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Les désastreuses aventures des orp... tome 11 sur 13

Brett Helquist (Illustrateur)Rose-Marie Vassallo-Villaneau (Traducteur)
EAN : 9782092517581
353 pages
Nathan (06/05/2008)
3.92/5   358 notes
Résumé :
Cher lecteur.
A moins d'être une bernique, une anémone de mer ou un bernard-l'ermite, sans doute préfères-tu éviter les excès d'humidité saline. Las ! Engloutis dans un océan d'inforatune, les orphelins Beaudelaire n'ont pas le choix, de la recherche vaine d'un objet disparu à un champignon mortel, un poulpe d'acier et une salade du chef infiniment douteuse. Après des années consacrées à relater les malheurs de l'infortuné trio, je me sens moralement obligé d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Un tome onze meilleur que les précédents, même si nous sommes loin, pour moi, d'arriver à une histoire qui arrive à maintenir mon intérêt. Encore une fois, je poursuis l'histoire uniquement pour savoir comment cela va se terminer. Et je me dis, qu'à ce point, j'aurais peut-être simplement dû lire le dernier tome...

On retrouve le schéma habituel : "rescousse", adultes incompétents, retour d'Olaf, sauvetage in extremis, aucune réponse à nos questions... Mais ici, il y a quelques variantes qui font que l'on a moins l'impression de revoir pour la onzième fois la même chose. Cette énième aventure, qui se passe cette fois-ci dans les profondeurs abyssales, est toutefois trop complexe se perdant encore dans des diatribes sans fin. le cycle de l'eau n'aura plus aucune secret pour vous, mais en ce qui concerne l'histoire, vous n'avancerez point. Non, vous serez même perdus avec l'apparition de V.D.C. à tout va, qui commencent sérieusement à être pénibles. Cela en devient même risible, car on ne sait toujours rien de concret sur V.D.C. et que toutes ces "traductions" nous font tourner en bourrique.

Les passages explicatifs, de tout et rien, sont toujours aussi pompant et ennuyeux. Je me demande d'ailleurs si la cible, les jeunes lecteurs, accrochent vraiment à cela. On a souvent l'impression d'être pris pour des idiots et cela coupe le récit bien trop régulièrement. Les adultes sont encore une fois des andouilles, qui ne lâchent rien et abandonnent les enfants, et restent cloîtrés dans des habitudes absurdes. L'emprise de Carmelita et Esmée sur Olaf est grotesque et pas crédibles, et toujours aucune réponse en vue !

La seules chose qui m'a redonné un tout petit espoir, est l'arrivée d'un personnage à la fin, qui va peut-être nous amener quelque part (dans tous les sens du terme !) Mais... Non, ne crions pas victoire trop vite !
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Un tome rythmé, en mode course contre la montre. les Orphelins Baudelaire se retrouvent confiné dans un sous-marin VDC, à quelques jours du prochain rendez-vous, en quête du sucrier et avec un empoisonnement fongique qui touche l'un des leurs. Autant dire qu'ils ne peuvent se permettre de chômer et doivent à nouveau mettre toutes leurs astuces à profit pour se sortir des guêpiers où ils se situent. Antépénultième tome, peu de révélations, encore beaucoup de questions. Beaucoup de frustrations, forcément. Enfin, une fin qui donne envie de lire la suite dans la foulée pour qui ne connaît pas.

Challenge Trivial Reading VI
Challenge Séries 2020
Challenge Pavés 2020
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Et je continue mon avancée dans l'histoire des orphelins Baudelaire que nous avions laissés, au tome précédent, dans une situation fortement inconfortable (ça semble être une habitude me direz-vous !)

Cette aventure-ci se passe cette fois au fond de l'eau, ou plus précisément dans un sous-marin dans lequel les enfants Baudelaire ont trouvé refuge suite à leur dernière mésaventure. Pour une fois, les enfants semblent avoir trouvé un allié, quelqu'un de leur côté, déterminé à les aider. Ou du moins, à aller dans le même sens qu'eux, c'est-à-dire contre Olaf et sa clique. Ceux-là sont d'ailleurs assez peu présents puisqu'une bonne partie du livre (plus de la moitié si mes souvenirs sont bons) se passent sans qu'on n'en voit un pointer le bout de son nez.

Niveau intrigue, nous avançons dans notre enquête sur les VDC (quoiqu'assez lentement, l'auteur semble bien décidé à garder un maximum de suspens jusqu'au bout). Nous avons également droit à une grosse révélation sur l'un des personnages (mais chut, je ne vous dirai pas lequel). Et nous apprenons beaucoup de choses sur le cycle de l'eau… Enfin, apprendre est un bien grand mot. Disons que le narrateur nous « bassine » avec son histoire sur ce fameux cycle de l'eau, qui revient régulièrement, comme un leitmotiv. Il s'en justifie d'ailleurs et cette justification reste dans la même veine que toutes les distractions que Lemony Snicket peut trouver pour nous dissuader de continuer notre lecture.

Parce qu'il est toujours là, Lemony, bien évidement. Et il continue à nous dire que lire ce livre est une mauvaise idée. Il n'en démord pas ! (et il a tort). Quant à Lemony en lui-même, c'est qu'il nous intrigue de plus en plus le bonhomme ! Plus on avance dans notre lecture des différents tomes, plus ses sempiternelles digressions nous en apprennent un peu plus sur le personnage et plus on a l'impression qu'il doit avoir un lien avec VDC, avec les enfants, avec le sucrier. Mais là encore, le mystère plane et nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre. Et attendant, sa narration est, comme toujours, un véritable régal dont je ne me lasse pas.

Ce fut encore une chouette lecture, aussi agréable que les précédentes et j'ai hâte de découvrir la suite.
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Après avoir échappé au comte Olaf et tenus pour responsables de ses méfaits, les trois enfants Baudelaire sont enfin réunis ! Mais leurs mésaventures continuent sur une luge transformée en radeau, malmenée par un fleuve bouillonnant.
Sauvés in-extremis par le Queequeg, un sous-marin commandé par le capitaine Virlevent, Violette, Klaus et Prunille ont alors l'agréable surprise de rencontrer des amis de la confrérie secrète, le VDC, et ennemis du conte Olaf. Ils apprennent aussi qu'ils ont une quête commune, à savoir… la recherche d'un sucrier.
A bord, le capitaine Virlevent les embauche et distribue les rôles. Violette assistera sa belle-fille Fiona, une mycologue, Klaus lira les cartes des marées et bébé Prunille se chargera de la cuisine.
Un peu de répit ? Oh que non ! Très vite, voilà que Prunille est entre la vie et la mort pour avoir mangé une amanite et que le comte Olaf se manifeste à bord de son sous-marin, genre poulpe tentaculaire géant, en les faisant tous prisonniers.

« Yap-yap Esculape ! »… Comme l'écrit Lemony Snicket, depuis la mort tragique de leurs parents, la roue de la destinée ne tourne que dans un sens, un cycle très infortuné…
Vont-ils s'échapper ? Vont-ils enfin élucider tous les mystères ?… Soupirs !!! Les eaux sont dangereuses et les profondeurs encore plus.

Cet épisode est une déception. Il ne résout rien, il est une énième aventure malheureuse qui ne surprendra pas le jeune lecteur. Une trame assez brouillonne, déjà lue, et beaucoup de complexités, l'histoire n'est en fait qu'une transition qui mène vers les derniers tomes.
On apprend quand même une chose ! L'auteur rabâche presque à tous les chapitres que le cycle de l'eau repose sur trois phénomènes : évaporation, précipitations, ruissellement.
A suivre !
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Encore un bon cru des "désastreuses aventures des orphelins Baudelaire", même si je dois l'avouer j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans : abandonnés sur leur radeau dans un cours d'eau déchainé, notre trio est recueilli par le sous-marin "le Queequeg", dans lequel il trouve de précieux alliés... S'en suivent : des aventures à la "20000 lieues sous les mer", des champignons venimeux, une grotte sous-marine et surtout plein d'interrogations supplémentaires... ainsi que le style littéraire à répétition, qui ne cesse de nous mettre en garde contre la lecture de tant de malheurs, mais bon, on a compris, c'est super lourd... J'ai également bien peur que nos questions ne trouvent que peu de réponses dans les 2 derniers livres, mais bon, on va les lire quand même !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les quatre explorateurs se répartirent l’espace, attentifs à rester à distance respectable du bataillon médusoïde. Les trois ou quatre heures suivantes les virent passer le sable au crible de leurs doigts gantés, et examiner chaque découverte à la lumière des deux lampadaires. Chaque secteur inspecté révéla d’intéressantes trouvailles, mais aucun des quatre chercheurs ne poussa de grand cri.

Violette découvrit entre autres un beurrier, une jolie longueur de câble électrique et une étrange pierre carrée gravée de messages en trois langues, mais pas l’objet de leur quête, si bien qu’elle demeura muette. Klaus découvrit une provision de cure-dents, une petite marionnette à gaine et un anneau en métal mat, mais pas ce qu’il avait tant espéré trouver, si bien qu’il ravala un soupir. Prunille découvrit deux serviettes de table pur lin, un écouteur de téléphone ébréché et un verre à vin élégant, mais fêlé – et, lorsque la benjamine des Baudelaire ouvrit la bouche enfin, ce ne fut pas pour pousser un grand cri mais pour proposer simplement :

— Snack ? Autrement dit : « Et si nous prenions un petit en-cas ? »

Sans attendre la réponse, elle ouvrit la boîte de crackers et le pot de beurre de cacahuètes qu’elle avait dénichés plus tôt...
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Si vous envisagez une carrière de scélérat - ce qui, je l'espère, n'est pas le cas -, il est plusieurs qualités indispensables au succès dans la scélératesse.

La première est la faculté scélérate de se soucier d'autrui comme d'une guigne. Elle seule permet au scélérat de s'adresser à ses victimes de la façon la plus grossière, de rester sourd à leurs suppliques, de leur faire subir des violences si le scélérat se sent d'humeur à ce genre de sport. La seconde qualité indispensable au scélérat est une imagination scélérate qui lui permet, à ses moments perdus, de mûrir ses prochains mauvais coups, afin de gravir les échelons de la carrière en haute scélératesse. Troisièmement, d'autres scélérats, juste assez scélérats pour faire de bons complices, mais tout de même pas au point qu'on ne puisse se fier à eux. Et, quatrièmement, le scélérat se doit mettre au point un rire scélérat, parfois nommé ricanement, qui lui permettra à la fois de célébrer ses scélérates victoires et de transir d'effroi les non-scélérats alentour. Oui, tout scélérat digne de ce nom doit disposer de ces atouts, faute de quoi mieux vaut pour lui renoncer à la scélératesse et s'efforcer de mener plutôt une vie de bonté, d'honnêteté et de droiture - ce qui est sans nul doute plus ardu et plus noble, mais fort probablement pas aussi palpitant.
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Sa tenue en disait long, pire encore que celle d’Ésmé et rose de la tête aux pieds, d’un cocktail de roses si criard qu’il vous en faisait mal aux yeux. Un tutu de ballerine rose perruche la déguisait en toupie, et son front s’ornait d’un diadème rose dentifrice. Elle avait deux ailes rose écrevisse collées dans son dos, deux cœurs roses peinturlurés sur les joues et deux petits souliers rose foie veau qui faisaient clap ! clap ! à chacun de ses pas. Un peu surprenant était le stéthoscope à son cou, pareil à ceux des médecins- à ce détail près que le siens était décoré de houppettes à poudre rose crabe-, et plus surprenante encore la longue baguette rose lombric qu’elle tenait à la main, avec une étoile rose crevette au bout.
-Arrêtez de me regarder avec ces yeux ronds !ordonna-t-elle au enfants. La véritée c’est que vous êtes jaloux. Jaloux de me voir en princesse-fée-ballerine-vétérinaire !
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Ha ! glapit l'homme aux crochets. Comme s'il y avait les gens de bien et les gens de mal ! Les bons et les méchants ! C'est plus compliqué que ça, malheureusement. Un être humain, c'est comme une salade du chef, avec des tas de choses mises ensemble, des bonnes, des moins bonnes, des mauvaises, coupées en petits dés et bien mélangées, dans une vinaigrette de confusion et de conflit.
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Attends, lui dit Fiona, reprenant sa lecture. Écoute la suite. « La fausse golmotte médusoïde, ou amanite médusoïde, est d'une rare toxicité. Comme l'a fait observer le poète : « En une heure, une spore est assez / Pour faire de vous un trépassé. » »
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Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire (Série Netflix, 2017) - Bande Annonce VF
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