Un livre trouvé par hasard dans notre immense pile à lire, un titre souriant et pourtant dès les premières pages une sensation immense et complète d'ennui.
Le vide est là, conforme aux ressentis du personnage, une femme perdue entre un profond délire religieux vers un absolu illusoire et une vie de couple totalement vrillée. Elle fuit son mari sans amour, elle trouve un pseudo prédicateur un peu dingue, convaincu de ses visions des hommes et des femmes. Les phrases s'enchaînent avec des pensées intérieures, des retours en arrière mal définis.
Des déplacements ici et là, des changements de vie, une fuite hors de l'emprise d'un mari violent (mais la vision critique de ce sujet est survolée, mal traitée)
Bref c'est une nouvelle trop trop longue où jamais je n'ai compris le 1er, 2e ou 3e niveau de lecture. Idéal peut-être pour les êtres touchés par le spleen et souhaitant resté dans le vide.
Je ne le recommande à personne !
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Hormis quelques tournures de phrase et idées folles, ce livre m'a semblé plat. Et souvent dérangeant. Parce que je n'en comprends pas la raison d'être.
Et qu'en couverture soit indiqué : "Kennedy est un auteur de classe mondiale." par The New York Times, me laisse tout à fait perplexe...
Un livre qui repartira à la boite à livre où je l'avais déniché.
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Ainsi en était-il de son odeur, de son goût. Il devait avoir bon goût, parce qu'un homme bon avait forcément on goût. A peine avait-elle achevé son soupir et relevé la main que déjà elle savait avec précision le goût que pourrait avoir un baiser ou une caresse sur son bras nu. Un bon goût.
Les hôpitaux psychiatriques me mettent très mal à l'aise, pour tout dire, ils me rendent furieux. Ce qui décidément n'est pas raisonnable. C'est l'endroit où l'on ne devrait pas ressentir le besoin urgent d'être mis sous calmants, et pourtant c'est ce qui m'arrive chaque fois. Je deviens... désagréable à vivre. Pas attirant pour les autres, je préférerais...
Elle devait faire très attention et garder son calme. Comme si elle avait voulu toucher un oiseau nerveux.
Je suis un acte de foi, je suis un envol. Pour emprunter au langage e la physique, je suis une singularité constante, un processus perpétuel de changement massif. Vous aussi. Naturellement.
... il n'était ni plus maigre ni plus gros qu'avant, mais sa constitution était légèrement différente. Sa peau semblait plus poreuse, moins convaincante.
A.L. Kennedy, winner of the 2007 Costa Novel Award, talks about her book, Day.