Retour à Cedar Cove, tome 1 : La maison d'hôtes

C'est une lecture agréable malgré le thème central, le deuil, et une certaine tristesse qui plane sur tout le récit.

En effet, l'auteur évoque le deuil à travers trois personnages qui vivent des expériences très différentes, toutes liées à la mort d'un proche. Une jeune veuve qui ouvre une maison d'hôtes pour démarrer une nouvelle vie, une jeune femme revient dans sa ville natale où elle n'était pas revenue depuis qu'elle avait causé la mort de sa meilleure amie, un homme qui doit rentrer s'occuper de son beau-père, avec qui il ne s'est jamais entendu mais qui vit ses derniers jours.

La "triple intrigue" se déroule sur seulement quelques jours et il se passe beaucoup de choses. Tout se passe d'ailleurs peut-être un peu trop bien, mais l'atmosphère est douce et chaleureuse et on se sent bien dans la petite ville côtière que nous découvrons à la suite de Jo Mary, la propriétaire de la maison d'hôte.

S'il y avait quand même un petit bémol, ce serait les "apparitions" qui suggèrent une possible intervention surnaturelle. C'est suggéré un peu trop fort à mon avis...

Il n'empêche que j'ai passé un moment très agréable à Cedar Cove et j'ai hâte d'y retourner bientôt pour le deuxième tome...


P.S. : On croise ici Olivia Lockhart, l'héroïne de la Baie des Promesses, qui m'attend dans ma p.a.l.

Décidément, je pense que je vais déménager et partir m'installer à Cedar Cove ! Tout y semble si beau, si parfait... une ville malheureusement imaginaire, mais qui me tenterait bien.

La maison d'hôtes est le second roman que je lis des éditions Charleston, et comme avec le précédent, je suis partie totalement à "l'aveugle", ne sachant pas du tout à quoi m'attendre. Et comme avec La femme qui décida de passer une année au lit, j'ai été agréablement surprise, et j'ai accroché dès les premières lignes à ce roman de Debbie Macomber.

L'héroïne s'appelle Jo Marie, elle a perdue son mari quelques mois après leur mariage, et pour recommencer une nouvelle vie, elle décide de tout plaquer et de reprendre une maison d'hôtes située dans une petite ville du nom de Cedar Cove. Peu après son arrivée, déjà deux clients arrivent : Abby, qui a déjà vécue à Cedar Cove, mais en garde des souvenirs terribles, revient pour célébrer le mariage de son frère, ainsi que Josh, qui a été appelé pour rester au chevet de son beau-père, au seuil de la mort. Si ces trois personnages semblent si tristes et mornes, la maison d'hôtes va fonctionner comme un baume, et va rapidement leur redonner le sourire...

La couverture du livre est très accueillante, elle est gaie, éclairée, de telle sorte qu'on a l'impression que l'histoire va être joyeuse, et sans problèmes. Erreur !
Dès les premières pages, le lecteur ressent la tristesse des personnages, et la douleur qu'ils ont dû subir, les épreuves qu'ils ont traversés. Chacun des personnages ont perdus un proche, quelqu'un qui leur était cher. Ils ont déjà en commun ce manque incessant, ce vide que l'on ressent après la mort d'un parent intime. Mais ce n'est pas le seul point commun qui va les lier. Ils décident tous de revenir à Cedar Cove, une petite ville qui semble insignifiante, et s'installent dans la maison d'hôtes tenue par Jo Marie. Ils vivent donc ensemble pendant quelques temps, et vont se croiser et se recroiser, au grès de ces quelques jours.
Ces trois protagonistes m'ont tout de suite parus très sympathiques, je me suis attaché à eux, j'ai compatis à leur(s) malheur(s) et je les ai suivis dans les moments difficiles. Pourtant faibles psychologiquement, ils ont su se ressaisir et aller de l'avant. Mais ce nouveau départ, aurait-il été possible sans la maison d'hôtes de Cedar Cove ?

C'est une question un peu piège... Cedar Cove est décrit comme une ville très accueillante, où les gens n'hésitent pas à parler, à sympathiser rapidement et à s'entre-aider. C'est un peu la ville parfaite, avec un cadre idyllique, un endroit où chacun aimerait vivre un jour !

Dans ce roman écrit tout en finesses et en émotions, Debbie Macomber nous donne une petite leçon de vie, bonne à retenir, mais difficile à appliquer concrètement. Elle nous montre à travers trois exemples des personnages qui ont réussis à surmonter la perte d'un proche, et qui ont enfin réussis à faire leur deuil.

En arrivant à la fin de ce livre, j'ai vraiment été triste... triste de ne pas pouvoir en lire plus ! Heureusement qu'un second tome est prévu en mars prochain (mais ça me paraît tellement long...), je me jetterais désespérément dessus, pour découvrir davantage les bienfaits de Cedar Cove.

Lien : http://addictbooks.skyrock.c..

Aujourd'hui en ce mercredi printanier, je viens vous parler d'une très belle lecture que j'ai eu durant le week-end de pâques. Il s'agit de "La maison d'hôtes" de Debbie Macomber et très sincèrement ce fut un joli coup de coeur pour l'univers et les personnages de ce début de saga.
Après la mort prématurée et tragique de son mari, Jo Marie décide de prendre un nouveau départ en rachetant une maison d'hôtes dans la petite ville de Cedar Cove: La Villa Rose. Sa première cliente, Abby à vecu une tragédie en perdant sa meilleure amie dans un accident de voiture dont elle était la conductrice. Elle n'avait jamais osé retourner dans sa ville natale Cedar Cove jusqu'à ce jour. Josh, le second client revient dans cette ville pour prendre en charge son beau père avec qui il ne s'est jamais entendu car celui-ci vit ses derniers jours. Derrière les portes de cette maison d'hôtes pas comme les autres, ces personnages trouveront la voie vers un nouveau départ.
J'avais envie de douceur, de chaleur, d'humanité et d'évasion et c'est exactement ce que m'a offert ce roman. Durant les quelques soirées où il m'a accompagné, j'ai eu l'impression d'être comme enveloppée dans un cocon réconfortant et cela m'a fait un bien fou.
La plume de l'auteure est incroyable de douceur, de chaleur et d'authenticité. Elle nous emporte totalement dans son univers, à la découverte d'une maison qui est bien plus que quatre murs et un toit, mais qui possède une véritable âme, une aura qui semble porter un pouvoir agissant sur ses hôtes comme un baume guérisseur. Cette Villa Rose, j'ai aimé y séjourner pendant ces quelques 400 pages et c'est à regret que j'ai du la quitter.
Quant aux personnages, ils sont incontestablement attachants, que ce soit Jo Marie, incroyable de résilience, de force, d'humanité, qui après la perte tragique de son mari va puiser en elle les ressources nécessaires pour se reconstruire, avancer et donner aux autres, mais aussi Abby dont j'ai adoré suivre la transformation au fil des chapitres, son retour vers la vie et enfin Josh, très touchant, écorché vif mais qui a tant d'amour à offrir. Ces trois personnages qui par leur beauté donnent espoir en l'humanité, m'ont apporté l'envie de profiter de chaque petit bonheur de la vie, de m'émerveiller, d'aimer, de partager, de tendre la main et aussi d'accepter les mains tendues.
Une magnifique histoire de seconde chance, qui nous enveloppe dans un cocon de bien-être et nous donne des envies de tout plaquer pour nous aussi aller nous ressourcer dans cette si charmante maison d'hôte qu'on aimerait voir exister pour de vrai.
En bref, une lecture pour tous ceux qui aiment les belles rencontres, les mains tendues et les secondes chances, les hasards qui ne sont en fait que des rendez-vous et les lieux chargés de magie.
Un début de saga qui promet encore de belles histoires pour les prochains tomes, une villa dans laquelle il me tarde de retourner pour vivre un printemps à la Villa Rose.

Pfiouuuuu !
Il me restait 43 minutes pour lire un livre pour juillet !
J'ai réussi à le finir très rapidement !
Bon comme vous voyez en ce moment c'est pas la grande forme avec les livres je ne lis plus !
Je fais une pause avec Alexandre Dumas "Les Quarante Cinq" j'en ai marre j'ai fait une overdose que je fus presque dégoûté de lire des livres !
Car je trouvais ça chiant à force.

Mais je me suis rattrapé avec cette histoire vachement touchante prenante et avec de l'aventure.
Pour le moment moi et les classiques c'est terminé j'arrête pendant un longggggg moment c'est chiant de me forcer un moment... J'ai que ça pratiquement dans ma bibliothèque...
Enfin bref j'espère que vous allez bien après ces longs jours sans moi je suis désolé je vous promets que j'essaye de revenir petit à petit !
Bonne nouvelle sinon mon livre est enfin disponible depuis le 10 juillet.
Aller à très vite pour de nouvelles lectures en août !

Il y a bien longtemps qu'en matière de livres je n'ai plus aucun snobisme. Et donc, en période de fatigue/petit moral/ envie de chocolat pour l'esprit, je ne répugne pas à ouvrir de la vraie pure romane, cataloguée Harlequin.
Bon soyons honnête : pour moi Harlequin, c'était de la mauvaise littérature écrite et imprimée au kilomètre, avec des titres plus guimauve tu meurs (genre « un soupir pour oublier » ou « la rose que tu as planté dans mon coeur ») et couvertures déclinant couchers de soleil, bellâtres blonds gominés aux larges torses musclés sur lesquels défaillent de frêles créatures en détresse à longs cheveux savamment décoiffés.
Mais il a fallu que je me rende à l'évidence : la romance avait opéré un virage plus jeune, plus moderne, plus drôle, ce que j'ai eu l'occasion de découvrir avec pétillante Kristan Higgins.
Ma rencontre avec Debbie Macomber s'est faite de façon assez particulière : étant fan de coloriage, j'avais flashé sur un album qui s'appelle « The world of Debbie Macomber». Intriguée, j'ai fait une recherche sur elle, pour me rendre compte qu'il s'agissait d'une TRES prolifique auteur de romans dit sentimentaux.
Je me suis dis «pourquoi pas » non sans appréhension – n'allais-je pas tomber dans de la pure romance too much ?
Et bien à ma grande surprise, non seulement j'ai beaucoup aimé ce retour à Cedar Cove, mais en plus j'ai lu les deux tomes suivants, et surtout je suis en manque : quand donc va-t-on avoir le tome 4 et 5 ? (qui sont déjà édités aux Etats-Unis mais qui a priori chez nous n'ont pas encore été traduits). Ma critique sera d'ailleurs une critique générale de la série.
C'est typiquement le genre de roman feel good, qui fait du bien, le duo de personnage principal est très attachant – la douce mais énergique Jo Marie, et l'intriguant Mark. J'aime la description de Cedar Cove, la maison d'hôte, la construction du roman (deux histoires indépendantes s'articulent autour du cheminement de Jo Marie). Alors oui c'est facile – tout le monde est beau, gentil, et tout s'arrange pour le mieux, sans heurter la morale bien américaine (pas de divorce, pas d'avortement, que des WASP), mais parfois une petite respiration rose bonbon ça fait du bien !
Le premier tome n'est pas le plus réussi, j'ai préféré les suivants, plus fluides, avec des dialogues plus drôle, et surtout une évolution de la relation Jo Marie/Mark qui nous tient en haleine ! de même, un très court récit – « perdu et retrouvé à Cedar Cov »e – qui en gros se situe entre le tome 1 et le tome 2, est trèèèèèès largement dispensable.

Attention aussi: "la mélodie de l'été" et " une lettre en été" sont en réalité le même livre - c'est-à-dire le tome 3 de Retour à Cedar Cove- mais avec une couverture, un titre et une date d'édition différents.
Du coup je crois que je vais me pencher sur une autre série, Blossom street. Pour les jours pluvieux, où on a besoin de doudou.
Petit coup de chapeau aux éditions Charleston pour leurs très jolies couvertures.