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EAN : 9782372580700
256 pages
Taurnada Éditions (07/05/2020)
3.6/5   248 notes
Résumé :
Contre une belle somme d'argent, quatre jeunes passionnés d'urbex sont mis au défi de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté. Ils vont relever le challenge, mais, une fois sur place, ils vont se rendre compte qu'ils ne sont pas seuls dans cet immense endroit abandonné… Et très vite comprendre qu'ils n'auraient jamais dû accepter cette proposition. JAMAIS !
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Critiques, Analyses et Avis (138) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 248 notes
Je suis passée par plusieurs phases tout le long de cette lecture, alors que je n'en attendais rien de spécifique, puisque je n'avais lu aucun avis, ni regardé la bande annonce.

Mais l'exploration urbaine des lieux abandonnés est un domaine que je connais bien, pour l'avoir pratiquée, il y a quelques années. J'aime m'imprégner de ces lieux glauques que l'être humain a soit par choix, soit par nécessité, décidé de ne plus entretenir, laissant ainsi la nature ou l'homme reprendre ses droits. Je connais cette sensation d'euphorie qui prend aux tripes, lorsque l'on découvre l'usine désaffectée dont parlent les potes, ou cette maison de maîtres en ruine, ces catacombes interdites ou certains tunnels de métro… Bref, sans rien attendre de particulier sur l'intrigue, j'en attendais un minimum, vu le titre.

J'avais une vague sensation que le fantastique allait croiser la route des protagonistes, finalement, il n'en est rien, cela n'aurait pas été si gave si le reste avait été à la hauteur.

Le prologue qui sert de base à l'intrigue, laisse peu de place à la découverte, puisque l'on comprend vite dans quelle direction l'auteur va se diriger. Il est assez visuel, sympathique, pose les jalons de l'aventure que vont vivre les personnages évoqués dans la 4ème. On s'attend à entrer rapidement dans le vif du sujet, pourtant, il faudra patienter jusqu'au chapitre treize pour que l'on se retrouve dans ce sanatorium désaffecté de Dreux qui existe bel et bien puisque le préambule prend sa source dans un fait divers bien triste qui a eu lieu en 2016, lors duquel un gamin de 19 ans a fait une chute mortelle de cinq mètres.

Les relations entre les protagonistes sont d'ailleurs vite posées, l'intrigue débute dans l'appartement d'un des couples. Était-il besoin de préciser que l'appartement parisien était loué par Chloé et qu'elle était assise près de Théo son « amoureux »… Je suis certaine que vous m'imaginez lever les yeux au ciel… Et l'entrée en matière donne l'impression de se trouver devant une mauvaise scène de théâtre, où le ridicule des mots laisse la place au ridicule des gestes.

Plusieurs constructions sont maladroites, notamment, dans cette phrase : « le regard chevillé sur le ruban de goudron en mouvement… « , Ou ici : « le bitume luisant… « Ou encore là « … La messagerie de leur site, désespérément orpheline d'une réponse à son envoi nocturne… »

J'ai aussi découvert, que l'on chevauchait de hauts tabourets, que l'on pouvait faire pivoter sa compagne vers soi et que l'on pouvait faire beaucoup de chose de concerts… Que l'on badigeonnait les cloisons de rayons lumineux (sous-entendant les lampes torches), qu'une pièce pouvait nous saisir au détour d'une cloison, que la sueur pouvait poindre sous nos aisselles… Bref, je vais m'arrêter là, car il y en a beaucoup.

Dommage, car l'auteur démontre à plusieurs reprises qu'il sait manier les mots, mais surtout qu'il a des connaissances linguistiques avec des mots recherchés qui font sens et pourraient donner corps au texte, mais deux lignes plus haut ou plus bas, on tombe sur des tournures maladroites qui cassent le rythme.

Concernant les personnages, ils manquent de construction et se ressemblent tous, même les fameuses ombres qui les traquent… Dommage d'ailleurs de ne pas avoir trouvé d'autres surnoms… Ombre 1, ombre 2… Comme si une paresse s'était saisie de l'auteur…

Alors qu'il arrive parfaitement à nous décrire une de ces ombres et à lui donner vie tout en la rendant antipathique !

Les couples manquent de crédibilité, les dialogues entre eux, sont creux et sans saveur, avec une pointe de fausseté qui m'a exaspérée. Les « ma puce », mon « grand bêta », même au coeur de l'horreur, n'ont aucun sens et n'ont pas leur place dans ce contexte. L'auteur, en réponse à l'un de mes commentaires sur Instagram me parle de parti pris dans la narration…

Je comprends que l'on puisse choisir tels ou tels mots, mais dans le contexte du livre, cela n'apporte rien et n'a pas sa place dans un thriller. Dans une romance tout au plus, mais dans un thriller, ça casse le rythme et c'est infantilisant.

L'auteur, dans un autre commentaire, sous un retour de lecture, parle de petits surnoms que l'on peut se donner dans la vie quotidienne… Sauf que dans la vie quotidienne, si je me retrouve en danger, je ne me vois pas utiliser des mots doux : « chérie, mon grand bêta, nous allons nous noyer… » Je dirais plus : « bordel de merde, on va se noyer! »

Les rires sonnent faux, comme si l'auteur avait du mal à leur construire une identité propre. D'ailleurs, aucun ne se démarque, même si l'auteur tente de présenter Fabrice comme le leader, cela ne matche pas.

Pour autant, la description qu'il fait du gardien du sanatorium, seul personnage dignement construit en si peu de phrases, démontre que l'auteur a cette capacité, lorsqu'il daigne élaguer et s'affranchir des images alambiquées et pseudo-poétiques, qui ne font qu'alourdir le récit.

Si comme moi, vous voulez frissonner, vous serez déçus. Comme on ne s'attache pas aux personnages, on ne s'angoisse pas pour eux non plus et franchement l'accent n'est même pas mis sur le glauque du lieu, puisque l'auteur se contente de décrire d'une manière succincte ce qui s'est passé dans ce sanatorium. Alors que son histoire est terrible…

C'est un texte qui aurait mérité plusieurs relectures et une correction plus poussée, qui fait davantage penser à un scénario qu'à un livre, les descriptions des lieux sont d'ailleurs très visuelles, ce qui montre que l'auteur a fait ses repérages et ses recherches.

Un sujet largement exploité au cinéma, qui ne laisse aucune surprise. On comprend rapidement la direction que l'auteur fait prendre à son quatuor, dont chaque personnage manque d'épaisseur.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Voilà un thriller au titre bien énigmatique pour ceux qui ne connaissent pas. Qu'est-ce que l'urbex? C'est l'exploration urbaine de lieux abandonnés désaffectés. Cela peut être d'anciennes usines, d'anciens hôpitaux… Si vous craignez la poussière, les araignées, les bruits et lieux étranges, mieux vaut donc vous abstenir de pratiquer cette activité qui connaît un certain succès depuis quelques années. Rien que sur Youtube, vous pourrez trouver de nombreuses vidéos de youtubeurs qui se sont spécialisés dans cette activité.

Revenons à nos moutons : « Urbex Sed Lex » est un thriller assez divertissant. En effet, je me suis laissée facilement prendre au jeu. Il se lit facilement, sans prise de tête inutile ou perte de neurones dans la résolution d'énigmes. Simple mais efficace. Les chapitres courts mettent de la tension dans la lecture et défilent très vite (voire, peut-être trop vite).

Si je veux être à 100% honnête, je dois malgré tout vous faire part d'un petit point faible. C'est le fait qu'il aurait pu être plus approfondi et donc, compter un peu plus de pages. En effet, l'ambiance des explorations urbaines nécessite la mise en place d'un décorum tout à fait particulier pour être crédible un tant soit peu. En 251 pages, c'est très court et donc, certains éléments ont pu passer à la trappe (notamment, au niveau des personnages ou des motivations des « méchants » par exemple). Attention, ce n'est pas une critique méchante et gratuite mais je pense que l'auteur aurait pu aller creuser encore plus son thème. Cela ne reste pas moins une bonne lecture pour ce mois de septembre.

Je remercie les éditions Taurnada pour leur confiance.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Pour ceux qui l'ignorent, l'urbex, terme issu de l'anglais « urban exploration », est une pratique qui consiste à explorer des lieux abandonnés, maisons, châteaux ou tout autre type de friches industrielles.

Ici, c'est à la découverte d'un sanatorium désaffecté du côté de Dreux que vont partir deux couples d'amis suite à un mystérieux mail d'invitation. Les couples sont invités à s'y rendre et laisser une preuve de leur passage contre une somme de 8000 € par personne soit 32000€ au total ! L'offre est alléchante et difficile à refuser mais sans doute un peu trop belle pour ne rien cacher….

Moi qui gamin adorais m'aventurer dans les vieilles maisons abandonnées et qui aime regarder des photos ou des vidéos d'urbex, je me suis vite laissé prendre au jeu et à une intrigue cruellement accrocheuse. Ajoutez à cela des personnages authentiques, une tension qui va crescendo et vous obtenez un thriller sans temps mort.

J'ai également beaucoup aimé la référence à un vieux film de la RKO mais là, je ne peux pas vous en dire plus sous peine d'éventer un peu le suspense.

Urbex Sed Lex de Christian Guillerme, entrez à pas feutrés et restez sur vos gardes, le moindre faux pas pourrait bien vous coûter cher…

Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Dura Lex, sed Lex. La Loi est dure, mais c'est la Loi. En l'occurrence, la dure loi de l'urbex. Dès le titre, tout est dit : Cette partie d'urbex s'annonce difficile mais, auréolée du mystère inhérent à cette discipline, elle se jouera jusqu'à son implacable terme.


Avant, j'aimais bien l'idée de ces visites clandestines de lieux désaffectés, où la nature reprend ses droits. Mais ça, c'était avant.
Avant, quand « Urbex, Sed Lex » pouvait encore être le cri de ralliement de quatre amis se retrouvant pour parcourir des lieux secrets, hantés seulement par de gentils fantômes : ceux de manoirs abandonnés, d'hôpitaux psychiatriques désaffectés, de piscines déplacées…
Avant, quand toute l'excitation de l'expédition tenait dans le simple interdit, le risque de se faire prendre, et surtout la préparation, l'exploration, l'imagination et les shootings souvenirs d'épaves industrielles revenant à l'état sauvage.
Avant. Avant qu'une poignée de dingues ne décide d'en faire autre chose, et que tout ne soit plus que sauvage barbarie.


Sur le site internet relatant leurs explorations, nos deux jeunes couples pour qui « l'urbex, c'est la loi » reçoivent un jour la proposition alléchante de participer à une sorte de chasse au trésor, un challenge d'exploration urbaine : L'organisateur leur propose 32.000 euros pour se rendre dans un sanatorium abandonné, y trouver des indices et taguer la réponse de cette chasse au trésor sur un mur.
Ok, beaucoup de morts accidentelles d'urbexers sont révélées, ces derniers temps. Mais pour des habitués, franchement, n'est-ce pas de l'argent facile ?
Ok encore, il s'agit d'une zone où les portables passent pas, c'est flippant. Mais les talkie walkie c'est bien aussi.
Ok enfin, c'est la nuit, ça demande un minimum de préparation. Mais ça ferait un super dernier défi pour nos deux jeunes couples, qui pensaient justement à raccrocher pour fonder une famille !


Non ? Qui a dit il y a un loup ? Oui toi au fond, gagné. Un loup qui change cette chasse au trésor en escape game grandeur nature. Et mère nature ne connaît qu'une seule loi : celle du plus fort !


*****

Arbalex, sed lex.
Comme dirait le roi Loth dans Kaamelott : ça ne veut rien dire, mais je trouvais que, dans le contexte, ça sonnait bien.


On passera sur le malaise un peu artificiel qui s'empare de nos héros lorsqu'ils trouvent bizarre de trouver leur premier indice… alors qu'ils étaient justement là pour ça.
On passera sur le fait que, même le dernier des crétins SAIT que les films d'horreur commencent TOUJOURS par des héros qui n'écoutent pas leurs mauvais pressentiments - et qu'il faut donc TOUJOURS les écouter !


On passera sur le fait que… Ah ben non, c'est tout. A part ça : Thriller court mais efficace, les pages se tournent toutes seules (malgré des dialogues souvent maladroits). L'ambiance est là, originale dans son contexte, anxiogène dans un décor qui s'y prête, sombre au coeur de cette nuit cauchemardesque… Notre incapacité à pourvoir rationaliser certains comportements malgré l'insertion de pièces passées du puzzle ajoute encore à l'horreur (et incite à mon avis à se poser des questions sur l'origine de ce problème de société). L'urbex, c'est déjà dangereux et mystérieux en soi ; alors quand une bande d'ombres prennent le concept en… main, la chasse (au trésor ?) prend le rythme des coeurs qui courent, courent, courent pour échapper à… à quoi ? à qui ? Y parviendront-ils ? Tous ? Dans quel état ?


Si vous le souhaitez, c'est à vous de prendre le relai, les amis.
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Vous connaissez la technique du pansement?
On tire fort un bon coup et on a moins mal? Eh bien je crois que nous allons essayer cette méthode pour ce retour qui s'annonce déjà compliqué.
Je viens vous parler d'un livre que j'ai failli abandonner à plusieurs reprises, un gros rendez-vous manqué, il s'agit de "Urbex Sed Lex" de Christian Guillerme.
Donc op, en avant je vais essayer de vous expliquer tout ça...

L'exploration urbaine est un sujet très intéressant et une activité vraiment passionnante.
J'ai eu l'occasion d'explorer quelques endroits bien sympathiques.
Alors, quand on m'a proposé ce livre j'étais déjà prête à sauter dans mes baskets, d'autant plus que la couverture est assez alléchante.

Dès le prologue j'ai ressenti une déception, car on devine bien vite dans quelle direction va s'orienter le reste du livre.
Le choix de la narration aurait pu être intéressant, seulement le style d'écriture m'a empêché d'en apprécier son contenu.

Puis arrive l'ennui et la solitude pendant 60/70 pages ce qui représente la phase de découverte des quatre personnages. Autant de pages d'introduction sur un roman qui fait dans les 250 pages c'est beaucoup trop long.
J'ai longtemps cherché le côté thriller de ce roman, car avant de rentrer dans le sanatorium on va assister à un amoncellement de dialogues plats, version adolescent et premier amour, le souci c'est qu'ils sont censés être adultes ce qui rend ces dialogues vraiment peu crédibles.

Les personnages ne sont pas assez travaillés, ils sont tous faits dans le même moule, sans signe distinctif à part des surnoms infantilisants à la "mon grand bêta".
J'avais commencé à relever tous les passages ou ce surnom ridicule est marqué puis j'ai abandonné car il est vraiment partout.
Je me demande qui dans la vraie vie dans une situation compliquée prendrait le temps d'appeler son copain "mon grand bêta"? Pourtant j'ai l'âme romantique, mais là il m'aura manqué de l'authenticité!
Les personnages je me les suis tous mélangés dès le départ, si bien qu'ils m'ont tous tapé sur le système et j'avais qu'une hâte c'est qu'ils y passent.
Les longs dialogues entre eux se passent notamment dans une cuisine où tout le mobilier est en alu brossé (frigo, tabourets) j'aurai préféré que les divers décors du roman soient plus travaillés et non en mode répétés.

Certaines phrases m'ont laissé perplexe et quelques pléonasmes assez gros pour me faire lever les yeux au ciel auraient pu être à mon sens, retravaillé avant l'édition.

Arrivé enfin dans le sanatorium le soufflé est resté bien plat, d'autres personnages vont faire leurs apparitions mais à part une appellation bien spécifique qu'ils se donnent entre eux on n'apprendra pas grand-chose de plus.
Et pour terminer j'ai eu encore un souci mais cette fois-ci avec l'épilogue qui ne m'aura pas apporté de petit plus et qui me laisse avec cette sensation encore une fois de recherche de thriller.

L'écriture assez simple en fait un livre qui se lit vite si on arrive à faire abstraction des détails. Je conseillerai ce roman à un public plutôt novice en lecture noire, ainsi, en première lecture les personnes y retrouveront un côté feel good/romance et pourront faire leur premier pas dans le thriller. Cependant si vous aimez les sueurs froides, l'angoisse, etc je pense qu'il ne sera pas fait pour vous.

Nous savons qu'un retour négatif suscite beaucoup l'intérêt et permet l'échange entre lecteurs.
Cet avis m'est propre, basé sur mon ressenti et rédigé en toute objectivité, je remercie les Taurnada Editions pour leur confiance même si malheureusement je connais ici mon premier flop avec cette ME que j'apprécie beaucoup.

www.lesmotsdelau.fr
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Cours.
OK. Reprends les bases.
Le souffle, point crucial…essaie de le réguler.
Concentre-toi et souviens-toi de cette phrase apprise par coeur, à tes débuts au footing : « Lors d’un effort, l’organisme détecte une demande en oxygène pour évacuer le CO2 et alimenter les muscles, il s’ensuit une augmentation du rythme cardiaque pour les nourrir en sang et bla-bla-bla… » Tu sens ton cœur s’emballait ? Oui ? Parfait, tu commences à trouver la bonne allure.
Accélère un peu maintenant, mais sans trop forcer, contrôle toujours ta respiration , pas le moment d’avoir un point de côté. Tu perçois l’air plus vif fouetter ton visage en sueur ?
Tes épaules, ne les contracte pas inutilement, tu vas te fatiguer et te crisper, laisse tes avant-bras légèrement fléchis. Voilà, maintenant accélère encore un peu la cadence, l’amplitude de tes foulées. Heureusement que tu portes tes chaussures de running et pas celles de randonnée, pas vrai ?
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Vous viviez tranquillement dans vos quotidiens étriqués, avec vos rêves formatés, vos petites envies, sans véritablement connaître la peur, la vraie, celle qui peut faire vomir, mais aussi celle qui rend vivant ! Et d’un seul coup… Boum !!! Vous vous retrouvez projetés dans un univers et dans un combat qui n’est pas le vôtre.
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Cours.
OK. Reprends les bases.
Le souffle, point crucial...essaie de le réguler.
Concentre-toi et souviens-toi de cette phrase apprise par coeur, à tes débuts au footing : "Lors d'un effort, l'organisme détecte une demande en oxygène pour évacuer le CO2 et alimenter les muscles, il s'ensuit une augmentation du rythme cardiaque pour les nourrir en sang et bla-bla-bla..." Tu sens ton cœur s'emballait ? Oui ? Parfait, tu commences à trouver la bonne allure.
Accélère un peu maintenant, mais sans trop forcer, contrôle toujours ta respiration , pas le moment d'avoir un point de côté. Tu perçois l'air plus vif fouetter ton visage en sueur ?
Tes épaules, ne les contracte pas inutilement, tu vas te fatiguer et te crisper, laisse tes avant-bras légèrement fléchis. Voilà, maintenant accélère encore un peu la cadence, l'amplitude de tes foulées. Heureusement que tu portes tes chaussures de running et pas celles de randonnée, pas vrai ?
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A l’extérieur, la masse compacte de la végétation ne laissait filtrer quasiment aucune lumière, mis à part quelques trouées où la lueur spectrale de la lune peignait d’argent les murs recouverts de graffitis. Au fil de décennies d’abandon, les buissons plantés lors de la création du site terminaient leur mutation en arbres robustes et touffus. Pas un bruit n’émanait de cette forêt comme pétrifiée. 
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Fabrice entra les composantes latitude et longitude sexagésimales dans un petit utilitaire de conversion afin de resituer un libellé « lisible ». La réponse quasi immédiate laissa Fabrice bouche bée : l'adresse correspondait à celle de la clinique Laennec.
« Je préfère ça, lança Carine en poussant un soupir de soulagement et en fermant les yeux. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé de suite à un abattoir ! Peut-être parce qu'à notre dernière sortie, nous étions tombés sur deux urbexers qui m'avaient parlé en long et en travers de celui de Rennes, avec force détails quant à l'odeur en particulier, et je m'étais dit que je ne serais jamais capable d'explorer ce genre d'endroit, surtout que je suis... »
Fabrice leva une main pour lui intimer le silence et fronça les sourcils en examinant l'écran de son PC.
« C'est marrant !
- De quoi, mon cœur ?
- Les coordonnées sont celles de la clinique Laennec...
- Oui, j'ai vu, et donc ?
- Eh bien, Laennec est le nom officiel du sanatorium de Dreux !
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« Transaction », la bande-annonce. Un thriller de Christian Guillerme.
Un site de petites annonces en ligne comme il en existe des dizaines.L'arnaque de trois amis, noyée parmi des milliers de bonnes affaires.Un individu dangereux qui sommeille au milieu des acheteurs potentiels.Quelle était la probabilité qu'ils se croisent ?Transaction… l'engrenage fatal est enclenché !
Roman disponible le 9 septembre 2021 (papier & numérique).
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