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EAN : 9781090648556
Critic (22/01/2016)
3.58/5   6 notes
Résumé :
Ross et Berkel étouffent sur la Terre, régie par une technocratie impitoyable. Un jour, Ross découvre un bug dans le système : la possibilité de programmer la destination d un convoi de déportés vers une planète des confins, accueillante et vierge, puis l effacer de l ordinateur central. Et ça marche ! C est ainsi que les pionniers parviennent à fonder une civilisation plus humaine. Avec cependant l épée de Damoclès du retour des Terriens.
Et voici que, treiz... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Compilation d'un petit diptyque fleuve noir, publié en 1990, Ross et Berkel, qui avec le second opus, Pédric et Bo, forment la treizième génération.

A une époque où l'humanité a détruit l'environnement de la terre et vit enterrée, des gens sont déportés pour une colonisation forcée de planètes à découvrir. Ross et Berkel, s'organisent pour biaiser le système et partir avec le maximum de cartes en main. Quatre siècles plus tard, dans une société utopico-idéale, les terriens, technologiquement plus avancés, débarquent et semblent vouloir s'approprier la planète.

Vous vouliez avoir l'histoire de la déportation et de la constitution de la nouvelle société ? Raté, cela ne constitue que le prologue du livre, l'essentiel étant constitué des faits se situant quatre siècles plus tard. (Le titre de la première partie est en lui-même une forme d'arnaque, car les héros sont bien Pédric et Bo dès le premier tome).
C'est le mythe du contact revisité à la sauce Hérault. Un background allègrement survolé mais parfois un luxe de détails inutiles sur une situation particulière. Et si vous connaissez l'auteur, devinez de quoi parle-t-on encore à grands renforts de moyens ? D'aviation bien sûr. L'auteur nous passe des pans entiers de son histoire pour rentrer dans le format 200 pages fleuve noir, mais est capable de nous en faire 30 sur un crash d'avion. du PJ Hérault tout crashé, euh craché...
Mais l'histoire est tellement rafraîchissante, avec sa petite rencontre amoureuse tellement fleur bleue, avec son style tellement linéaire et agréable à lire. PJ, je vous aime...

La seconde partie du diptyque :
Les terriens sont arrivés et ont envoyé des observateurs en "immersion", dont un chez Pédric. Pourquoi sont-ils là ? C'est tout l'enjeu de ce tome et l'on verra à travers quelques voyages, en ULM bien sûr, de beaux paysages et quelques conversations intéressantes.

Une occasion pour découvrir un peu mieux le fonctionnement politique et économique de notre société idéalisée (en surface, on est sur du Fleuve Noir de 200 pages, n'oublions pas).
On passera allègrement sur les raisons assez ridicules de la présence des Terriens ainsi que sur le « happy end » attendu, tout aussi peu crédible. On s'intéresse plus à la façon dont est raconté l'histoire, aux anecdotes annexes et la mignonne histoire d'amour, du Hérault pur jus, qu'au scénario bancal mal ficelé.

Idéal pour un petit voyage en train ou en avion.
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Dans un futur lointain où l'humanité a peuplé la galaxie mais se retrouve contrainte de vivre sous terre sur sa planète mère , le contrôle social et politique est tel que chacun vit sous la menace d'une déportation vers les colonies terraformées . Bien décidé à rester maître de son destin , Ross Pagel convainc son ami de toujours, Berkel Honaker , d'organiser leur déportation. Parvenus à accéder à une importante base de données , ils sélectionnent ainsi leur vaisseau et manipulent les données afin d'y faire embarquer des déportés aux compétences variées , des quartz de technologie et des espèces animales et végétales utiles à leur survie et au développement de la future civilisation humaine.
Ne pas répéter les erreurs du passé , disparaître le plus longtemps possible de la tutelle des Terriens en coupant tout moyen de communication interplanétaire, et préparer les générations futures à des retrouvailles peu réjouissantes , telles sont les ambitions de Ross.

Quatre siècles plus tard , la treizième génération de descendants des déportés vit paisiblement dans un monde où l'homme a construit une société plus harmonieuse dont les besoins sont modérés et le développement respectueux de son environnement. Une vie idéale sur une planète paradisiaque menacée par le retour des Terriens, apparus sur les écrans de bord des commandants Pédric d'Norins et Beaudouin Yousha. Une résistance pacifique va s'organiser , tandis que Pédric et Bo héritent d'une observatrice terrienne à assister . . . et à protéger.

Le principe du roman est très intéressant , mais s'avère finalement sous-exploité, au profit des relations entre les personnages, des péripéties aériennes et de la découverte des charmes de la magnifique planète des déportés . Loin d'être "plein de bruit et de fureur" , comme le promet la quatrième de couverture , le récit est plutôt une ode au respect de l'autre , à l'harmonie avec la nature, et une réflexion sur l'humanité .
Quelques dizaines de pages supplémentaires auraient permis de creuser davantage l'histoire et d'enrichir une fin plutôt rapide .

On s'attache toutefois sans difficulté à ce monde de la seconde chance et à ses sympathique habitants . le style de l'auteur , direct et vivant , contribue à faire de cette ouvrage un excellent divertissement sans autre prétention que de faire rêver à un monde meilleur .

Je remercie Babelio et les éditions Critic de m'avoir permis de découvrir cet auteur dont je considère à présent la bibliographie avec intérêt .
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babélio et les éditions Critic pour ce livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.
Ce n'est pas le premier roman de P-J Hérault que je lis. Je savais donc, avant de le commencer, que ce roman d'anticipation est une réédition intégrale de deux tomes parus dans les années 1980-90. Et bien, si je ne l'avais pas su, je l'aurais deviné…
Il faut dire que ça a quand même vieilli. Déjà, au niveau technologique, c'est un peu désuet. Bien sur, c'est parce que la lecture se fait aujourd'hui avec l’œil de notre quotidien mais pour un roman d'anticipation, c'est toujours un peu comique. de plus, les personnages sont d'une perfection terriblement lassante (le personnage principal est le plus malin, le plus doué, le plus raisonnable…) A notre époque où les antihéros et les défauts sont mis en avant, la perfection des gentils dans ces romans passe pour de la platitude. Car ce roman est fortement manichéen : les habitants de la planète sont les gentils, les Terriens sont les méchants (à quelques rares exceptions prêt). Il est assez amusant de constater que l'auteur a voulu tout de même mettre quelques défauts aux personnages et s'empresse de leur coller des défauts uniquement physiques : unetelle a un corps parfait mais un visage peu harmonieux, tel autre est trop maigre…
Sinon, l'auteur nous décrit, à grand renfort de justifications, une société idéale des plus utopique qui n'est pas loin de faire penser au jardin d'Eden avec des avions. Parce qu'on sent, à la lecture de ce roman, que l'auteur est un pilote. Nous sommes donc submergés de détails techniques relatifs aux avions, au pilotage, à la prise au vent où encore à la marche à suivre en cas de crash tout au long du roman…Certaines situations difficiles se résolvent en deux-trois paragraphes alors qu'un crash peut prendre une dizaine (quinzaine) de pages… Ce n'est pas inintéressant mais c'est un peu inutile.
Bon, j'ai passé un bon moment mais je pense que si j'avais lu ce livre au moment de sa première sortie, je l'aurais plus apprécié. Petite mention spéciale pour l'histoire d'amour qui est d'un fleur bleue digne de la bibliothèque rose.
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Toute oeuvre des littératures de l'imaginaire est un puzzle de genres et de sous genres que l'on peut aussi nommer "étiquettes" comme sur Babelio.

Si je pouvais coller une étiquette sur celle-ci, ce serait celle de l'utopie même si cette dernière prends place dans un Planet Opéra ou un monde utopique fait face et est jugé par un empire dis "dystopique".

L'utopie est relativement rare au sein des littératures de l'imaginaire (en tant qu'étiquette majeure) car elle reste un exercice d'équilibre délicat et ne laisse pas de place à autre chose que la vision d'un monde idéal ce qui, tout seul, est profondément ennuyant pour la plupart des lecteurs.

Dans ce roman dont je vous laisse gouter la 4eme de couverture, l'auteur décrit un monde utopique équilibré et crédible (pour de la SF).

Voilà une lecture qui fait donc un bien fou car, croyez moi, après avoir lu des centaines de romans ou les peuples, les mondes voir l'univer tout entier est en proie au chaos, s'immerger dans ce monde stable, sain et équilibré dans ses défauts est une veritable bouffée de fraicheur.

Ne fuyez plus les utopie car :

Sans une vision positive de certains auteurs que vous qualifieriez d'éternels optimistes et leur sous-genre qui représente l'imaginaire de beaucoup d'entre nous concernant notre futur, ne serais-ce pas une facilité pour le pessimisme de l'emporter ?

Ma petite moralité n'engage que moi mais : trop de dystopie tue la dystopie et ne laisse place qu'a des pensées dystopiques...

Merci P.-J. Hérault !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Pour nous la sanction qui frappe un délinquant n'est pas une punition. Parce que cela voudrait dire qu'une fois la peine purgée, tout serait oublié. Trop facile. Un criminel passerait vingt ans en détention par exemple, et reprendrait sa place comme si de rien n'était ? Ah non. Cet homme-là est dangereux pour les autres. Et la sanction doit protéger la société contre un individu dangereux. C'est pourquoi nous n'avons pas de prison. (...) Nous pratiquons l'exil. (...) Les délinquants sont d'abord envoyés sur une île lointaine, où ils se trouvent avec des délinquants de même importance. Les voleurs avec les voleurs, les violents avec des violents, les criminels avec des criminels. Ils trouvent sur place de quoi se loger normalement et survivre. Ils peuvent cultiver, faire des élevages. Mais dans tous les cas, ils doivent travailler pour subvenir à leurs propres besoins. (...) Leur peine terminée, ils sont amenés sur une autre île, où ils accomplissent le même temps, dans des conditions de vie différentes. Ils y trouvent de vraies petites villes, notamment. Sauf les criminels, qui ne quittent jamais leur lieu d'exil jusqu'à la fin de leurs jours. Nous ne supportons pas la violence.
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Si tu te laisses envahir par l'amertume, le regret de ce qui aurait pu être ou même de ce qui a été, ta vie est foutue. Non seulement tu as perdu un amour, mais en plus tu t'es perdu aussi...
La nana c'était qui ?
Hein ?
Cette nana qui t'a fait pondre ce petit couplet, c'était qui ?
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L'univers est peuplé de cons, ce monde-ci comme n'importe quel autre. Et c'est très réconfortant quand on n'est pas dans ce lot!
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Ils ne sauront rien de la Terre, de la mentalité des Terriens. Il faudra tenter de prévoir ce qui se passera. Tu te rends compte que nos descendants vont régresser. Leur civilisation, je veux dire. Il ne faudra pas qu'ils essaient de lutter contre les Terriens. Surtout pas. Ils ne seront pas de taille ! Ils devront s'en convaincre... Parce qu'un jour, dans je ne sais combien de siècles ou de millénaires, les Terriens arriveront, sur d'eux, de leur force, de leur technologie, de leur essence supérieure.. Oh oui, il les retrouveront. Ils débarqueront comme ça, sans prévenir. Rien ne laissera penser qu'ils seront là. La vie se déroulera, tranquille, et puis toc, ils pointeront leur nez de sales jojos. J'espère seulement qu'on aura été capables de fabriquer une génération assez forte moralement, assez astucieuse pour jouer avec ses propres cartes. Ce sera une épreuve de force, sûrement, mais sans violence apparente. Il faudra ça pour essayer, seulement essayer, de baiser les Terriens une seconde fois...
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Quel était le couillon qui avait dit en substance que les combats désespérés sont les plus beaux ? Dans un fauteuil, oui! Sur le terrain, le plus important est de survivre.
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