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Caza (Autre) Caza (Autre)Michel Deutsch (Traducteur)Sébastien Guillot (Traducteur)
EAN : 9782290172926
960 pages
J'ai lu (06/11/2019)
3.9/5   58 notes
Résumé :
Alors qu'il effectuait une mission de reconnaissance autour de la planète Tschaï, le vaisseau Explorateur IV a été abattu par un missile d'origine inconnue. Unique survivant du crash, Adam Reith découvre un monde d'une beauté et d'une âpreté sans pareilles, une terre d'aventures aussi dangereuse qu'attachante. Obsédé par l'idée de rentrer chez lui, le Terrien va traverser d'immenses et splendides paysages, rencontrer d'autres humains aux mœurs baroques et des extrat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Le Chasch. le Wankh. le Dirdir. le Pnume. Dans les éditions de poche, en J'ai Lu, des années 1970, ces quatre romans m'intriguaient, d'abord par leur titre et puis par leurs illustrations sombres. Mais je n'avais pas franchi le pas de l'achat. J'ai découvert Jack Vance sur le tard et ça m'a semblé logique de lire ce cycle en entier, d'une traite. Cette édition Tschaï, qui les rassemble, a été l'occasion de voir enfin ce qui se cachait derrière ces titres énigmatiques.

La très grande inventivité de Jack Vance se déchaîne ici aussi, avec peut-être moins d'humour que dans les autres cycles que j'ai lu de cet auteur (Les Mondes d'Alastor – La Geste des Princes-démons). Tschaï est une planète sur laquelle cohabitent ces diverses créatures, lesquelles ont chacune assujettis des humains à leur service. Adam Reith, le personnage principal de ces romans, venu de la Terre dans un vaisseau spatial échappe de peu à la destruction totale de celui-ci (et de ses autres occupants terriens). Il va devoir survivre et, comme il est très opiniâtre, chercher par tous les moyens à se procurer un vaisseau de retour. Il sera entouré de quelques amis fidèles, qu'il rencontrera par hasard. Malgré son apparence dépareillée, ce petit groupe restera soudé.

Je le redis, que d'imagination dans ces romans SF pur jus ! Effectivement, ils gagnent à être lus en suivant : il y a par exemple une fin très abrupte au « Dirdir ». La narration se poursuit directement dans « le Pnume ». L'histoire forme un tout, et Jack Vance ne s'est pas embarrassé à faire des rappels. Evidemment ces romans sont marqués par leur époque (années 60) : Adam Reith n'est pas saisi par le doute ou le renoncement, malgré ses nombreuses épreuves.

Je suppose que Laurent Genefort ne s'est jamais totalement remis de ces lectures : on retrouve des traces de cet univers de Tschaï dans son oeuvre : « Wangk » pour « Wankh », « Omale » pour « Onmale » …
J'ai passé quelques jours de pur plaisir de lecture avec cet omnibus. Mais pourquoi avoir attendu su longtemps !
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[EDIT] J'ai finalement repris la lecture de Tschaï, et je dois avouer que l'aventure devient plus plaisante dorénavant. le rythme a un petit peu accéléré, les liens entre les personnages prennent un poil plus d'épaisseur, et on en apprend également plus sur les diverses populations de la planète. Si certains défauts persistent malgré tout (notamment la résolution beaucoup trop facile de certains affrontements ou des coups de pouce trop faciles du destin lors de problèmes a priori sérieux à résoudre) je dois reconnaître que l'odyssée prend plus d'ampleur. Je monte donc la note de 2.5 à 3, et je reviens partiellement sur mon ressenti d'avoir eu entre les mains un livre pour grands enfants. Une fois l'introduction trop timide passée, environ 300 pages tout de même, le plaisir se fait de plus en plus ressentir et même des adultes connaisseurs de SF peuvent, je pense, y trouver leur compte [EDIT]


Difficile d'élaborer une critique en cours de lecture.
Je vais m'y essayer pourtant, puisque je suis parvenu au tiers de ces presque 1000 pages, et que je ne sais pas encore si je vais m'accrocher plus longtemps afin de les terminer.

Tschaï regroupe 4 livres parus à la fin des années 60 où Jack Vance narrait les aventures d'Adam Reith et des compagnons de route qui se joignirent à lui au gré des événements.

Adam y est, apparemment, l'unique survivant de la destruction d'un vaisseau d'exploration spatiale alors qu'une planète habitable était en observation. Catapulté sur la planète Tschaï, voilà notre homme aux compétences multiples (survie, langage, réparations, combat, soins, etc) aux prises avec les autochtones : diverses ethnies s'affrontent ici et, oh surprise, il semblerait que des humains ayant muté soient également de la partie. Mister Reith va chercher à récupérer la navette avec laquelle il s'est crashé sur Tschaï afin de revenir sur Terre. Mais le parcours sera complexe, les aventures tumultueuses, et les rencontres surprenantes.

N'y allons pas par 4 chemins, mais je l'ai déjà écrit en introduction à cette critique, je ne suis pas véritablement séduit par ce livre. Je reconnais volontiers l'imagination créative de l'auteur, sa capacité à élaborer un univers assez vaste et une réalité parallèle -futuriste- sympathique, ainsi qu'un rythme pépère apte susciter une certaine curiosité tranquille alors que les pages s'égrènent. La faune est originale, la flore n'est pas en reste, et il y a un je ne sais quoi d'assez "old school" dans cette longue histoire qui n'est pas déplaisant. C'est peu un mélange bigarré entre SF et Fantasy, une ode à la patience et à l'observation qui contraste avec le rythme effréné dont certaines oeuvres modernes ne savent pas se passer. Certains protagonistes sont attachants, certaines coutumes sont amusantes, et grosso modo les aventures d'Adam peuvent se suivre sans réel déplaisir.

Mon gros soucis c'est que je n'éprouve pas de réel plaisir non plus, et que s'y ajoute même une sensation d'agacement profond par moments. La plume de Jack Vance m'apparaît trop simple, voire simpliste, dans cette intégrale. Alors que l'univers créé a tout le potentiel d'un dépaysement total, les descriptions assez sommaires, le background atrophié des personnages, les rouages très basiques de ce monde a priori très complexe, les rebondissements prévisibles ou qui tombent comme un cheveu sur la soupe, viennent gâcher mon expérience. Trop souvent, alors qu'une tension arrive et qu'une tâche difficile se prépare, la solution pointe le bout de son nez beaucoup trop facilement. Je prends par exemple un affrontement entre Adam et les gardes d'une caravane qui sont décrits comme de redoutables guerriers. Il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour s'en défaire très facilement lors d'une rixe, alors que ces derniers bénéficient en plus de l'effet de surprise. Mais non, un ou deux coups de poings, un ami qui les tient en respect sans aucun détail sur leur joute, et le tour est joué : voilà deux gardes assassinés et le troisième qui file la queue entre les jambes sans demander son reste. Pour remettre dans le contexte cette scène est totalement incohérente avec l'aspect dangereux et menaçant des gardes, qui de plus participent à la protection d'une caravane dans des terres hostiles (on imagine donc qu'ils sont aguerris et assez sauvages). Or on est confronté à ce genre d'incohérence trop régulièrement. de plus j'ai l'impression que pour s'attacher réellement à un protagoniste il faut que celui-ci galère à surmonter les épreuves qui se présentent à lui, que le destin ne soit pas trop tendre avec lui. Ici quand Adam rencontre une créature monstrueuse ou un groupe violent et hostile, il sort son pistolet, balance une bonne rafale, et le voilà tiré d'affaires : c'est un peu trop basique à mon goût. Quant à la fascination d'Adam pour LA femme (cherche-t-il une Eve ?) elle est très archaïque : à peine sorti d'affaire après son crash, et prisonnier d'une tribu assez sauvage qui pourrait le réduire à l'esclavage, le voilà qui tente de séduire une belle villageoise, esclave, immédiatement émoustillée par cet étranger fougueux et sensuel (et dont Adam ne semble pas trop perturbé par la condition)... C'est terriblement cliché, très années 70, et fort peu crédible car Adam pourrait avoir bien d'autres préoccupations après s'être crashé sur une planète inconnue suite à la destruction de son vaisseau et avoir été fait prisonnier... Et je ne parle même pas du manque total d'empathie ou d'altérité du personnage principal qui ne voit en la femme qu'un perpétuel objet de désir.

Pourtant, nonobstant tous ces défauts (j'y ajoute une géographie et une géologie de la planète très simplistes/caricaturales), on a tout de même envie de savoir où et comment Adam et ses acolytes vont évoluer, qui ils vont rencontrer, et s'ils parviendront à leurs fins. Et je dois bien reconnaître également que l'univers de Tschaï, à la frontière de la SF et de la Fantasy, mi-techno mi-baroque, possède un petit truc qui le rend charmant, certes désuet mais pas totalement à côté de la plaque.

J'ai, finalement, l'impression que Tschaï est une SF pour grands enfants et pour adolescents, une bonne introduction à un registre pas toujours reconnu à sa juste valeur. Pour son univers fantastique original, et pour son côté aventure un peu daté, le livre reste dépaysant et pourrait satisfaire des personnes curieuses n'ayant pas besoin d'un souffle plus épique ou d'une plume plus élaborée pour s'attacher vraiment à cette histoire singulière.

Pour ma part je ne sais pas encore si je m'y plonge à nouveau ou si j'abandonne les héros à leur sort sans chercher à en savoir plus, c'est là le signe d'une oeuvre pas vraiment réussie, mais pas totalement ratée non plus.

Jack Vance reste donc, pour moi, un auteur dont je ne suis pas fan : j'avais un avis mitigé sur Emphyrio, sur La Mémoire des Étoiles, qui sans être des navets n'avaient rien d'extraordinaire non plus. Idem pour Tschaï, n'en déplaise aux fâcheux.

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Je vais être honnête je n'avais encore jamais lu de Jack Vance (oui je sais c'est vraiment moyen pour un fan de SF). Ont me vend pourtant cet auteur depuis très longtemps.
En passant chez mon libraire je suis tombé sur cette nouvelle intégrale et j'ai décidé de me lancer étant donné que c'est un des cycle les plus connu de l'auteur.

Tome 1 : le Chasch
Je dois dire que je comprend mieux tous les avis extrêmement positif que j'avais entendu sur l'auteur et aussi sur Tschai.
J'ai adoré ce premier tome de ce planète opéra ou on va suivre Adam Reith sur cette planète après le crash de sa navette spatiale.
Extraterrestre, humains réduit en esclavage, animaux sauvage. Sa vie sur Tschai ne sera pas de tout repos. D'autant plus que son but (forcément) va être de retourner sur terre.
Ce tome comme son nom l'indique va se concentrer sur la race des Chasch. Grand lézard belliqueux qui compte plusieurs sous espèce. le héros rencontrera Traz jeune humain qui l'aidera tout au long de son voyage. Ainsi qu'Anacho un homme Dirdir (une autre race de xenos de la planète) avec qui il délivrera une ville de tyran humain profitant de la misère des gens.
Un premier tome plus que convainquant. Mes amis avaient raison. Jack Vance c'est vraiment du bon!

Tome 2 : le Wankh
J'annonce la couleur de suite. J'ai moins accroché a ce tome. En même temps le premier mettait la barre tellement haut que c'était pas évident. Attention je l'ai adoré quand même mais je l'ai trouvé un poil en dessous.
Adam, Traz et Anacho vont décider de traveser la mer pour ramener Ylin ylan (un femme qu'Adam avait sauvé de prêtresse fanatique dans le tome 1) chez elle.
La traversé va leur donner son lot de surprise et de danger et Adam qui pensait trouver un vaisseau avec l'aide du père de la jeune fille va vite déchanter.

Tome 3 : le Dirdir
Excellent tome qui comme son nom l'indique va nous en apprendre plus sur les fameux potes (ou pas) d'Anacho. Les Dirdir. Qui pour passer le temps s'amuse a chasser les humains un peu partout mais aussi dans un endroit ou l'on peut trouver des sequins (la monnaie sur Tschai). Adam qui a besoin de beaucoup d'argent pour construire sa navette et ainsi retourner sur terre va bien entendu décider de se rendre la bas (oui. Il a de sacrée balls le Adam). Il va tuer les chasseurs Dirdir après qu'ils ai eux même tué les chercheurs de sequins humains pour s'emparer du magot. Forcément tous ses morts ne vont pas passer inaperçu et il va devoir en plus de ça devoir se rendre dans une ville Dirdir pour pouvoir fabriquer son vaisseau.
Autant vous dire qu'il va en voir de toutes les couleurs. Et qu'il va devoir être très malin avec ses deux amis si il va vouloir s'en sortir.

Tome 4 : le Pnume
coming soon
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Ah, bon sang, Tschaï !

Nous voilà aujourd'hui face à un monstre du planet-opera, genre pour lequel je suis absolument inculte, et plus généralement face à un monstre de SF, tant le nom de Vance revient régulièrement et son cycle en filigrane.
Moi, vous le savez, je suis pas un expert en SF. On dira que je lis pour deux tiers de l'horreur, et le reste se partage entre SF, fantasy et littérature générale ; même si cela se redistribue au fil des ans, mes lectures se diversifiant toujours un peu plus... Il en reste que des "experts", vous en trouverez pleins sur la blogosphère et que cette critique sera cantonnée à ce que j'en ai ressenti.
Et vous le savez, mon attitude face aux "classiques" est transparente : que le bouquin soit vieux de trois siècles, acclamé par des centaines de milliers de lecteurs, ma rencontre avec lui restera un face-à-face et donc, un mauvais bouquin, à mes yeux, un mauvais bouquin.

Sauf que "tschaï" n'est décidément pas un classique survendu et encore moins un mauvais bouquin.
On y suivra, à travers quatre courts romans, l'épopée d'Adam Reith, notre Ulysse moderne, qui s'étant écrasé sur une planète extra-terrestre fera tout ce qui est en son pouvoir pour rentrer chez lui.

Et nous voilà parti pour des centaines de pages d'aventure, menée tambours battant, aussi exotiques que téméraires. Tschaï est une planète explosive, une expérience exacerbée de la vie: tout y est extrême, des émotions aux coutumes de chaque race, des soleils couchants aux végétations luxuriantes. Si vous êtes avides d'aventure, vous en aurez pour votre argent.
Jack Vance a en plus la merveilleuse idée de ne jamais lâcher son héros. Vous vivrez ainsi les nuits passées dans les tavernes au bord de la route, les discussions banales avec un quidam, et ce pour une immersion totale. J'avais déjà fait cette remarque concernant les récits de Sapkowski, que je trouvais particulièrement intelligent lorsqu'il s'agissait de faire découvrir son lore, usant de détails a priori banals dans sa narration mais jouant beaucoup pour le travail d'ambiance. C'est la même chose ici.
Et quel héros ! Adam Reith est prêt à tout pour rentrer (littéralement à tout) et, pas de chance pour ses antagonistes, il est particulièrement débrouillard. Guidé, face à toutes ces races extraterrestres, par une humanité à laquelle il ne cesse de se rattacher et de promouvoir, il bravera les obstacles avec un courage et une malice qui feront frissonner le lecteur de plaisir à bien des reprises.

En fait, Tschaï, à bien des égards, aurait pu être un "sans-faute". J'ai une passion sans borne pour le divertissement, le "vrai divertissement", celui qui te fait détourner le regard de tout le reste.

Et "tschaï" était un sans-faute... Jusqu'au dernier tome, "Le Pnume".
Franchement, fait chier.
"Le Pnume" est tout ce que n'est pas "Le Dirdir", troisième et meilleur tome de la saga. Ce dernier tome est extrêmement poussif, ajoutant une longueur très malvenue à l'intrigue générale, et cristallise quelques défauts de l'auteurs repérés ici ou là dans les tomes précédents. Franchement, pendant 100 pages Adam va se demander si oui ou non il se taperait l'ado avec laquelle il s'échappe, c'est hélas un peu cringe.
De la même manière, quelle tragédie de clôturer la saga avec si peu d'émotions ! Si on sait que Vance, du moins dans Tschaï, n'est pas dans la débauche sentimentaliste, il serait complètement faux de ne pas lui reconnaître quelques scènes touchantes. Mais cette fin de saga est tout de même très machinale, très déshumanisée, ce qui est quand même un comble face à la morale de cette histoire...

Bref, "tschaï" est réellement un texte fondateur. C'est excellent.
J'aurais pu faire une critique exaltée, mettre un 5*/5, mais hélas le dernier tome sent très sévèrement la croquette, et ça fait chier...
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J'ai lu Tschaï de Jack Vance dans cette édition intégrale de 2019. Tschaï, c'est 4 novellas de Planet Opera écrites entre 1968 et 1970 et dont la traduction française a été révisée en 2016. C'est pour moi la découverte de cet auteur que je n'ai encore jamais lu, tant en SF qu'en Fantasy J'ai fait cette lecture majoritairement en audiobook.

Alors qu'il effectuait une mission de reconnaissance autour de la planète Tschaï, le vaisseau Explorateur IV a été abattu par un missile d'origine inconnue. Unique survivant du crash, Adam Reith découvre un monde aussi beau que dangereux. Obsédé par l'idée de rentrer chez lui, le Terrien va traverser d'immenses et splendides paysages, rencontrer d'autres humains aux moeurs baroques et des extraterrestres belliqueux, vivre mille péripéties, perdre ses certitudes et trouver l'amitié.

Ce roman est présenté comme un des tout premiers Planet Opera jamais écrits et je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pas l'avoir lu dans ma jeunesse, lorsque j'ai découvert la Science-Fiction En effet, ce fut une lecture / écoute plus que mitigée !

Tout d'abord, parce que, lu en 2023, je n'ai bien évidemment pas ressenti le côté précurseur de ce roman. J'ai déjà lu un certain nombre de Planet Operas et je n'ai rien trouvé de bien original dans celui-ci, tant dans la construction que dans l'intrigue en elle-même. de plus, même si le worldbuilding est riche, il l'a été peut-être un peu trop et j'ai eu bien du mal à retenir et visualiser les formes de vie extra-terrestres et les évolutions des humains présents sur cette planète.

Mais ce qui m'a le plus dérangé, c'est le manque de développement psychologique des personnages et le manque total d'attachement que j'ai ressenti pour le personnage principal, Adam Reith dont je n'ai pas aimé le comportement à tendance colonialiste sur cette planète étrangère. Sans parler du traitement de la femme qui, pour le coup, correspond à la réalité des années 60...

Je tenterai de relire Jack Vance en Fantasy car cela reste un auteur reconnu pour son oeuvre. C'est tout simplement un mauvais timing pour celui-ci.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le jour suivant apparurent le long des rives des arbres d’une hauteur considérable, qui formaient d’improbables silhouettes contre le ciel bistre. A midi, l’embarcation s’était enfoncée dans une véritable jungle ; sa voile pendait, flasque, l’air était lourd d’une odeur de bois humide et de pourriture. De bondissantes créatures arboricoles ne cessaient de passer d’une cime à l’autre ; plus bas, dans la pénombre, voletaient des papillons-mousseline, des insectes suspendus à des sphères pâles, des créatures aviaires qui semblaient nager dans les airs avec leurs quatre ailes soyeuses.
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Nous avons capté ces signaux alors que nous étions à deux cent douze années -lumiere:ça fait donc deux siècles qu'ils ont étés émis.
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- Comment sont les gens qui habitent les gouffres ? Hospitaliers ?
- De gens ? Tu veux rire ? Quelques pysantillas, des kors rouges sous chaque rocher, des oiseaux-présages. Et avec beaucoup de malchance, vous risquez même de tomber sur un sauvruel.
- Il s’agit là d’une région sinistre, à t’entendre.
- Et comment ! Mille kilomètres de chaos ! Et pourtant qui sait ? Là où le lâche n’ose s’aventurer, le héros peut trouver la gloire. Allez plein nord, et cherchez-y l’ancienne route qui rejoint la côte – attention, il ne doit en rester qu’une trace à peine visible. Et n’oubliez pas de vous mettre à l’abri au crépuscule ; des molosses nocturnes hantent cette terre désolée !
- Tu nous as convaincus, dit Reith. Nous repartons vers l’est.
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Le glisseur se mit à trembler de plus belle, tandis que du coffret de bois noir multidentelé fixé sur le côté du moteur s’échappaient de petits grincements. « Problème de corrosion, expliqua l’Homme-Dirdir. Due à l’action électromorphique qui s’exerce sur lui depuis un siècle, voire davantage. Je crois qu’il s’agit d’une copie du propulseur Heizakim Bursa, qui n’a jamais donné satisfaction et que les Dirdir ont abandonné il y a deux siècles.
- Tu penses que c’est réparable ?
- Comment pourrais-je le savoir ? J’ose à peine y toucher. »
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A l’Auberge de la Steppe morte, Reith se frictionna avec de l’huile, du sable doux et des cendres tamisées. Après s’être rincé à l’eau claire, il se promit une chose : le savon ferait partie des premières innovations qu’il apporterait au peuple de Pera.
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Vidéo de Jack Vance
Extrait du livre audio « Madouc, Lyonesse, T3 » de Jack Vance, traduit par E.C.L Meistermann et Pierre-Paul Durastanti, lu par Marvin Schlick. Parution numérique le 30 août 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/madouc-9791035410391/
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