C'est sans doute l'un des plus anciens romans qui se trouve dans ma PAL. Il a fallu un relais lors d'un challenge pour que je me décide à l'en sortir.
Il commence rapidement puisqu'une partie du corps d'une jeune fille est découvert dans un sac, dans un congélateur, destiné à l'incinération d'animaux de laboratoire.
Le lieutenant Carmine Delmonico va interroger tous les membres de ce centre de recherche.
Et ils sont nombreux, trop nombreux !
Je ne savais plus qui était qui !
Il y a beaucoup de descriptions, notamment celles sur les corps et tous les traitements subis.
Je m'en serais bien passée.
C'est gore, violent, barbare.
J'avais l'impression que les interrogatoires tournaient en boucle.
L'enquête n'avance quasi pas alors que les morts s'accumulent.
Il faut attendre le dernier quart pour que ça bouge plus.
Le tout est à peine vraisemblable. La vendeuse se rappelle une vente datant de 3 ans et de qui a acheté quoi, la voiture utilisée, les vêtements portés par l'acheteuse...
Un énorme switch final, pour qui a tenu jusque là, qui me fait penser que ce genre littéraire ne correspond pas à cette autrice.
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Ce roman policier change des dernières lectures de ce genre que j'ai lu, même si on a à faire, à un tueur en série, cette histoire est assez "soft".
Nous sommes dans les années 60, la police est plus modeste et moins équipée que dans les policiers modernes qui sont plus proches des séries policières télévisées.
Carmine, l'enquèteur se trouve en présence de plusieurs cadavres de jeune fille décapitée, l'affaire tourne autour d'une institut de recherche médicale, tout pense à croire que le meurtrier est un docteur.
Mais nos policiers pataugent, le lecteur est aussi sur aucune piste, nous faisons connaissance avec les familles de chaque suspect, chacun a ses manies et secrets, mais rien de compromettant. C'est le hazard qui va permettre à la police de découvrir le tueur.
Malgré que nous sommes en présence d'un tueur en série sanguinaire, ce policier n'est pas trop dure à lire, il n'y a pas de scènes trop descriptifs, la police fait son travail, on suit leurs recherches, leurs interrogatoirse, nous somme témoins de scènes privées chez les suspects afin de bien connaitre les personnages ; les meurtres ne sont jamais relaté de façon direct.
J'ai passé un bon moment à lire ce policier poussée par la curiosité, car on ne voit rien venir.
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C'est le premier roman de la série consacrée au lieutenant Carmine Delmonico. L'action se déroule en 1965 dans le Connecticut. Des cadavres de jeunes filles métisses sont dispersés dans la ville d'Holloman où se trouve un centre de recherche neurologique. Les personnages sont caricaturés, scientifiques et flics. le lieutenant Delmonico est attachant malgré tout.
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Elle croyait qu’il était contre la contraception, il croyait qu’elle la refuserait. Ils ont donc eu quatre enfants alors qu’en fait ils n’en voulaient aucun, et ce avant de pouvoir se connaître réellement. C’est dur de se faire à la vie commune, surtout quand l’autre change sous vos yeux en quelques mois.
Il est bien plus dangereux. Pensez à lui comme à un félin en pleine forme – un léopard, disons. Il est paisiblement installé sur une branche, dans un arbre en bordure de la forêt, bien caché, observant un troupeau d’antilopes qui broutent l’herbe et se rapprochent peu à peu. Et pour lui, chacune est différente des autres ; sa cible est une bête bien précise. Oh, il est très patient ! Les antilopes passent en dessous de lui, sans le voir ni sentir son odeur, et puis voilà qu’arrive celle qu’il guette. Il Il est bien plus dangereux. Pensez à lui comme à un félin en pleine forme – un léopard, disons. Il est paisiblement installé sur une branche, dans un arbre en bordure de la forêt, bien caché, observant un troupeau d’antilopes qui broutent l’herbe et se rapprochent peu à peu. Et pour lui, chacune est différente des autres ; sa cible est une bête bien précise. Oh, il est très patient ! Les antilopes passent en dessous de lui, sans le voir ni sentir son odeur, et puis voilà qu’arrive celle qu’il guette. Il frappe si rapidement que les autres ont à peine le temps de se mettre à courir qu’il est déjà remonté dans son arbre avec sa proie, dont il a brisé la nuque.
- Tu sais aussi bien que moi qu'il sera mis à l'isolement, dit Patrick.
- Oui, c'est vrai. C'est bien dommage. Je voudrais qu'il souffre, Pat. Qu'est-ce que la mort, sinon un sommeil paisible et éternel ? Et l'isolement, sinon une occasion de lire des livres ?
(P. 424)
Les flics et les criminels se connaissent parfaitement. Nous menons nos enquêtes selon des méthodes éprouvées, parce que c’est ce qui marche le mieux. Les hommes comme moi font ce boulot depuis assez longtemps pour avoir une idée relativement solide de ceux qui ont fait le coup. Les meurtres sont le plus souvent signés, comme les attaques à main armée. C’est comme cela que nous retrouvons les coupables.
Il pensait qu’elle n’aimait personne d’autre qu’elle-même, mais elle était folle amoureuse de ce crétin de Kyneton. Ce qui pouvait expliquer qu’elle peigne ce genre de tableaux, inspirée par cet amour très particulier. Car elle devait se rendre compte que Keith ne venait que pour le sexe, et que c’était Hilda qu’il aimait – à condition bien entendu qu’il fût capable d’aimer.
Colleen McCullough: Internationally acclaimed Australian author