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Laura Derajinski (Traducteur)
EAN : 9782351788899
384 pages
Gallmeister (07/09/2023)
3.03/5   16 notes
Résumé :
Danny Deck, jeune écrivain, se complique la vie en s’attachant à plusieurs femmes en même temps. La belle et froide Sally, épousée sur un coup de tête et qui ne tarde pas à le quitter, une petite amie qui le rend heureux mais ne veut pas rester, une voisine aussi généreuse que dévergondée et une bonne vieille copine qu’il aime en secret. Passant de femme en femme, Danny quitte le Texas pour la Californie, terre promise des années 1960. Son road-trip sera ponctué d’a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Danny est un jeune écrivain texan qui vient de publier un premier roman qui commence à avoir du succès. Il devrait être heureux mais il s'est marié avec Sally , une fille qui lui pourrit la vie. Alors Danny décide de prendre l'air et la poudre d'escampette pour aller en Californie trouver la gloire. La route est longue, mais heureusement pour notre coq, ponctuée de nombreuses rencontres et aventures féminines au point que notre pauvre mâle en mal d'amour ne sait plus où donner de la tête...
Et tous mes amis seront des inconnus de Larry Mc Murtry est un road trip initiatique dont j'ai eu du mal à voir le bout tant le héros nombriliste Danny est horripilant et sans intérêt. Il ne parle que de son livre, de ses bitures et des "baiseuses" rencontrées sur la route. Mais n'est pas John Fante ou Charles Bukowski qui veut. Là, le style manque de caractère et l'ennui m'a vite gagné . Un livre que je devrais vite oublier. Je remercie Babelio, masse critique et les éditions Totem pour cette découverte qui ne m'a guère enthousiasmé.
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Larry McMurtry est un auteur américain atypique, dont les écrits ne laissent pas indifférents. C'est le cas avec Et tous mes amis seront des inconnus, un roman tragi-comique qui balance entre road-trip, errance amoureuse et rencontres atypiques.

Danny Deck est un jeune écrivain en passe de publier son premier roman. Il va prendre la route pour une épopée du Texas jusqu'à San Francisco en passant par Hollywood et la frontière Mexicaine. Sur son chemin, il fera de délicieuses rencontres, des personnes qui lui offriront des opportunités professionnelles, des femmes qui feront chavirer son coeur. Il n'y a pas à dire, ces rencontres improbables le mettront très souvent dans des situations étonnantes.

Assurément, Et tous mes amis seront des inconnus se laisse facilement lire, il est même assez agréable de découvrir histoire. Néanmoins, elle ne nous transcende pas au point qu'on soit téléportés aux États-Unis, aux côtés de ce protagoniste original qui sillonne les routes sans but précis. Car oui, Danny erre, que ce soit géographiquement qu'intérieurement, nous laissant parfois dans le désarroi de scènes et d'espaces vides. C'est un fait : l'ensemble du texte manque de consistance, d'une base suffisamment solide à laquelle se raccrocher et se souvenir une fois notre lecture terminée. Ici, après avoir tourné la dernière page, tout s'évapore, on en oublie quasiment en intégralité les péripéties qui se sont jouées durant ces 300 pages.

Je ne peux pas dire non plus que ces scènes soient hilarantes. En tout cas, je n'étais certainement pas le public cible, puisqu'elles ne m'ont pas, ne serait-ce que fait esquisser un sourire. Enfin, loin d'être drôles, certaines scènes sont plutôt vulgaires, puisqu'il y est abondamment question de sexe et d'alcool : à ne pas mettre entre toutes les mains, donc.

Un road-trip mélancolique, ponctué de rencontres improbables et étonnantes, mais qui manque clairement de consistance : on a l'impression qu'il ne s'y passe pas grand chose et on s'y ennuie vite !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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J'ai été malheureusement déçue par cette lecture qui me tentait pourtant bien. Je pensais découvrir un bout d'Amérique à travers ce road-trip, ainsi qu'un pan de la société, un peu comme "America[s]" ou "Hadley et Grace" que j'avais adoré. Que nenni.

Le ton est donné dès les premières pages, il sera question de "baiseuse" et plus généralement de sexe, avec des passages que j'ai trouvé vulgaires.

Le thème aurait pu être intéressant : errance géographique comme sentimental, avec un personnage principal qui se cherche, mais je suis passée à côté.

Néanmoins d'autres lecteurs auront peut-être une appréciation différente. Pour ma part, je tenterai la saga Donesome Love, qui a l'air d'avoir de très bonnes critiques.

Je remercie Babelio et les éditions Totem de m'avoir sortie de ma zone de confort pour lire un style qui change de mes.lectures habituelles.
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Pour cette première lecture commune avec Camille, nous avons choisi d'écrire une chronique à quatre mains, sous forme de dialogue, inspiré par ce roman. Nous avons lu ce titre pour le Challenge Gallmeister.

« Je m'installai sur le siège passager et nous nous sentimes tous deux gênés. Heureusement, nous aimions discuter ensemble. Je pense qu'aucun de nous n'avait parlé à quelqu'un depuis longtemps, du moins à quelqu'un de très sensible. Nous apprécions tant de discuter que nous parvînmes à surmonter la gêne. »
– Alors, cette lecture ? Elle n'est pas facile à chroniquer je trouve. Tu en penses quoi toi ?
– Danny est effectivement difficile à saisir… à suivre ! Il m'a fait penser à Sal alias Jack Kerouac, très cérébrale et à subir sa vie au jour le jour. Pendant la lecture, j'ai pensé que McMURTRY écrivait un livre en hommage à la Beat Generation* et aussi que Danny a un peu de l'auteur en lui.
– Je me suis demandé pendant une très grande partie du livre où voulait nous mener l'auteur. Et tu as raison, cela provient en partie du fait que Danny est difficile à suivre… le gars il est complètement paumé et pour le coup moi cela m'a perturbé… du moins jusqu'à un peu avant la fin.
– 384 pages de quête de sens, un road trip à travers l'Amérique d'aujourd'hui, ce n'est pas seulement Danny qui est perdu, c'est toute sa génération. le grand rêve américain est en miette, Danny et tant d'autres s'efforcent de les ramasser pour avoir une direction à suivre.
– C'est tout à fait ça… J'ai eu l'impression que tous les personnages se cherchent ou cherchent leurs voies… J'ai eu énormément d'empathie pour eux… Au final, surtout pour Danny qui je trouve se révèle dans sa perdition au fil des pages. Et je me suis à certains moments retrouvé en lui.
– moi aussi…pas en Danny (rire), en chacune des femmes dont il tombe amoureux. L'Amour à un grand A dans ce livre, Larry explore sa simplicité et ses complexités. Les personnages féminins sont autant de vies possibles. À leur contact, une nouvelle personnalité de Danny est révélée. – Oui l'Amour est complexe… Tout comme la vie au final… À nous lire, on va penser que ce roman est hyper sérieux et tortueux… Alors tortueux oui on ne va pas se mentir… Mais Larry McMurtry, nous offre également pas mal de scènes plus rocambolesques les unes que les autres. Ces scènes sont des prétextes pour l'auteur de dénoncer les excès de cette Amérique qui nous fascine.
– Allons-y !!! Sur les routes, dans le sillage de Danny et les clochards célestes ! Dormir à la belle étoile près d'un feu de camp, dans le désert avec Abbey, sous la canopée des séquoias avec Muir, dans la neige avec London !

Pour la prochaine étape, Camille partons sur les traces de la Femme de l'Alaska !
Lien : https://readlookhear.blog/20..
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Danny Deck est promis à un brillant avenir d'écrivain. Quand il rencontre Sally, il ne réfléchit pas et l'épouse très rapidement, mais aussi rapidement ce mariage tourne au fiasco. Et sa vie perd peu à peu son sens. Une lecture presque éprouvante tant ce pauvre Danny se cherche et cherche la femme idéale. Des personnages décalés pour un road trip sans fin.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L’appartement et moi semblions faits l’un pour l’autre depuis le départ, mais je suis comme ça lorsqu’il s’agit des endroits où je vis. Sans le vouloir, je commence à les aimer, j’y adhère de plus en plus, physiquement. Les quitter, c’est comme m’arracher la peau. Et cela me retournait les tripes aussi.
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Nous étions d’accord sur un point, il était inutile d’exiger l’amour. L’amour était soit simple, soit impossible. S’il fallait l’exiger, cela voulait dire qu’il était impossible.
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C’est ce que je déteste, avec l’amour. On devient tellement dépendant d’une personne qu’on ne peut pas mener une vie intelligente sans elle. C’est malsain.
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« Je m’installai sur le siège passager et nous nous sentimes tous deux gênés. Heureusement, nous aimions discuter ensemble. Je pense qu’aucun de nous n’avait parlé à quelqu’un depuis longtemps, du moins à quelqu’un de très sensible. Nous apprécions tant de discuter que nous parvînmes à surmonter la gêne. »
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Videos de Larry McMurtry (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Larry McMurtry
Coup de Coeur de Thomas (Librairie L'Amandier à Puteaux) pour Les Rues de Laredo de Larry McMurtry.
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