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EAN : 9782081218741
474 pages
Flammarion (06/10/2008)
3.92/5   43 notes
Résumé :
Pourquoi la mort de quelqu'un est-elle toujours une sorte de scandale? Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les témoins autant de curiosité et d'horreur? Depuis qu'il y a des hommes, et qui meurent, comment le mortel n'est-il pas habitué à ce phénomène naturel et pourtant toujours accidentel? Pourquoi est-il étonné chaque fois qu'un vivant disparaît, comme si cela arrivait chaque fois pour la première fois? Telles sont les questions qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Disciple de Bergson, de Simmel et de Léon Chestov, Vladimir Jankélévitch offre avec ce livre son opus magnum. Toute sa philosophie s'y retrouve : liens entre l'éternel et le fugitif, entre la morale et l'action, entre la pensée et la musique. On est dans les parages de Léon Tolstoï et de sa Mort d'Ivan Illitch, mais aussi bien de Platon ou de Spinoza. Un grand livre qui est tout, sauf morbide. L'essentiel, redit Jankélévitch, ce n'est pas la mort, c'est la vie.
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1.penser sur la mort, autour de la mort, à propos de la mort
penser à autre chose qu'à la mort, et par exemple à la vie
" L'indicibilité tient évidemment au caractère vague, confus et diffus, à l'indétermination même de l'événement qui écourte notre temps vital. (…) le caractère évasif de la finitude mortelle est comme un défi au logos, si la vocation du logos est de déterminer et de préciser. "
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
La vie une fois vécue, bouclée, accomplie, on se demandait : à quoi bon? Oui, à quoi rime cette petite promenade de Monsieur Untel dans le firmament du destin, ce stage de quelques décennies dans la vallée de la finitude? Ce séjour sans tête ni queue dans les pâturages de l'en-deça? Et pourquoi d'abord Monsieur Untel est-il né un jour plutôt que de rester éternellement inexistant? Et pourquoi, étant né, doit-il un autre jour cesser d'être sans qu'aucune explication ne lui soit fournie sur les raisons de cet absurde voyage circulaire? Quelle est donc la finalité de tout cela?
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Quand on pense à quel point la mort est familière, et combien totale est notre ignorance, et qu'il n'y a jamais eu aucune fuite, on doit avouer que le secret est bien gardé !
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"Il n’est jamais arrivé qu’un « mortel » ne meure point, échappe à la loi commune, accomplisse ce miracle de vivre toujours et de ne disparaître jamais, que la longévité, passant à la limite ou allant à l’infini, devienne éternité : car l’absolu est d’un tout autre ordre que la vie. Alors pourquoi la mort de quelqu’un est-elle toujours une sorte de scandale ? Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les témoins autant de curiosité et d’horreur ? Depuis qu’il y a des hommes, et qui meurent, comment le mortel n’est-il pas encore habitué à cet événement naturel et pourtant toujours accidentel ? Pourquoi est-il étonné chaque fois qu’un vivant disparaît, étonné comme si pareil événement arrivait pour la première fois ? Et de fait, « tout le monde est le premier à mourir », comme dit Ionesco. La toujours nouvelle banalité de chaque mort n’est pas sans analogie avec la très ancienne nouveauté de l’amour, avec la très vieille jeunesse de tout amour : l’amour est toujours neuf pour ceux qui le vivent, et qui prononcent en effet les mots mille fois ressassés de l’amour comme si personne ne les avait jamais dits avant eux, comme si c’était la première fois depuis la naissance du monde qu’un homme disait la parole d’amour à une femme, comme si ce printemps était le tout premier printemps et ce matin le tout premier matin ; l’amoureux est devant cette toute neuve matinée et cette toute neuve aurore comme un être inlassable devant une chose inépuisable. Ici tout imitateur est un inventeur et un initiateur, tout recréation une création, tout recommencement un commencement."
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«La mort est la maladie des bien portants et des malades. Quand on n'est pas malade, on est encore quelqu'un qui doit mourir.»
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La ride est une allusion à la mort.

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