West Legends, tome 5 : Wild Bill Hickok - Forty Bastards

BD HISTOIRE / WESTERN.
En plein hiver Wild Bill Hickok voyage en train quand un accident a lieu. L'ancien shérif de Dodge City a rendu son étoile car elle ne lui permettait pas de lutter contre les délinquants en cols bleus protégés par les délinquants en cols blancs. Nous allons développer toutes les thématiques survivalistes du monde, car Wild Bill Hickok possède sans le savoir la clé d'un trésor convoité par 36 bâtard er 1 fils de pute de cette damnée famille Custer. Nous sommes donc dans une traque, en sachant que chacun des personnages en cavale possède ses propres objectifs égoïstes ou altruistes… Chacun d'entre eux a son importance et apporte sa pierre à l'édifice du combat final qui ne laissera que peu de survivants...
En bref, le récit de Nicolas Jarry est aussi classique qu'il est efficace, et il est bien aidé par les dessins du yougoslave Laci et de l'indien Nanjan pour réaliser une chouette histoire qui ne devrait pas laisser indifférent / indifférente... Cela ferait un putain de bon film, mais on est en France, le pays de l'élitisme sans élites !!!
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Après un quatrième tome décevant de la série West Legends, je suis agréablement surprise par ce cinquième opus.
A vrai dire, je n'avais aucune attente particulière car je ne connaissais pas du tout le héros de l'histoire.
Wild Bill Hickok.
Encore un sacré personnage qui n'a pas froid dans le dos et qui, après avoir tué des hommes de Custer, se retrouve avec la cavalerie à ses trousses. Et à celles de quelques compagnons que le déraillement du train a mis sur son chemin.

J'ai vraiment beaucoup aimé cet album. Les paysages enneigés sont magnifiques et chacun des personnages apporte un petit plus à ce western où l'action bat son plein et où les répliques fusent autant que les coups de fusil.

Et de cinq pour la collection West legends qui s'intéresse cette fois-ci à Wild Bill Hickok qui reste, pour l'instant la figure la moins connue des légendes mises en avant par cette collection.

Le choix de ce personnage est logique... mais celui qui l'est beaucoup moins c'est celui du scénario. Ici nous retrouvons Bill, non pas lorsqu'il réalise ses faits d'armes ou (autre épisode mis en avant dans le roman et la série Deadwood) sa fin, non... nous avons droit à un épisode parmi d'autres.

Le scénario ressemble beaucoup à celui composé pour Buffalo Bill : le héros, fatigué, se retrouve face à une horde de méchants bien décidés à le refroidir et du coup, le héros joue de la pétoire et ne se laisse pas faire.

Ici nous aurons droit à des variantes : les choses dégénèrent après un voyage en train et Bill va devoir composer avec des voyageurs, certains étant agaçants, d'autres vous donnent envie de les liquider et certains deviennent rapidement attachants avant de dévoiler un passé trouble. Il en sera d'ailleurs de même pour Bill.

Assez curieusement et malgré un air de déjà vu, nous entrons de plein pied dans cette histoire qui se révèle immersive à souhait. Difficile de lâcher l'album, qui demandera d'ailleurs pas mal de temps pour être lu en intégralité.

Le scénario, les personnages font beaucoup mais les dessins sont pleinement responsables de cette surprise et de ce succès. Laci, comme à son habitude nous séduit et nous amène vers d'autres horizons, tout en restant bien confortablement installés.

Assurément Wild Bill Hickok est une belle réussite qui réservera de bons moments à tout bon fan de western !

États-Unis, 1869

Wild Bill Hickok n'est plus le shérif de Dodge City, et pour cause, il a tué trois hommes de la compagnie du capitaine Custer, le frère du général.

Le capitaine Custer n'est pas un militaire dans l'âme, loin de là, mais se sert de son grade et de ses hommes pour mener à bien les pires exactions possibles et imaginables.

Quelques jours plus tôt, les hommes dont Wild Bill a réglé le compte, s'étaient acharnés sur Samuel Jackson, un fermier noir, et sa famille. Ils les ont massacrés, et seule une de ses filles avait échappé au massacre et était venue raconter l'histoire au shérif.

Depuis Wild Bill avait tout simplement renddu son étoile et quitté la région, pourchassé par Custer et sa quarantzine d'hommes.

D'ailleurs, allez comprendre pourquoi le capitaine se jette ainsi dans une chasse à l'homme avec sa troupe après avoir perdu trois soldats, aussi pourris que possible.

Une excellente BD qui remet en scène une chasse à l'homme sans concession, et où les drames vont succéder aux surprises, de taille, et au final, à se demander qui est encore le chasseur et la proie...

Wild Bill Hickok est une figure moins connue de l'Ouest, mais cette bédé ne nous racontera pas toute sa vie, se contentant de nous narrer un seul épisode, mais quel épisode !

Nous apprendrons qu'il était shérif à Dodge City et qu'il est foutu le camp en vitesse, refusant de nous dire, au début, pourquoi il en est parti si vite.

Les lecteurs, tout comme les autres passagers du train, l'apprendrons au fur et à mesure, ce qui donnera du suspense et du mystère.

Le récit est un classique : des personnes sont traquées par d'autres, des soldats sans scrupules, qui cherchent à mettre la main sur Wild Bill Hickok, le tout dans des paysages enneigés, où il fait froid et où les survivants manquent cruellement de tout.

Classique chasse à l'homme, mais présenté d'une autre manière, ce qui la rend addictive au possible et nous empêche de poser l'album avant d'en avoir tourné la dernière page.

Les personnages, même secondaires, posséderont les caractéristiques de personnages réalistes et même si nous ne saurons rien d'eux, on ne manquera pas de s'attacher à certains. Tous auront leur rôle à jouer, héros ou zéro, survivant ou tombé au champ d'honneur.

Les dessins de Laci sont, comme d'habitude, magnifiques, tout comme les couleurs de Nanjan, que je retrouve souvent dans les coloristes chez Soleil Production.

Bref, je ne vais pas la faire longue, mais je me suis retrouvée devant un excellent album, meilleur que celui avec Buffalo Bill, même si dans celui-ci, c'était aussi le portrait d'un héros fatigué.

Une saga qui me plait toujours aussi bien.

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