pogrom à Pitchik, et il y avait eu un pogrom aussi à Pitchouk. Ils parlèrent des pogroms. Peut-être était-ce le même qui avait eu lieu à Pitchik et à Pitchouk ? Ils parlèrent des corps abandonnés sur les trottoirs, des vitrines éclatées, des magasins pillés, des maisons brûlées, des synagogues et des cimetières profanés, et ils se rappelèrent, et ils se rappelèrent, et ils se rappelèrent…
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Deux flics à vélo passent, des hirondelles. Cette année les hirondelles ne font pas le printemps. Ils passent, pédalant en pères peinards, louchant sur nos étoiles en passant. Maman se lève.
_ il faut rentrer! Vite! Vite! murmure- t-elle.
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- Allô ? Oui ?
- Vous êtes l’auteur ? Chuchota une voix juvénile.
- Soi-disant, dis-je prudemment.
- Je viens de lire votre… Ça m’a semblé, comment dire, incohérent. Personne, personne, même un enfant de moins de cinq ans, ne pourra croire qu’une dame âgée comme votre héroïne puisse se glisser dans sa cheminée et s’agripper à une toile d’araignée quand le père Noël lui tombe dessus !
- Vous pensez ?
- Je suis sûre.
- Mais dites-moi, comment vous avez fait pour lire un truc que je suis à peine en train de finir ?
- Je suis la nièce de votre… Je lis tout ce qu’elle tape pour vous et c’est la première fois que je ressens un tel manque de cohérence.
- La planète Terre, cul par-dessus tête, se met à tourner à l’envers et à marcher à reculons, et vous vous me réclamez de la cohérence !?
- Justement !
- Justement quoi !
- Si la planète va comme vous dites, la littérature, elle, se doit de nous offrir un minimum de cohérence.
- Vous avez quel âge ?
- Douze ans, presque treize.
- Bon, écoutez, ce n’est pas pour me défiler, mais moi je n’ai fait que recueillir et mettre en forme – légèrement – le récit que madame Rosenberg…
- Rosenfeld !
- Non, Rosenberg, elle s’appelait Rosenberg, j’ai changé son nom.
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Jamais Isy n'a pu dire "je t'aime " à madame Rosenberg. Pourtant, depuis qu'il est parti, m'a-t- elle dit,elle n'a cessé d'entendre l'écho de tous les " je t'aime " jamais dits.
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Quant à vous qui lisez ce récit incohérent, si jamais vos pas vous entraînent à Bagneux vers la 91e division, arrêtez-vous un instant, ne serait-ce que pour poser deux trois cailloux signalant votre passage sur le marbre du caveau des enfants de Pitchik, Pitchouk et environs. Puis, prenez le temps de jeter un œil sur la haute pierre qui se dresse à côté du caveau. Sur cette haute pierre sont gravés, serré, serré, une foule de noms et de prénoms, dont ceux de Baruch et Zina, une foule de noms difficiles à lire, à écrire et à prononcer, seules traces de leur passage sur cette planète devenue incohérente. Ces noms gravés dans la pierre dure et froide sont, parmi des millions d’autres, les témoins de la barbarie des temps, de ce temps des cheminées qui les crachèrent dans les cieux à deux pas de Pitchik et Pitchouk.
Ce sont tous ces noms gravés sur tant de pierres et de murs qui nous empêchèrent, madame Rosenberg et moi, de croire tout à fait au père Noël et à la cohérence.
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Videos de Jean-Claude Grumberg (30) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Grumberg
C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous invite à rencontrer Jean-Claude Grumberg ce samedi 1er juillet dès 14h30.
Il assistera la veille à la dernière représentation de sa pièce La plus précieuse des marchandises, réalisée avec brio et justesse par le Théâtre le Public, et y rencontrera son public.
Jean-Claude Grumberg est le lauréat du Prix d'honneur Filigranes 2019 pour ce conte aujourd'hui joué dans le monde entier et prescrit dans les écoles. Il sévit avec succès dans le monde du théâtre depuis plus de 50 ans.
Scénariste et écrivain. J'ai eu la chance et le plaisir de le rencontrer en 2013 pour faire la promotion de son ouvrage hilarant et truculent Pour en finir avec la question juive. Depuis, nous ne nous sommes plus quittés.
De Pitchik à Pitchouk est une petite merveille, un bijou.
Voilà ce que j'écrivais en avril pour annoncer la sortie de ce conte pour vieux enfants :
« Tu es une source intarissable, tellement indispensable dans ce travail de mémoire que tu poursuis inlassablement , tellement et encore plus d'actualité aujourd'hui.
Tes écrits enjolivent notre quotidien et sont source de réflexion et de sagesse
Je sais combien te manquent Jacqueline et Maurice et tu l'écris avec beaucoup d'amour et de pudeur.
Tu es devenu un incontournable dans nos bibliothèques et je vous invite, TOUS, malgré la profusion de romans formidables parus ou à paraître, à lire et partager ce petit trésor disponible en librairie ce vendredi 7 avril. »
À samedi, Marc Filipson
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