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EAN : 9782226470379
240 pages
Albin Michel (12/01/2022)
  Existe en édition audio
4.23/5   652 notes
Résumé :
En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère, morte en couches. On décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d'enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Émile le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (198) Voir plus Ajouter une critique
4,23

sur 652 notes
Après l'excellent « Journal d'un vampire en pyjama », où Mathias Malzieu racontait son combat contre une maladie rare qui lui imposait des transfusions de sang régulières en attendant de trouver un donneur compatible pour une greffe de moelle osseuse, l'auteur se glisse dans la peau de son père, lors des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale.

C'est le 3 juin 1944 que le petit Mainou, 9 ans, perd sa mère. Son père, combattant dans la Résistance, ne pouvant s'occuper de lui, décide de l'envoyer chez sa grand-mère, dans une petite ferme en zone occupée. Après avoir franchi illégalement la ligne de démarcation dissimulé dans une charrette à foin, le gamin est accueilli par sa grand-mère, sa tante Louise et son oncle Émile, chez qui il devra vivre caché des Allemands jusqu'à la fin de la guerre…

S'inspirant de l'histoire familiale pendant la Seconde Guerre mondiale, Mathias Malzieu invite à vivre les derniers mois de cette guerre dans la clandestinité et à hauteur d'enfant. A travers le regard de ce gamin qui doit faire le deuil de sa mère tout en vivant cloîtré dans une ferme entourée de nazis, l'auteur redonne vie à sa famille tout en prenant des libertés avec la réalité.

Des bondieuseries de sa tante Louise au grand coeur de son oncle Émile, en passant par la belle Sylvia qui hante ses rêves et cette grand-mère aussi sévère qu'aimante, Mathias Malzieu livre une galerie de personnages foncièrement attachants que l'on découvre au fil des pages…tout comme le petit Mainou.

Malgré la monotonie d'un quotidien qui consiste principalement à rester planqué sans faire de bruit ou à se retrancher dans la cave lors des bombardement réguliers, l'auteur parvient à livrer un roman intime débordant d'humour, de justesse, de tendresse et de poésie, où l'innocence et le merveilleux de l'enfance, combiné à la bienveillance des proches, prennent finalement le dessus sur la noirceur de l'époque et la perte de cette maman…
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Alors qu'il était hospitalisé pour une greffe de moelle osseuse et qu'il se battait pour sa vie, l'auteur demandait pour la première fois à son père de lui raconter les détails de son enfance. Six ans plus tard, il publie l'histoire du petit Mainou, qui, en 1944, sa mère venant de mourir en couches, est envoyé par son père chez sa grand-mère en Lorraine, de l'autre côté de la ligne de démarcation. Il y vit la dernière année de guerre, caché à la ferme familiale, sous la protection de l'aïeule, de l'oncle Emile et de la tante Louise, qu'il ne connaissait pas auparavant.


Humour, tendresse et poésie : Mathias Malzieu a trouvé l'exacte justesse de ton pour nous faire vivre à hauteur d'enfant le séisme qui anéantit l'existence d'un garçonnet au décès brutal de sa mère et à son exil clandestin chez des inconnus, sa sidération face à ce qu'il percevra des réalités de l'Occupation, et sa courageuse résilience au contact de très braves gens qui compteront désormais énormément pour lui. le danger est de tous les instants, pendant le trajet puis au quotidien, le contraignant à vivre confiné à la ferme dont il connaît bientôt tous les recoins, à commencer par la cave où tous se serrent pendant les bombardements, mais pas encore le grenier qui semble abriter un mystérieux fantôme. Les adultes s'y laissent percevoir au travers de son regard et de ses raisonnements d'enfant, et c'est à la lumière de ses chagrins et de ses angoisses, de sa curiosité et de ses étonnements, que l'on s'attache avec lui à chacun de ces si humains personnages. Si tous acquièrent une authenticité et une présence remarquables, l'on éprouvera une affection toute particulière pour l'oncle Emile et son imagination poétique, à l'origine de quelques reparties et considérations savoureuses. Sans oublier, bien sûr, le cigogneau Marlene Dietrich


Davantage encore que l'habileté de l'auteur à recréer des personnages impressionnants de vie et d'humanité, c'est son écriture à fleur d'émotions qui marque sans doute le plus durablement le lecteur. Délicieusement inventive et imagée, elle nous fait traverser la tragédie sur un nuage de légèreté aussi naïve que sincère, aussi pleine de bon sens que de fantaisie merveilleuse, aussi drôle que touchante. Et l'on ressort conquis de ce voyage de Mathias Malzieu dans l'enfance de son père, à qui il adresse ici le plus beau message d'amour filial qui soit. Coup de coeur.

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Le couloir de ses souvenirs bat la campagne , puis se fige sur un moment bien précis de la vie de gamin de son père.
Des images cruelles et poignantes arrivent pêle-mêle puis se rangent dans son esprit chagrin , où seule la poésie peut lui tenir compagnie , et , l'aider à nous raconter .

Comme chacun porte en soi des ombres et des cicatrices qu'il désire celer au plus profond de son coeur , l'auteur a voulu honorer son père sans en décrire trop , en ce mois de juin 44 , quand il traverse , camouflé , la ligne de démarcation , qui fut supprimée en mars 43 mais dont 14 points de contrôle subsistèrent , surtout pour filtrer le passage des juifs .

" Voilà le plan : quitter la zone libre pour aller se jeter dans la gueule du loup , en zone occupée , se faufiler entre les dents dudit loup et rester planqué dans son ventre avec Grand-mère ; ensuite attendre que quelqu'un tue la bête . " P. 20

Son imagination débordante utilise la fameuse ferme aux objets immuables qui retracent les habitudes de ses aïeux , gratinées d'anecdotes .
Il les connaît , bien sûr , comme gosse d'après-guerre , sans les traumatismes subis par les siens .

Il creuse très fort dans les méandres de sa mémoire pour nous émouvoir par une lettre que son papa , surnommé Mainou , rédige régulièrement , à propos de tout et de rien dans sa planque familiale . Il parle à sa maman , morte en couche avec sa soeur Mireille , quelques jours avant son séjour chez les Lorrains .

Pour être crédible , il s'offre la magie : allier réel et irréel et cela marche , car il sait qu'il faut vivre une situation avec tous ses sens en éveil pour en éprouver la réceptivité .

Je me souviens d'ailleurs d'une phrase impitoyable et dure que prononçait ma mère , sèchement , quand l'une de ses filles était en défaut . " Regarde-moi dans les yeux quand je te parle " . Elle nous hypnotisait avec ce regard bleu comme la mer .
Ses mots nous suivent encore aujourd'hui ; le meilleur ou le pire des dialogues est un éclair de lumières qui s'échange dans un face à face .
Sévère mais tendre sans jamais une seule claque !
Vous pouvez visionner la scène mais pas ressentir notre émotion !

Avec beaucoup d'adresse , L'auteur place des phrases solidaires et surtout efficaces dans l'envie de nous persuader qu'un enfant écrit aussi bien .
Ne sous-estimons pas la jeunesse qui peut nous épater par sa maestria , je l'ai redécouvert récemment .

" Quand le jour se lève , je suis encore en train de t'écrire ce que m'a confié l'Emile . J'ai piqué le dictionnaire de Grand-mère pour mettre des mots et des expressions qui ressemblent à quand il parle ." P.91

Un mélange de paroles enfantines et adultes crée un trouble , une confusion mais aussi un émerveillement .
Autant j'ai yoyoté au début de ce roman malgré l'histoire émouvante , autant j'aurais voulu retrouver cette poésie .

Matthias Malzieu , comme Maryna Uzun , ont un pouvoir , celui d'assembler les émotions dans un ballotin de moelleuses pralines , parfumées de quelques gouttes de féérique adrénaline , où l'amour et la fraternité se transportent de pays en pays , mélodieux et colorés en mignardises pour nos regards !




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La lecture de ce livre me réjouit pour deux raisons principales : la découverte d'une écriture poétique, sensible, à hauteur d'enfant et l'annonce par d'autres lecteurs que ce n'est pas le meilleur de cet auteur. D'autres livres à découvrir pour moi.
Je n'avais jamais lu Mathias Malzieu, certaines critiques (Nina entres autres) l'avaient fait entrer dans ma PAL, d'autres plus récentes l'ont fait remonter sur le haut (merci à Diana, DianaAuzou )

Mainou est un petit garçon. Juin 44 sera marquant dans sa vie, pas tant à cause du débarquement, mais à cause de la mort de sa maman et de la petite soeur qu'il attendait avec impatience et qu'il ne verra jamais. Son papa ne peut s'occuper de lui. Il est envoyé en Lorraine,chez sa grand-mère dans la gueule du loup. La Lorraine c'est l'Allemagne et il devra se cacher jusqu'à la fin de la guerre.

Mainou est triste, il n'a pas grand chose à faire puisque obligé de rester caché à l'intérieur de la ferme. Alors il va écrire à sa maman dans un cahier, ultime tentative pour la faire vivre encore, lui relatant ses journées, lui racontant les personnes avec lesquelles il les partagent. Ces quelques mois de fin de la guerre nous sont donc contés par cet enfant, d'une plume à la fois enfantine et poétique, pleine de pudeur, de chagrin et d'amour. Certains passages nous font sourire, d'autres mettent les larmes aux yeux.

Il est le guerrier de porcelaine, à la fois si fort et si fragile. Il découvre une nouvelle famille, puisque la sienne a explosé, la grand mère qui parait si frêle et est pourtant si forte, qui fait tout pour le préserver, sa tante Louise si maladroite quand il s'agit d'aimer quelqu'un d'autre que Dieu, "endieusifiée" comme dit Mainou, et puis l'oncle Émile au coeur grand comme ça, même s'il n'est pas très doué pour l'exprimer, que ce soit envers Mainou ou envers Rosalie sa bien-aimée qu'il séduira grâce aux poèmes de Sylvia. Sylvia, dernier personnage qui vit aussi dans la ferme, mais cachée au grenier car juive, Sylvia qui était la meilleure amie de sa mère, Silvia qui fera éclore chez Mainou le premier amour, même si ce n'est que celui d'un enfant pour une femme.

J'ai lu ce livre doucement, pour mieux savourer cette écriture, pour laisser ces mots pleins de poésie prendre toute la place dans ma tête, pour me remplir de l'amour de l'auteur pour son père dont il nous raconte l'histoire, pour retrouver encore une fois mon âme d'enfant.
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-Mainou à table !
Zut, ça y est la vieille pomme fripée m'a appelé pour le repas alors que j'étais en train de parler avec Maman. Depuis un long pourlinstant, je dors dans sa chambre de quand elle était petite. À l'époque, elle jouait dans le jardin de sa maison en Lorraine avec sa super copine Sylvia qui était presque comme sa soeur.
Mais moi maintenant, ce 11 septembre 1944, je suis tout seul dans cette chambre. Tout seul avec mon cahier à qui je raconte ma vie, parce qu'en fait Maman elle est morte quand elle a voulu donner naissance à ma petite soeur Mireille.
Papa est parti faire la guerre, je sais pas si je le reverrai un jour. Ici, je suis avec mon oncle l'Emile, ma grand-mère Elise (la vieille pomme fripée), et la Tante Louise qui a des doigts-saucisse et qui fait que raconter des bondieuseries (d'ailleurs l'Emile il se fout tout le temps de sa gueule). Et puis, je sais qu'en plus du fantôme du Maman, il y en a un autre grenier, un vrai, car je l'entends faire du bruit tous les soirs, il va même dans la cuisine pour se faire du café quand il croit que tout le monde dort.
Je dois tout le temps me cacher, parce que la maison est en zone occupée, je dois pas me montrer ni aux nazis ni aux voisins. Alors, je m'évade en pensée avec mon cahier, la poésie et mon cigogneau, qui pue du bec et que j'ai appelé Marlène Dietrich, mais que j'aime bien caresser car il a des plumes toutes douces, surtout entre les deux yeux.

Mathias Malzieu, un de mes poètes déjantés préférés, livre ici l'histoire de son père pendant la guerre. C'est charmant, naïf, mais il m'a manqué le petit quelque chose en plus qui m'avait tant enthousiasmé dans ses précédents ouvrages : l'humour et le recul sur soi du Journal d'un vampire en pyjama ou la folie exubérante et joyeuse d'Une sirène à Paris.
L'utilisation d'expressions trop actuelles ou de certains mots ne m'ont pas paru convenir au contexte de l'époque, et ne m'ont pas permis de complètement plonger dans le récit. J'attendais plus de folie et de poésie pour emporter le récit ailleurs, et j'ai été un peu déçue de ce côté-là. Ça reste une lecture agréable, mais pas le meilleur Malzieu selon moi.
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critiques presse (3)
LaLibreBelgique
11 mai 2022
L’écrivain s’est mis dans la peau de son père, hébergé par sa grand-mère en Lorraine.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaTribuneDeGeneve
07 février 2022
Un bouquin tendre et émerveillé sur une enfance en guerre.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
LeFigaro
06 janvier 2022
L’auteur, leader du groupe Dionysos, raconte l’enfance de son père, caché dans une ferme en 1944. Un roman intime et onirique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (226) Voir plus Ajouter une citation
Je me suis mis à préférer les souvenirs que je m’invente. Certains d’entre eux se passent dans le futur. J’imagine que mon cœur est une machine à voyager dans le temps. J’ai passé tellement longtemps enfermé dans la cave et dans ta chambre que j’ai appris à m’échapper par l’esprit. À force de t’écrire, j’ai construit tout un monde où je te retrouve.
Je ne suis pas devenu un fada qui croit à ce qu’il ne voit pas, ne t’inquiète pas. C’est une forme de magie plus artisanale, comme faire pousser des trucs dans le jardin. Le jardin, c’est moi. L’eau, c’est l’Émile. L’engrais, c’était Sylvia. Je me sers de l’odeur de ta lessive, disons du souvenir de l’odeur de ta lessive car le parfum a définitivement disparu de tes habits. Je respire le flacon laissé par Sylvia, avant que ça ne s’évapore complètement. Je prends quelques vrais souvenirs aussi, puis je les agrandis, je leur fais des suites. Je sculpte. Quand j’obtiens un tout nouveau souvenir tout neuf, j’ai l’impression d’avoir voyagé dans le temps.
Les vrais souvenirs, même les bons, sont des aimants à mélancolie. Alors que mes petites créations me rendent doucement joyeux. C’est artificiel, soluble dans l’air, mais je m’en vaporise l’esprit souvent. J’arrose ce cœur tout sec, j’huile ses engrenages.
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Tu t’y connaissais tellement bien en réconfort que quand j’allais mieux, je faisais semblant d’être malade un peu plus longtemps.
Alors je pense à ta main qui se pose sur mon front, fraîche comme un verre en grès rempli de grenadine avec un glaçon. Je pense à l’odeur de l’herbe coupée du terrain de football et à celle de la terre mouillée les jours de match sous la pluie. Je pense à la douche bien chaude, au pyjama et chocolat chaud devant la cheminée. À Papa qui passait du jazz de La Nouvelle-Orléans et toi qui te mettais à danser entre deux phrases.Je me souviens comme ça me faisait rire que tu te mettes à danser tout d’un coup. Et le son de ton rire à toi, quand à mon tour je dansais en pyjama devant la cheminée. Le son de ton rire.
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- Il faut que tu trouves le bon dosage d'imagination ! dit l'Emile qui me traite de "Jeanne d'Arc du grenier". Si tu inventes trop, tu risques de perdre le contact avec la réalité !
- Vu la gueule de la réalité, c'est pas forcément un problème...
- Si ! Justement ! Ton imagination doit te servir à la transformer, à la rendre meilleure, pas à la quitter. C’est comme le dosage d’une grenadine, tu vois.
- Oui oui ! j’ai dit.
« Non non ! » j’ai pensé.
- L’eau c’est la réalité, le sirop c’est ton imagination. Si tu mets trop de grenadine, ça devient imbuvable. Si tu n’en mets pas assez, ça manque de saveur. Ça se voit à la couleur, tu dois apprendre à le sentir.
- J'ai entendu des pas et des voix au grenier. Je n'a pas eu besoin de grenadine pour ça.
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Son rire, quand il finit par arriver, ça fait comme un court-circuit dans la guerre. Je me prends un tel taux de lumière dans le sang que je me sens luminescent. Je brille comme une étoile dans mon lit toute la nuit et je ne m'éteins qu’au petit matin. (…) L'autre soir, je me suis endormi dans ses bras. Quand elle m'a réveillé avec sa jolie tête au-dessus de la mienne, c'était mieux qu'un rêve. J'ai fini par retourner dans ma chambre avec des étoiles à la place de la tête. Toute une galaxie douce dans les cheveux, il faisait presque jour dans le couloir tellement j’irradiais. (p. 129)
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J'ai la sensation que tout est monté à l'envers depuis que tu es partie, comme si la nuit tu avais travaillé à remettre le monde en place. C'est à moi de le faire maintenant. Je ne sais pas trop comment ça marche, le monde. L'Émile dit que je dois commencer par essayer de faire fonctionner le mien.
- Le seul jouet sur lequel tu peux compter, c'est ton cerveau! Fouille sous la colère ce qu'il reste de joie et rééduque ton rire.
Je vais devoir écrire un mode d'emploi pour mon cerveau, je crois. Sauf que je le reconnais à peine. Plus rien ne fonctionne comme avant. Tout est mélangé, le cœur et les souvenirs. Dès que j'en allume un, ça me réchauffe un instant avant de foutre le feu partout. Toute l'électricité est à refaire. Le cœur fait des faux contacts, je respire n'importe comment.
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