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EAN : 9782370210265
80 pages
Raconter la vie (02/01/2014)
3.19/5   8 notes
Résumé :
Karine est la femme aux chats, à la fois contrôleuse des impôts et éleveuse de sacrés de Birmanie. Mal à l’aise dans un monde de la fiscalité en pleine restructuration, elle a choisi d’aménager sa vie personnelle et professionnelle pour assouvir sa passion des félins. L’élevage des chats est pour elle un art plutôt qu’un commerce. C’est pourquoi elle a voulu faire de ce second métier un lieu de réalisation de sa philosophie du soin mutuel.
Par le récit sensib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Pour moi ce témoignage est l'un des plus intéressants de la collection "Raconter la vie". Karine explique à quel point son métier de contrôleuse des impôts est devenu, selon elle, de plus en plus inhumain, de plus en plus mécanique (manque de personnel, manque de moyens...). Elle n'arrive plus tellement à donner sens à ce métier, qu'elle apprécie tout de même mais qui ne lui convient plus tout à fait. C'est pourquoi elle s'est lancée dans une activité annexe davantage en phase avec sa nature profonde : éleveuse de chats, des sacrés de Birmanie.
Ce livre est intéressant en ce qu'il raconte la tension entre la vie professionnelle et la passion secrète que peut nourrir une personne, dans sa vie personnelle, qui lui apporte un équilibre. Cette passion, évidemment, implique des sacrifices (par exemple impossible de partir en vacances), mais devient humainement essentielle. Les chats comblent un manque pour Karine, et elle explique sa définition des soins, de la douceur mutuelle entre les animaux et elle..Mais rien n'est simple et nous apprenons aussi toute une série de détails sur l'élevage félin, les normes, les salons etc.
Ce livre m'a fascinée, un peu à l'instar des Vies Minuscules de Pierre Michon (toutes proportions littéraires gardées) : il donne à voir avec sincérité le quotidien d'une femme qui lutte pour donner sens à son existence de façon éminemment modeste, minuscule, mais peut-être par là-même admirable...
Pour conclure je dois dire que cela m'a donné bien envie de me lancer dans l'élevage félin ;-)
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Karine, contrôleuse des impôts est de moins en moins à l'aide dans son univers professionnel. Elle décide donc d'avoir une seconde activité : éleveuse de chats et plus précisément de sacré de Birmanie.
Ce petit livre (63 pages + annexes) est la rencontre entre l'auteur et Karine.

J'étais intriguée par cette nouvelle collection de la maison d'édition Seuil « Raconter la vie », le roman vrai de la société française. Il s'agit en effet, non d'un roman, pas tout à fait d'un document, mais un récit à la croisée des deux.

J'ai été très déçue. Mais si les différents thèmes abordés sont loin de me laisser indifférente (l'équilibre entre vie professionnel et passion / la place des animaux dans notre société), le traitement m'a vite ennuyée. Là où j'attendais de la passion, j'ai trouvé un contenu plat pas très intéressant au final.
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Vidéo de Guillaume Le Blanc
Une conversation présentée par Raphael Zagury-Orly Avec Sandra Laugier Guillaume le Blanc Judith Revel Patrick Savidan
En collaboration avec les organisations à vocation sociale et solidaire : Amade, Fight Aids Monaco, Licra, Peace & Sport. Avec la participation des élèves et des professeurs de philosophie de l'Institution François d'Assise – Nicolas Barré et du Lycée Albert 1er de Monaco.
Comme la liberté, la fraternité a davantage un pouvoir incantatoire qu'un sens rigoureux - autre que celui de lien crée par l'appartenance à une même famille biologique. de plus, le terme s'impose et est élevé en drapeau moral, qui enferme dans ses plis et phagocyte celui, tout aussi digne, de sororité. A strictement parler, la fraternité échappe au champ opératoire de la politique et fuit toute juridiction: aucune «mesure» ne la crée, aucune loi ne la façonne, aucun décret ne l'oblige. Dans la Constitution française, le mot n'est cité que trois fois, une fois comme devise nationale (liberté, égalité, fraternité), une fois comme «idéal commun». Puisqu'elle n'exprime «aucune exigence précise» (John Rawls), les chartes constitutionnelles internationales l'ignorent. Elles préfèrent convoquer la solidarité. Pourquoi en effet conserver cette référence, certes délavée, estompée, aux liens de sang? Il est vrai que la solidarité a une étrange histoire. Le solidum désignait à l'origine une monnaie (on l'entend davantage dans l'italien soldo que dans le français sou, mais assez bien dans solde, ou soldat), mais en droit romain  «in solidum obligari» signifiait que divers débiteurs s'engageaient à payer les uns pour les autres et chacun pour tous la somme à rembourser. C'est la Révolution française qui extirpe la solidarité du champ juridique et économique, et l'applique à l'attitude de secours, de soutien mutuel entre citoyens et citoyennes. Désormais, elle ne désigne plus qu'un rapport de «fraternité» justement, mais ou être frères et soeurs n'a pas de sens, puisque la solidarité ne pousse pas à aider une personne parce qu'elle est membre de ma famille, mais suscite une entraide qui implique tous les membres d'une collectivité unis dans un sentiment de commune appartenance au groupe, à la communauté, à la société, à l'humanité toute entière. Ce qu'active la solidarité, c'est la priorité, sur le souci de soi, de la cohésion sociale, la «responsabilisation» de tous pour ce qui peut arriver à chacun et l'engagement à porter secours si ce qui arrive provoque une perte - de liberté, de justice, de ressources, de dignité, de respect. Dès lors, «Liberté, Egalité, Solidarité» serait une belle devise.
#philomonaco
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