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Eustache et Hilda tome 1 sur 3
EAN : 9791037105752
336 pages
La Table ronde (13/02/2020)
3.77/5   28 notes
Résumé :
Au début du siècle dans une petite ville anglaise bourgeoise et puritaine du bord de mer, Eustache et Hilda s'abandonnent aux plaisirs des jeux de plage. Eustache, délicat et sensible, est totalement dominé par sa soeur aînée Hilda, maternelle et passionnée. L'autorité dont elle fait preuve à son égard et à laquelle il se soumet sans rechigner est aussi la marque de l'amour qu'elle éprouve pour lui. Car les deux enfants s'aiment au point qu'Eustache puisse envisager... >Voir plus
Que lire après Eustache et Hilda, tome 1 : La crevette et l'anémoneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Epigraphe :

"J'ai connu cent sortes d'amour, toutes causaient souffrance à l'être aimé"

Emily Brontë

Oui il y a toutes sortes d'amour et celui qui lie Eustache, 9 ans à sa soeur Hilda, 13 ans est profond, sensible, presque aveugle, peut-être parce Hilda s'est appropriée la place laissée par sa mère, morte lors de la naissance de la dernière enfant Barbara. Ils forment un duo très attachant par leurs personnalités si différentes : Hilda est assez directive, parfois autoritaire, Eustache est fragile, sensible et surtout Eustache pense, réfléchit, imagine et se pose mille questions sur les êtres mais aussi sur tout ce qui l'entoure. Autant Hilda est sûre d'elle, autant Eustache doute, s'interroge et est en demande d'attentions et de sentiments. Dès la première page, avec toute la finesse et la délicatesse de la littérature anglaise, LP Harthley use d'une métaphore pour définir la relation entre les deux enfants :

"L'anémone était plus belle que la crevette, plus intéressante et beaucoup plus rare. C'était une anémone "plumeuse" ; il avait vu l'image dans son livre d'histoire naturelle, et l'épithète duveteux effleurait son esprit comme une caresse. S'il prenait la crevette, l'anémone n'en attraperait peut-être jamais d'autre et mourrait de faim. (p13)"

Leur enfance est faite de complicités, d'expériences et de jeux dans la maison "Cambo", qu'ils habitent auprès d'un père attentif, Alfred Cherrington et leur tante Sarah, plus stricte, propriété en bord de mer,  menant une vie simple où la plage et ses rochers sont autant de terrains de jeux que de défis lancés.

Suite à l'un de ces défis lancé par Hilda, Eustache va faire la connaissance de Miss Janet Fothergill, vieille femme au visage effrayant, en fauteuil roulant, qui passe aux yeux de tous pour une sorcière et qui vit isolée dans sa grande et luxueuse maison. Entre eux va se nouer une jolie relation qui va bouleverser le destin du garçon.

Nous découvrons le quotidien des deux enfants et de leur famille mais aussi la vie du village d'Anchorstone avec les différences de classes sociales, les relations parfois hautaines des plus nantis mais le moment où Eustache, petit garçon très attachant, se pose mille questions et à trop s'en poser, parfois les interprète mal. Tout est important pour lui : le sens des mots, les symboles de ce qui l'entoure que ce soit la nature, la peinture écaillée d'une baignoire et surtout, oui surtout ce que pense, veut Hilda et pour mériter son amour il est près à tous les sacrifices.

"A mesure que leur terrible signification s'évaporait, les mots semblèrent rétrécir, s'amenuiser, telles les majuscules d'une phrase en capitales ramenées au type le plus commun de minuscules. Totalement insignifiantes, elles ne voulaient presque plus rien dire du tout, et la chose qui s'était enflée en Eustache comme une tumeur s'étrécit et s'amenuisa avec elles. (p239)"

Il y a beaucoup d'amour, de douceur et de justesse dans ce roman d'apprentissage et grâce à une écriture très fine, très poétique, très "anglaise" nous revivons ces moments de jeunesse où rien n'est important mais où tout est décisif. J'ai trouvé que les caractères des différents personnages étaient très bien définis, exprimés, les relations entre eux se mettant en place avec ce qu'il faut parfois de jalousie, de perfidie et d'attirance.

Qu'il est difficile pour Eustache, de santé fragile et malgré une intelligence vive, d'exprimer tout ce monde intérieur dans lequel il vit et dont il n'a pas toujours les mots.

"Il trouva peu convaincante l'éloquence de son fils, principalement parce que Eustache était embarrassé par la difficulté de rendre intelligibles aux facultés limitées de l'esprit adulte les forces régissant sa vie intérieure. (p148)"

Alors qu'Eustache est le narrateur principal de ces mois d'enfance, le récit se termine par la Lettre d'Hilda, moment charnière où Hilda est prête à tous les sacrifices pour l'amour de ce frère.

Premier volet d'une trilogie qui s'étale de l'enfance à la maturité, j'ai laissé Eustache et Hilda à l'aube d'un tournant dans leurs vies respectives et j'aimerai les suivre pour découvrir leurs devenirs et si le lien qui les unit se poursuivra avec la même tendresse dans le temps, même si on pressent que d'autres facteurs ou personnages vont jouer un rôle dans celui-ci.

Leslie Pole Hartley (1895-1972) est surtout connu comme l'auteur de The Go-Between adapté au cinéma par Joseph Losey en 1971 sous le titre le Messager et qui remporta la palme d'or à Cannes la même année.
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Quai Voltaire continue à nous faire découvrir des auteurs anglais peu ou pas connus, tout au moins en dehors des frontières britanniques. Après Elizabeth Jane Howard, j'ai ainsi plongé dans le premier roman d'une trilogie d'un auteur plus que confidentiel jusqu'à présent, tout au moins en France, surtout cité pour avoir écrit le roman à l'origine du beau film de Joseph Losey, le messager, L. P. Hartley.

Comme dans le messager (je précise que j'ai juste vu le film), un jeune garçon est au centre du récit. Nous voyons les choses par les yeux d'Eustache, qui n'a pas encore tout à fait dix ans. Son langage, ses rêveries, son interprétation du monde qui l'entoure, des motivations et réactions des adultes, forment la trame du récit. Celui-ci semble fait des petites choses : les jeux sur la plage avec sa soeur Hilda, les leçons dispensées par sa tante, les échanges en famille, les cours de danse, la fascination pour Nancy, une voisine de son âge. Eustache est un enfant rêveur, soumis à la volonté de sa famille, et en premier lieu à celle d'Hilda, qui a quatre ans de plus que lui, et un caractère volontaire et bien trempé. Elle pense devoir l'éduquer, et le pousse à faire connaissance avec une vieille dame handicapée et laide, dont Eustache a très peur. Mais un étrange attachement va naître entre le petit garçon et Miss Forthergill qui va modifier la vie d'Eustache et par ricochets aussi celle des autres membres de sa famille.

Il y a une grande sensibilité et finesse dans ce roman, dans l'écriture et dans la manière de mener le récit, l'air de rien, en suivant le rythme du personnage principal. le monde vu par les yeux d'un enfant, une sorte d'innocent, prêt à écouter et à croire, sans juger. Mais cela n'empêche pas l'auteur de mettre en évidence toute la cruauté du monde. Les adultes, par exemple le père d'Eustache, peuvent se montrer égoïstes et imprévisibles, pas toujours fiables. Nancy et Hilda se livrent une sorte de guerre, dont Eustache est l'enjeu. L'adolescent dont il rêve de faire son ami, Dick, l'utilise pour essayer de se rapprocher de la jolie Hilda. Et l'argent entre à un moment donné en jeu et modifie situation et les rapports entre les personnages d'une manière impitoyable. Eustache va se retrouver devant un dilemme qui n'est pas de son âge, et que le monde lui impose. Va-t-il pouvoir prendre son envol, ou juste perdre son innocence et verser dans une forme de pragmatisme cynique ? Au-delà d'une analyse psychologique, c'est aussi un tableau social, les rapports de classe, une hiérarchie implicite, une façon d'être à l'autre, sont rendus avec justesse, et non sans une réelle férocité, malgré le charme apparent des beaux moments de l'enfance et des rêveries sans fin d'Eustache.

Un beau moment de lecture, une belle découverte, que je compte poursuivre avec le deuxième tome de la trilogie, en espérant une parution prochaine du troisième volume.
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‘Quel malheur que nous ayons dû grandir…' (Richmond Valentine)

Vous tombez sur une anémone en train de manger une crevette. Vous pouvez peut-être sauver la crevette. Mais pour cela il faudra abimer l'anémone, au point peut-être de la tuer. Et il est possible que la crevette soit déjà morte. Que faites-vous ?

C'est sur cet intéressant dilemme, celui de l'homme face au caractère implacable de la chaine alimentaire, que s'ouvre cette histoire de deux enfants. Pourquoi les Anglais sont-ils aussi doués pour produire des livres destinés aux adultes sur les enfants ? En France, les écrivains n'ont l'air de considérer l'enfance que comme l'origine de tous leurs traumatismes ou au contraire un paradis perdu.

L'histoire suit le petit Eustache, neuf ans, et sa soeur Hilda, treize ans, dont il est indissociable. Comme tous les enfants le duo a ses petits rituelles, ses petites règles absurdes dont ils ont le sentiment profond que le ciel s'effondrera sur leur tête s'ils les enfreignent, son petit univers où le moindre objet est un ami, le moindre détail de la maison minutieusement connu. Mais un certain nombre de petites choses les démarque cependant de la masse des enfants ordinaires. le fait d'avoir perdu leur mère et de vivre avec leur père et leur tante, tout d'abord. Mais aussi le lien profond qui les unit, le gigantesque bassin qu'ils ont construit sur la plage et qu'ils entretiennent religieusement, l'emprise presque totale d'Hilda sur son frère sur lequel elle veille comme la prunelle de ses yeux, les discrètes et rares velléités de ce dernier pour secouer légèrement cette tutelle.

J'ai gouté le charme doux-amer de cette histoire, de cette enfance où l'été semble devoir durer indéfiniment, entre sandales, jouets de plages et petits riens qui font les grandes joies. Merci à Nathalie pour ce joli cadeau.
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Première lecture pour moi de l'auteur Leslie Poles Hartley, plus connu pour son roman le messager, dont l'adaptation cinématographique a notamment remporté une palme d'or à Cannes.

Eustache et Hilda est une trilogie dans laquelle nous allons suivre un frère et sa soeur dans l'Angleterre du début du XXe siècle.
Pour ce premier tome, la crevette et l'anémone, nous sommes en 1906. Eustache a 9 ans, sa soeur Hilda en a 4 de plus. Sur la plage d'Anchorstone, où ils passent de longs moments de jeux, Eustache vient de découvrir une anémone en train de dévorer une crevette. L'anémone est sublime, mais la crevette, bien que moins flamboyante, mérite t-elle cette triste fin ?

Une scène qui parait anecdotique, mais on comprend assez rapidement le parallèle avec la relation d'Eustache et de sa soeur.
Eustache est un enfant fragile, Hilda au contraire est sûre d'elle. Leur mère est morte en couches et Hilda a, quelque part, pris sa place auprès de son jeune frère. Déterminée à accomplir la tâche qu'elle s'est donnée, elle est assez intransigeante avec lui, ne lui laisse pas passer grand chose.
A plusieurs reprises dans le roman, on ne peut s'empêcher de se demander ce qu'il adviendra de cette relation le jour où Eustache souhaitera prendre son envol, lequel des deux en souffrira le plus...

Eustache est un personnage auquel je me suis immédiatement attachée. Touchant, rêveur, il n'a pas une haute estime de lui-même, et n'a souvent pour toute ambition que de satisfaire à ce qu'on attend de lui. Et pourtant, il reste un petit garçon, avec la fougue et la vivacité que cela implique souvent, bien qu'il se restreigne beaucoup.

Son imagination lui joue souvent bien des tours, lorsqu'il s'imagine quinze scénarios de ce qui pourrait lui arriver, se rendant malade de situations qui finalement se déroule parfaitement bien.
J'ai beaucoup aimé ce petit garçon, très attendrissant avec cette sensibilité à fleur de peau, très attaché à ses proches... Déjà très mature, mais encore un enfant...

Hilda est un personnage plus dur, qu'il m'a fallu plus de temps pour découvrir et apprécier. On comprend qu'elle s'est forgée une carapace suite à la mort de leur mère, qu'elle a endossé des responsabilités qui n'étaient pas de son âge. Si elle semble parfois intransigeante envers Eustache, on comprend rapidement qu'en réalité c'est car elle ne souhaite que ce qu'elle juge le meilleur pour lui. Mais elle lui est profondément attachée, et bien qu'on ne comprenne pas toujours immédiatement ses choix, on se rend compte qu'elle serait prête à beaucoup de sacrifices pour lui.

Ce duo est entouré de personnages plus secondaires, tels que Miss Fothergill, la vieille voisine qui bouleversera la vie d'Eustache, ou les membres de leur famille: un père dépassé qui ne sait comment interagir sans excès avec ses propres enfants, une tante très rigide pour qui plaisir semble être un gros mot, une nurse qui a gardé une profonde affection pour Eustache et le cocoone autant que possible. Il y a aussi les autres enfants, notamment les Steptoe avec qui les relations sont souvent bien complexes, entre jalousie et admiration. Tout ce petit monde est vu à travers les yeux d'Eustache; c'est un tout petit environnement, mais c'est le monde entier d'un enfant.

Et le centre de ce monde, c'est la plage, avec ses rochers, ses escaliers, et ce fameux bassin auquel travaillent chaque jour Eustache et Hilda, après leurs leçons. On y retrouve toute la liberté de l'enfance, cet âge où tout est un jeu, où chaque jour on va compter les marches d'un escalier en espérant qu'un jour, leur nombre aura changé; c'est l'âge où le moindre incident nous semble prendre des proportions énormes, où ce que les adultes jugent insignifiant, est pour nous vital.

Les anglais sont vraiment doués pour ces récits de jeunesse, sans niaiserie ni ennui, qui renvoient au lecteur, tout en simplicité, une sensation de douceur, de nostalgie d'un passé qu'on n'a pourtant pas vécu, mais qui est un peu un miroir de notre propre enfance. On ressent un côté doux-amer en sachant que bientôt, pour ces enfants, plus rien ne sera comme avant, car l'été va se terminer et avec lui, ces moments de liberté; car ils vont grandir et avec l'âge, ces expériences perdront leur importance à leurs yeux...

J'ai adoré évoluer aux côtés d'Eustache, connaître ses pensées, ses doutes, ses craintes et ses espoirs. J'ai très hâte de le retrouver dans la suite de cette série, et pourtant je suis déjà triste de savoir qu'il aura changé, qu'il ne sera plus cet enfant que j'ai pris tant de plaisir à côtoyer. J'aurais aimé rester à ses côtés encore plus longtemps, l'aider à bâtir les murs de ce bassin, remonter avec lui les marches de l'escalier, et déterminer s'il fallait sacrifier, ou non, la crevette ou l'anémone...
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Relecture de ce roman à l'occasion de sa réédition en grand format par les Editions de la Table Ronde et celle-ci m'a encore plus enthousiasmée car j'ai été, ayant encore en mémoire le contenu des deux premiers tomes, totalement admirative de la manière dont L.P. Hartley dépeint la relation entre Eustache, 8 ans et sa soeur Hilda, son aînée de 4 ans mais également leurs rapports aux autres, enfants et/ou adultes.

Eustache est un petit garçon très attachant car d'une sensibilité à fleur de peau alors que sa soeur se pare d'une armure, d'une autorité et d'une franchise qui la tiennent à distance des autres tout en étant hyper protectrice de son frère en partie due au fait que les enfants ont perdu leur mère à la naissance de leur petite soeur Barbara.

C'est une relation qui évolue avec les évènements, Eustache s'affirmant et Hilda laissant peu à peu fendre l'armure.

Ici il est question d'enfance, de relations familiales mais aussi sociétales, des préjugés, le plus souvent à travers un garçon sensible, à son imagination débordante et voue une admiration et un attachement sans limite à sa soeur. Mais les quiproquos, les retournements de situations vont se succéder rendant la lecture passionnante.

Mais le temps passe et des évènements risquent de modifier les relations que ce soit au niveau des enfants mais également au sein de la famille et vis-à-vis des autres.

J'ai apprécié la qualité de l'écriture à la fois très vivante mais également suggestive, la manière dont l'auteur restitue l'ambiance, le décor, les sensations et sentiments de chacun des personnages.

J'ai pris conscience que les premières lignes du roman résumaient à elle seules la relation entre les deux enfants....

Je vous mets ci-dessous le lien vers ma critique sur mon blog (que j'ai clôturé depuis) lors de ma première lecture et j'ai hâte de lire très prochainement les tomes 2 et 3 pour poursuivre l'observation de l'évolution des deux personnages jusqu'à l'âge adulte.

Mention spéciale pour la nouvelle édition de cette trilogie avec des illustrations de couvertures qui reflètent parfaitement l'ambiance du contenu. Décidément la littérature anglaise..... J'aime






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critiques presse (2)
LeMonde
19 avril 2024
L’extrême acuité psychologique, dont l’ironie critique et la pénétration pointent vers Jane Austen et Henry James, sonde les événements qui dilatent la conscience d’Eustache, lui prêtant une configuration neuve.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeMonde
18 avril 2024
Deux enfants que l’on suit jusqu’à l’âge adulte, au long d’une merveilleuse trilogie de l’écrivain britannique. Des romans datant des années 1940, enfin tous traduits.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il trouva peu convaincante l'éloquence de son fils, principalement parce que Eustache était embarrassé par la difficulté de rendre intelligibles aux facultés limitées de l'esprit adulte les forces régissant sa vie intérieure. (p148)
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A mesure que leur terrible signification s'évaporait, les mots semblèrent rétrécir, s'amenuiser, telles les majuscules d'une phrase en capitales ramenées au type le plus commun de minuscules. Totalement insignifiantes, elles ne voulaient presque plus rien dire du tout, et la chose qui s'était enflée en Eustache comme une tumeur s'étrécit et s'amenuisa avec elles. (p239)
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L'anémone était plus belle que la crevette, plus intéressante et beaucoup plus rare. C'était une anémone "plumeuse" ; il avait vu l'image dans son livre d'histoire naturelle, et l'épithète duveteux effleurait son esprit comme une caresse. S'il prenait la crevette, l'anémone n'en attraperait peut-être jamais d'autre et mourrait de faim. (p13)
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Video Essay for The Go Between (1971, dir. Joseph Losey) in the Shooting Down Pictures Project. Featuring commentary by Dan Callahan of The House Next Door, Slant Magazine and Bright Lights Film Journal
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