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EAN : 9782246136415
576 pages
Grasset (12/10/1971)
3.13/5   34 notes
Résumé :
Commençant par une aventure désinvolte, intitulée 'Les Bêtises de Cambrai' et située dans la France d'après 1940, le créateur de Gustin est obligé de relire son récit pour le rendre publiable, en l'étoffant. Il se livre à un 'Examen du texte' et de ses sources qui aboutit finalement à une autobiographie quelque peu retouchée. Après quoi, il abandonne la plume pour devenir planteur, puis note au jour le jour ses actes et ses réflexions dans 'Le Vin quotidien'. En les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un prix Goncourt largement mérité.
L'auteur a choisi un parti-pris intéressant : il juxtaposé quatre narrations différentes qui se reprennent, se répondent et se complètent jusqu'à former un roman unique. L'auteur dit très justement que l'idéal pour appréhender totalement l'ouvrage serait de le relire après l'avoir achevé. Mais ce n'est pas indispensable car une lecture au premier degré est tout à fait possible et le roman n'est pas plus difficile que La Recherche.
Cette structure est un peu la même que celle du"Quatuor d'Alexandrie" de Durrell ou des moins connues"Humeurs de la Mer" de Volkoff.
L'oeuvre de Jacques Laurent est parfois mejugee en raison de la parenthèse constituée par ses routes populaires publiés sous le nom de Cecil Saint-laurent, qui d'ailleurs ne sont nullement méprisables. Je pense en particulier à"Hortense 14-18". Dumas aussi a écrit de la littérature populaire.
D'autre part, il ne faut pas oublier qu'en écrivant Caroline Chérie et autres, Jacques Laurent a voulu être son propre mécène pour se donner les moyens matériels d'écrire son chef-d'oeuvre, "Les Corps Tranquilles"
Les Bêtises ont marqué son retour à une veine plus littéraire, heureusement consacrée par son prix Goncourt. Tous ses ouvrages suivants appartiennent à la même lignée.
Malgré cela, Jacques Laurent demeure trop méconnu. Ses opinions de droite, difficiles à porter dans les années 50 au début de sa carrière, ainsi que la parenthèse Caroline Chérie, en sont responsables.
Il mériterait qu'un éditeur bien avisé réédite ses oeuvres majeures, notamment"Les Corps Tranquilles" et le sorte ainsi de son semi-purgatoire.
Un autre point : ce livre n'est nullement autobiographique malgré quelques points communs mineurs entre l'auteur et son personnage. Pour s'en persuader, il suffit de lire son autobiographie,"Histoire égoïste"
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Par un instant de distraction, le jeune Gustin, bidasse de l'armée d'Armistice, attire l'attention du Capitaine de la Hure et arrive en recourant à une longue série de mensonges astucieux à sortir indemne de la suite péripéties improbables (prison, franchissement de la ligne de démarcation, actes de résistance…) que constitue la première partie du livre intitulée « Les bêtises de Cambrai ». Obligé de relire son récit, l'écrivain se livre ensuite à un « Examen » du texte qui tourne à l'autobiographie revue et corrigée. Puis il abandonne la plume pour devenir planteur en Indochine. Il continue à noter ses actes et ses impressions dans une sorte de journal intitulé « Le vin quotidien ». Finalement, il essaie d'approfondir et de chercher une sorte de philosophie de la vie qu'il présente sous la forme de l'essai final, « Le fin fond ».
le lecteur se trouve donc devant un pavé littéraire de près de 800 pages complètement disparate et entièrement dévoué à l'étude d'un personnage, au bout du compte assez peu intéressant, Monsieur Jacques Laurent lui-même, écrivain, surtout connu pour ses romans de gare (« Caroline chérie ») écrits sous le nom de plume de Cécil Saint Laurent (le Lévy des années 60/70). Obsédé sexuel, il accumule les conquêtes féminines (réelles ou imaginaires) et décrit à longueur de pages ses bonnes fortunes avec une certaine complaisance ce qui n'est finalement pas le plus déplaisant du bouquin. Bien pires sont le délayage, le nombrilisme, les répétitions avec des scènes revues et corrigées selon l'humeur du moment, sans oublier les descriptions de plusieurs pages sur l'aspect d'une simple toile cirée… Ayant bien intégré les codes du « nouveau roman » pour échapper à la littérature alimentaire, Laurent au bout du compte, n'arrive qu'à une chose : lasser le lecteur le plus bienveillant. Son bouquin tombe des mains et on se demande (ou plutôt on ne se demande pas) comment cet amas indigeste a pu mériter le Prix Goncourt 1971 !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Prix Goncourt 1971.
J'ai osé entreprendre la lecture de ce roman de 786 pages, mais me suis arrêté à la moitié, ne voyant pas l'objectif de l'écrivain. Ce pourrait être une autobiographie, car écrit à la première personne. de jolis passages certes m'ont fait rêver, j'ai même ajouté deux citations qui m'ont touchées.
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Je l'ai trouvé trop difficile à l'époque et ai abandonné. C'est tout le souvenir que j'en ai.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je suis tombé amoureux de Françoise. Elle avait des petits dents arrondies mais cruellement blanches, des jolis pieds, dont les orteils, aux ongles courts, solides et serrés, formaient un parfait quart de cercle.
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Elle n'était vêtue que d'une robe et de ses sandales. Elle se redresse, bien belle, se tient campée sur la carpette, superbe vraiment, fautive seulement par ses ongles d'orteils trop longs et trop peints.
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Je n'aime pas la solitude mais le pouvoir qu'elle me donne de lire, d'écrire, d'imaginer.
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Vidéo de Jacques Laurent
Jacques Laurent évoque son passage à Vichy .
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