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EAN : 9782266340113
480 pages
Pocket (21/03/2024)
4.06/5   17 notes
Résumé :
Au plus profond de son cerveau, Luna Ritter détient le secret de nos peurs…

" Soudain, Luna se demande qui est cette femme qui évalue, analyse, calcule… plutôt que de laisser la panique s’emparer d’elle et mourir de frousse ! Elle devrait hurler, blêmir, voir défiler sur sa rétine le film accéléré de sa vie. Au lieu de quoi elle n’est en proie ni à la peur ni à l’angoisse. Luna se sent déconnectée, séparée du reste de l’humanité – il lui semble qu’une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Luna n'a peur de rien. Se posant des questions sur son état de santé, elle va alors consulter le médecin Jasmine Coleman, qui ne va pas tarder à identifier sa maladie. En effet, la jeune femme serait atteinte du syndrome d'Urbach-Wiethe, qui inhibe totalement la sensation de peur chez les personnes en soufrant. Alors que le corps sans vie de Luna est découvert sur le toit d'un immeuble à New-York, la police va avoir du mal à découvrir ce qu'il s'est passé.

Je ne vais pas en dire plus sur le résumé, puisque ce thriller très prenant possède une multitude de ramifications que je préfère que vous découvriez tout au fil des pages. C'est une lecture très intrigante que j'ai decouverte ici, mais également très exigeante à bien des égards.

Je ne connaissais pas la plume de l'auteur, mais je vais suivre ses autres écrits avec grande curiosité désormais. J'ai trouvé ce thriller particulièrement bien ficelé et de plus, il porte à une réflexion.

L'auteur va ici aborder une maladie que je ne connaissais pas, et l'on constate tout au fil des pages le travail de recherche immense qu'il a dû fournir. Cela se ressent tout au fil des pages, puisque Frédéric Lepage propose un roman hautement qualitatif.

Dès les départ, je me suis beaucoup attachée à Luna. J'ai cherché tout au fil des pages ce qu'il s'était passé. Je dois dire que l'auteure m'a bluffée avec un dénouement assez inattendu. La deuxième partie gagne en rythme et il est difficile de lâcher ce roman.

La plume de l'auteur est hautement qualitative. Je n'ai pas retrouvé le style propre aux thrillers, bien au contraire, et je dois avouer que cela m'a quelque peu déroutée au début. En effet, l'auteur est très minutieux dans ses descriptions. Parfois, je dois avouer que çela cassait quelque peu mon rythme de lecture. Mais une fois que je me suis adaptée, j'ai été particulièrement bluffée par le style de l'auteur.

Un thriller différent et au suspense maintenu jusqu'au dénouement final. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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J'adore ce genre de thriller ! Derrière l'intrigue il y a une vraie interrogation. Au-delà du suspense, de bons personnages, Frédéric Lepage est le genre d'auteur qui explore l'âme humaine et qui pose (nous pose !) de vraies questions. Après "Si la bête s'éveille" (*) où il se demandait quelle est la part d'animal en chacun de nous, ici il interroge la peur...
Prologue : New-York, on découvre sur un toit le cadavre mutilé d'une jeune femme, Luna Ritter, 30 ans, vétérinaire talentueuse et réputée. Les deux flics chargés de l'enquête Ken Quist, 24 ans, dit la Fouine, et Naomi Bell, 36 ans, dite la Géante, sont un duo dissemblable au possible...
Flash-back de 3 mois
Luna Ritter souffre d'un syndrome rarissime, le Urbach-Wiethe, anomalie de l'amygdale cérébrale qui annihile la sensation de peur. Adepte du parkour (**), en couple avec Victor Webb, célèbre photographe d'actualité, elle est en guerre (entre autres) contre la chasse en enclos, affaire juteuse qui prospère en Floride. L'auteur alterne alors le récit du passé récent de Luna et celui de l'enquête actuelle. Il s'intéresse bien plus à la véto qu'à nos deux flics, on comprendra plus tard pourquoi. Faisons-lui confiance...
Notre vétérinaire-sans-peur rencontre Kalon Kane, un très sexy neurochirurgien extrêmement brillant. Entre eux, c'est une sorte de coup de foudre. Il lui propose alors de l'admettre dans sa clinique pour y subir quelques examens, étudier ce syndrome et voir si on pourrait résoudre le problème. En effet, l'absence de peur pousse parfois ceux qui souffrent d'un Urbach-Wiethe à se mettre en danger sans s'en rendre compte. Mais... mais... mais... Entre manipulations et mensonges éhontés, Luna a-t-elle un avenir ? Apparemment pas... Que s'est-il donc passé sur ce toit quasi inaccessible ?
Les 100 et quelques dernières pages se lisent d'une traite et on est réellement terrifié par ce qu'elles impliquent. La peur est-elle ce qui fait de nous des humains ? Sans la peur ressentie serions-nous capables de l'identifier chez les autres, serions-nous capables d'empathie et de compassion ? Qu'est-ce qui fait de nous REELLEMENT des humains ? Et la science d'aujourd'hui est-elle susceptible de dériver vers des expérimentations et des manipulations folles ? Frédéric Lepage nous entraîne une fois de plus dans son exploration de l'esprit. C'est efficace, passionnant, effrayant non par ce qu'il décrit mais par ce que cela implique. On a hâte de connaître la prochaine interrogation de cet auteur qui a le talent de joindre à l'histoire, aux questions posées, un beau portrait de la ville qui de dort jamais, même en pleine canicule.
Regardez au-delà du thriller, et je vous promets que vous allez avoir peur !
Merci aux éditions Robert Laffont et à Frédéric Lepage pour ce service de presse très attendu.
PS : Les fans de West Side Story s'amuseront à chercher le clin d'oeil... Indice : cheval !
(*) Sélection du Prix Nouvelles Voix du Polar 2021, et Prix Cognac 2021 du meilleur roman.
(**) Discipline sportive consistant à courir et sauter d'obstacle en obstacle, de toit en toit, plus connue abusivement sous le nom de yamakasi.
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
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A New-York, Luna est vétérinaire et adepte du parkout, ce sport d'escalade et de sauts sur les toits des immeubles, elle prend tous les risques car elle est atteinte d'une déficience de l'amygdale cérébrale (nommée le syndrome d'Urbach-Wiethe) grâce ou à cause de laquelle le sentiment de peur lui est étranger.
Son compagnon, Victor, est photographe de guerre et vient de gagner le prix Pulitzer pour une photo prise en Ethiopie. Comme Luna désire ardemment un enfant, sa neurologue lui enjoint de se faire traiter afin de pouvoir ressentir de la peur pour son enfant et la dirige vers la clinique très privée d'un célèbre chirurgien du cerveau.
Quelques semaines plus tard, le corps de Luna est découvert sur le toit d'un immeuble, une balle tirée en plein visage.

Ce roman alterne entre les états d'âme et les réflexions de Luna durant son hospitalisation et l'enquête qui suivra sa mort, enquête menée par deux policiers aussi opposés que complémentaires.
Ce livre est avant tout une dénonciation des abus dont les recherches médico-militaires se rendent coupables sous le prétexte de la défense du pays, la véritable raison en étant la conquête du pouvoir sur l'homme et le monde.
En outre ce roman interroge le phénomène de la peur du point de vue éthique : ne pas éprouver de peur c'est être incapable d'estimer le danger tant pour soi que pour l'autre, c'est, en déduit l'auteur, ne pouvoir la comprendre chez l'autre et donc être incapable d'empathie ou de compassion envers ses peurs, une affirmation qui me laisse dubitative, car l'empathie et la compassion ne s'arrêtent pas dès qu'une situation est vécue différemment, elle englobe la détresse humaine quelle que soit sa forme.
Je vous conseille de lire ce roman magnifiquement écrit, original et passionnant.
Lien : https://trancheslivres.wordp..
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Excellent roman que j'ai lu avec grand intérêt ne connaissant pas le syndrome dont souffre l'héroïne de cette histoire: la maladie d'Urbach-Wiethe. Imaginons-nous n'avoir peur de rien, cela pourrait être séduisant mais cela s'avère être tout le contraire. Cette absence de peur peut nous mettre en danger, puisque de crainte il n'y a pas. C'est ce qui arrive à Luna Ritter en tentant d'affronter un tigre ou en courant sur les toits. cette étrangeté l'empêche d'apprécier les autres, tant elle se sent différente.
J'ai beaucoup aimé l'alternance entre l'enquête et ce qu'il arrive à Luna Ritter au prise avec un chirurgien, intelligent, charismatique mais fou. Se pose également la question de l'homme augmenté, le soldat robotisé une fois dépourvu de la sensation de peur. Très bon thriller.
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J'effectue la découverte de Frédéric Lepage avec ce nouveau thriller où il est question de cerveau et de ce qui s'y rapporte puisque l'héroïne de "Promets-moi d'avoir peur" est atteinte de la maladie d'Urbach-Wiethe, qui se traduit par une abolition du sentiment de peur. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à m'accrocher au roman, le temps de m'habituer à la plume particulière de l'auteur. Un style propre porté sur le qualitatif avec l'emploi de mots soutenus et de descriptions très minutieuses qui n'apportent pas une fluidité de lecture mais plutôt un rythme haché. Après une première partie de roman qui permet de rencontrer Luna et sa particularité qui fait d'elle un personnage plus détaché qu'attachant, la seconde partie du roman est plus dynamique et prenante. Les rebondissements, les actions et les péripéties sont nombreux et se succèdent. On est davantage mordu et avide de connaître la suite. Mais Avec la rencontre de Kalon Kane, on commence à aller dans le domaine de la manipulation et de l'étude scientifique: dommage de retrouver cette association avec toujours une connotation très négative et malsaine... Avec des facilités et sans grande originalité, on est clairement dans un thriller à l'attrait croissant, qui reste assez classique mais qui est très bien ficelé et efficace.
Lien : https://www.leslecturesducha..
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Un assassinat de ce genre attire les journalistes. Une victime jeune et belle, un crime commis sur les cimes de la ville, du sang qui gicle, ces charognards vont adorer. Je leur ai parlé trop tôt, dans l’affaire Orzel, et ils m’ont fait passer pour un guignol qui met en taule des innocents. Je ne veux pas que ça se reproduise. Alors on ne dit rien à ce stade : cet homicide n’a pas eu lieu. On communiquera quand ils découvriront la boucherie.
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Au plus profond de son cerveau, Luna Ritter détient le secret de nos peurs…
" Soudain, Luna se demande qui est cette femme qui évalue, analyse, calcule… plutôt que de laisser la panique s’emparer d’elle et mourir de frousse ! Elle devrait hurler, blêmir, voir défiler sur sa rétine le film accéléré de sa vie. Au lieu de quoi elle n’est en proie ni à la peur ni à l’angoisse. Luna se sent déconnectée, séparée du reste de l’humanité – il lui semble qu’une partie de son cerveau n’assure plus l’une de ses fonctions fondamentales, faisant d’elle un monstre froid, indifférent à son propre destin. "
La rarissime maladie d’Urbach-Wiethe provoque chez le sujet l’abolition du sentiment de peur. De quoi couler des jours paisibles… ou se mettre en danger de mort.
Dans un appartement de Chinatown, à New York, une jeune femme est victime de ce syndrome. Elle s’appelle Luna Ritter. Et elle va disparaître. Pourquoi ?
Excellent roman que j'ai lu avec grand intérêt ne connaissant pas le syndrome dont souffre l'héroïne de cette histoire : la maladie d'Urbach-Wiethe. Imaginons-nous n'avoir peur de rien, cela pourrait être séduisant mais cela s'avère être tout le contraire. Cette absence de peur peut nous mettre en danger, puisque de crainte il n'y a pas. C'est ce qui arrive à Luna Ritter en tentant d'affronter un tigre ou en courant sur les toits. cette étrangeté l'empêche d'apprécier les autres, tant elle se sent différente.
J'ai beaucoup aimé l'alternance entre l'enquête et ce qu'il arrive à Luna Ritter au prise avec un chirurgien, intelligent, charismatique mais fou. Se pose également la question de l'homme augmenté, le soldat robotisé une fois dépourvu de la sensation de peur. Très bon thriller.
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Découvrir pourquoi je ne suis pas froussarde ne sauvera pas le monde. Chaque fois que je passe un scanner ou un électroencéphalogramme, je vole du temps à la recherche sur les causes qui en valent vraiment la peine, comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson.
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Parcourir l’Europe, expliquait Linda, serait comme se faire tatouer le cœur, afin de ne jamais oublier, quand elles vieilliraient en Américaines amalgamées à ce way of life qui usine les corps, les pensées et les croyances pour en faire de l’acier made in USA, que les colons ont laissé derrière eux Jean-Sébastien Bach et Vermeer, Spinoza et Goethe, la tendresse, le doute et l’humilité, ainsi que les brumes qui font monter de l’Arno, vers le Ponte Vecchio, les âmes de Brunelleschi et de Donatello.
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Il en est de la police comme de toute entreprise humaine : la vanité s’y nourrit de petits privilèges et de menues prébendes. On le mesure en laissant couler son regard sur les arêtes verticales du grand cube de béton rouge qui abrite, devant les bretelles d’accès au pont de Brooklyn, le quartier général du New York Police Department. Il faut, pour occuper les bureaux d’angle qui donnent sur deux directions cardinales à la fois, exciper d’au moins autant de vertus de même catégorie.
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