La nuit tous les chats sont gris

C'est Jicé qui raconte – disons Jean-Claude, il préfère – et voilà son histoire : Jojo, enfin Georges, il fait le chat dans une pièce. Miaou, miaou, tout câlin qu'il est le minet, même qu'il ronronne de plaisir, oui oui, pensez, ça fait des mois qu'il attend un appel ! Neucepas.
Mais ce fut là que le ciel lui tomba sur la tête. D'abord, une bande de tennissés, Nike la marque, le reste il a pas pu voir, une bande de tennissés dis-je lui colle un revers un coup droit, lifté le coup droit, paf pif pof dans les roubignoles, et voilà notre maousse minou pas costaud la tête dans le caniveau et le moral dans les chaussettes. FRAICHEUR DE VIVRE.

Vous en avez assez de ce style pathétiquement pathologiquement patibulairement lourd ? Attendez, tendez tendez tendez ! le parigot titi, écrivain de son état, du comme ça il en a deux cents pages sous le coude, et le coude sur la table et la table sur ses pieds, poil au nez !

Donc, le sieur félin en est là de sa déprime naissante, il rit – Ha ! Ha ! Ha ! – il pleure – Bouh hou hou – ses entrailles lui font mal, il a envie de gerber – Beuarhk – c'est son double maléfique et vengeur qui monte escalade grimpe en lui, s'exprime dans sa gueule, entre eux deux c'est la luuutte finale. du coup il se brouille (l'écoute) avec sa dirge, se fait poto avec les condés, retape son buffet dans la salle de muscu et regarde les moustachus en coin. Ah ça, il est motivé Jojo, il va pas se laisser faire, Neucepas.

Il y en a qui suivent encore ? La vache, le courage… Récapépétulons. Je va pas vous la faire à l'envers, j'ai pas eu le blair fin en piochant cette nuit aux chats gris. Jicé est un boeuf qui mérite des baffes, son bouquin est bof, dire qu'il a signé des scénars moi ça me bouffe. Au secours, fuyons, mayday je dis, les femmes et les enfants d'abord, sauve qui peut et qui peut le plus peut le moins.
Le moins, c'est ça.

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