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EAN : 9782277220558
250 pages
J'ai lu (26/02/2001)
3.55/5   64 notes
Résumé :
Quoi de plus utile qu'un chronoscope pour qui veut réhabiliter les Carthaginois calomniés ? Mais quel péril le sondage temporel fait-il courir à l'humanité ?
S'il avait connu la robotique, Sherlock Holmes aurait été obligé de se recycler...
Le corps électoral réduit à un seul et unique électeur : c'est le triomphe de la démocratie électronique...
Il était une fois un pauvre petit ordinateur bien courageux et bien malheureux...

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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Espace vital est un recueil de nouvelles du grand auteur de Science-Fiction Isaac Asimov. Grand par la quantité et la qualité de son oeuvre. Grand parce que il a révolutionné le genre avec le cycle des robots et celui de Fondation par exemple. Il est aussi connu pour ses nouvelles dont il est un des spécialistes.
Je l'ai déjà dit dans ma critique sur Les cavernes d'acier, Pour lire Asimov, il vaut mieux commencer par les quatre romans mélangeant science-fiction et polar : les cavernes d'acier, face aux feux du soleil, les robots de l'aube et les robots et l'empire. Ensuite, avant de commencer le cycle de Fondation, on peut se tourner vers quelques recueils de nouvelles, la mère des mondes, espace vital, les robots, un défilé de robots.
Espace vital comporte une nouvelle jouissive et excellente qui reprend les personnages d'Elijah Baley, le détective terrien rencontré dans les cavernes d'acier et du robot R. Daneel Olivaw. Cette nouvelle se situe entre face aux feux du soleil et les robots de l'aube. Elle n'apporte rien sur le cycle lui-même mais retrouver les deux protagonistes est un réel plaisir. L'enquête policière qui utilise, tourne et retourne les trois lois de la robotique est un petit régal.
Parmi les autres nouvelles, l'humour et le sens de la chute d'Asimov sont quelques unes des caractéristiques de ces histoires qui n'ont sinon pas beaucoup de lien entre elles.
Je retiendrai la nouvelle qui donne son titre à l'ouvrage qui permet un développement amusant sur les terres parallèles permettrant de régler le problème de la surpopulation. Puisqu'il existe une infinité de Terre vide d'être humains. Mais sommes nous la seule Terre à en avoir eu l'idée ? Et puis sommes nous à l'abri de …
Une autre nouvelle intéressante de près de 70 pages est Les cendres du passé. C'est une réflexion sur le voyage dans le temps comme vous n'en avez sans doute pas beaucoup lu. En vérité, une machine permettrait non pas de voyager mais de voir dans le temps. Tout, absolument tout pourrait être vu. Quelle aubaine pour un universitaire, passionné de la Carthage antique ! Ajoutez-y un soupçon de théorie du complot et vous avez une excellente histoire avec une chute surprenante.
Devoir civique nous dévoile ce que serait une élection présidentielle américaine si on continuait à supposer que les sondages prédisent les élections et que les ordinateurs sont de plus en plus puissant. Imaginez qu'il suffit de choisir un seul citoyen avec des questions bien précises pour savoir qui sera élu !
La dernière trompette imagine de façon humoristique une fin de monde où les morts reviennent à la vie. Pas de zombie ici, mais des conflits juridiques. A qui appartient l'entreprise ? L'ancien propriétaire revenu à la vie n'a t-il pas des droits ? Et là encore une jolie chute.
Il y en d'autres, courtes, drôles, émouvantes comme celle que l'on retrouve aussi dans un défilé de robots sur l'amour (presqu') impossible entre une femme et un robot ou jusqu'où peut aller un robot qui suit les trois lois de la robotique !
En tout 13 nouvelles qui permettent de se faire une idée du talent de l'auteur. Dans le cadre de son histoire du futur, elles ne sont pas indispensables mais tout de même très agréable à lire. le style d'Asimov est reconnaissable. Peu de descriptions, beaucoup de dialogues, des débats prises de têtes intelligents, de l'humour et du second degré, des chutes surprenantes.
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C'est par hasard, en participant au challenge Mauvais genre 2020, que j'ai pris connaissance de l'existence de ce recueil. Et chose surprenante, je l'ai trouvé à la bouquinerie de mon quartier dès sa réouverture. Ce n'est pas fréquent qu'il ne s'écoule que quelques jours entre la découverte d'un titre ancien sur internet et son achat d'occasion.. Ça se fête !!

Donc, quelques jours plus tard, j'en attaque la lecture. Et là, à la page 8, je tombe sur ça :
"En effet, il y avait des personnes qui devaient purement et simplement loger sur la Terre proprement dite, soit pour des raisons d'ordre professionnel, soit par perversion intellectuelle. Après tout, le sol de la Terre proprement dite devait fournir les minéraux et les aliments de base nécessaires à l'entretien d'un trillion de personnes (qui, dans cinquante ans, seraient deux trillions) et il y avait pénurie d'espace. Les maisons de la Terre proprement dite ne pouvaient en aucun cas être plus vastes qu'elles ne l'étaient et ceux qui étaient obligés d'y vivre devaient se faire une raison."

Je savais Issac Asimov très productif, que sa notoriété était telle dans les années 50 aux USA que les éditeurs publiaient tout ce qu'il proposait, mais tout de même, un peu de relecture n'aurait fait de mal à personne. Mais Michel Deutsch aurait peut-être pu faire un effort d'interprétation pour faire disparaître cette répétition de sa traduction. Même si l'expression Terre proprement dite désigne dans cette nouvelle la Terre, ce qui la justifie, c'est assez pénible de la retrouver une dizaine de fois dans la nouvelle et trois fois dans le même paragraphe. Beurk ! Toutefois, ce n'est pas ce qui me gêne le plus dans Espace vital. Alors que Albert Robida, en 1880, imaginait les femmes des années 1950 occupant des postes d'avocate, de notaire, de députée, de médecin, que sais-je encore, Asimov, en 1955, ne sait pas faire autrement que de décrire l'épouse du héros de cette nouvelle comme une "gentille" mère au foyer.

Les cendres du passé n'est pas mieux en ce qui concerne le rôle de la femme dans la société décrite. Mais cela se justifie plus au vu du personnage. Non. le plus gros défaut de cette nouvelle est sa longueur : 70 pages. Complètement déséquilibré par rapport à la longueur des autres nouvelles. Mais elle est plutôt bien trouvée. Juste vieillotte dans sa narration. Trop ancrée dans les années 50. J'en veux pour preuve "l'ordinateur manuel" utilisé par l'un des personnages principaux(parce qu'il a un clavier).

Effet miroir est une des nouvelles du cycle des robots dans laquelle nous retrouvons le binôme R Daneel Olivaw / Lije Baley des Cavernes d'acier et de plusieurs autres romans du cycle. Une trame à la croisée de la psychologie et de la robotique.

Devoir civique développe une excellente idée de démocratie informatisée : un ordinateur surpuissant, renseigné de bien des choses des activités humaines interroge un citoyen quelconque sur ses opinions pour désigner le futur chef de l'état. Les États-Unis bien sûr. Et bien sûr, l'épouse est caractéristique de la femme au foyer caricaturale des années 50.

Le Pacte m'a rappelé les mésaventure d'azazel. Mais en mieux. Un petit air des nouvelles de démon de Fredric Brown.

Encore un petit air d'humour à la Fredric Brown avec Des histoires pour gosses dont la morale pourrait être : quand on ne se renseigne pas assez, on courre à la catastrophe.

Avec de l'eau partout est encore dans l'esprit Fredric Brown, où un homme bourru, qui n'écoute pas se qu'on lui dit, condamne bien malgré l'avenir de l'humanité.

Le Message ne fait que trois pages. alors ne comptez par sur moi pour vous en dire plus.

Satisfaction garantie est une belle histoire de robot, d'épouse victime d'un complexe d'infériorité ( Hé, oui ! encore un personnage féminin plutôt négatif ;-) ) et l'intervention du seul personnage féminin ( à ma connaissance) qu'Asimov n'est pas fait mièvre. La docteur en psychologie Susan Calvin, spécialiste des robots, qui à l'opposé des autres femmes des oeuvres d'Asimov, parait froide et calculatrice. Mais c'est une bonne histoire de robots que nous retrouvons dans le grand livre des robots. Une bonne approche de comment un robot bien programmé pourrait changer les relations humaines.

Le Feu de l'enfer est très courte. le feu d'une explosion nucléaire dans lequel les observateurs perçoivent le visage du diable. D'accord, j'ai tout dit. Mais on le devine dès le début de cette nouvelle de 3 pages.

La Dernière trompette Est, encore une fois assez proche de la fantaisie des nouvelles de Fredric Brown, puisqu'il est question de sauver le monde sur une ambiguïté de date. Là je n'en dirai pas plus :-P

Le Barde immortel nous parle de William Shakespeare qui fait, grâce à un éminent physicien, un voyage dans le temps. Mais pourquoi a-t-il fallu le renvoyer à son époque ? Hum ! Encore une de ces petites histoires pleines d'humour comme savait les écrire Isaac Asimov.

Un jour est peut-être la moins intéressante du recueil, mais elle est quand même très agréable à lire, cette petite histoire de jouet délaissé.

En bref : Je suis heureux d'avoir découvert ce recueil de nouvelles d'Isaac Asimov. À noter que ces textes , à l'exception de trois d'entre elles faisant partie du Grand lire des robots, ne sont disponibles que dans ce volume.
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En cette année 2022, je ne vous ai pas encore cassé les noix avec le Docteur Asimov. L'an passé, grâce au challenge qui lui était dédié, j'ai acquis beaucoup de ses ouvrages et il m'en reste encore sous le coude. Ainsi, j'ai décidé, de temps à autre, d'en lire. Il s'agit ici d'un recueil de 13 nouvelles.

« Espace Vital » (« Living Space » - 1956).
J'ai adoré cette nouvelle qui mélange avec habilité mondes parallèles et uchronie. Certes, la fin est convenue. le texte a connu une première édition française en janvier 1959 dans le magazine Satellite n°13 (Éditions Scientifiques et littéraires)

« Les cendres du passé » (« The dead past » - 1956)
Je suis complètement passé à côté de cette nouvelle, longue et complexe. Il s'agit d'une sorte d'archéologue. J'en serais bien incapable d'en parler.

« Effet miroir » (« Miror imag »e – 1972).
Quel plaisir de retrouver Elijah Baley et R. Danell Olivaw. Daneel revient sur Terre pour demander à son ami d'enquêter sur une affaire entre deux Spaciens. Notons que cette nouvelle fut parue dans « Le grand livre des robots ».

« Devoir civique » ‘ »Franchise » - 1955).
Cette nouvelle qui a connu divers noms francisés (« Droit électoral » dans « La grande anthologie de la science-fiction » – Histoires de demain, « Le votant » dans le recueil « Le robot qui rêvait », « A voté » dans l'ouvrage qui porte le même nom et dans le recueil « Quand les futurs d'hier rencontrent notre présent »). J'ai beaucoup aimé cette histoire où il n'y a plus qu'un seul électeur pour désigner le Président des USA. Bien qu'un peu misogyne (enfin, je ne sais pas si le terme pourrait convenir), puisqu'il ne peut s'agir que d'un homme, le désigné représente le peuple et doit répondre à des questions pour qu'un ordinateur désigne les futurs dirigeants. Je regrette juste la fin.

« Le pacte » (« Gimmicks three » – 1956)
Isaac Asimov s'est essayé au fantastique avec quelques textes. On pense au petit personnage de Azazel dont il a écrit quelques histoires autour de ce protagoniste. Très amusant à lire, j'ai bien aimé.

« Des histoires pour les gosses » (« Kid Stuff » - 1953)
Il s'agit d'un écrivain de fantasy dont un elfe vient lui rendre visite, mais pas sous forme d'un petit être aux oreilles pointues. C'est un insecte intelligent, qui m'a rappelé au début au texte « La métamorphose » de Franz Kafka, même si ça n'a rien à voir.

« Avec de l'eau partout » (« The watery place » - 1956)
Voici un texte qui a très mal vieilli. Étrange de la part de Docteur Asimov de s'engouffrer dans les récits où les gens pensaient que les planètes alentour étaient habitées. Ici, en l'occurrence, il s'agit de Vénus censé être aquatique. Nous savons que cette planète hostile inhabitable est un immense terrain vague aux températures extrêmes, où les pluies sont de l'acide. C'est court et amusant.

« Le message » (« The message » - 1956).
Il s'agit d'une référence à l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale avec un voyageur du temps. C'est un texte trop court.

« Satisfaction garantie » (« Satisfaction Guaranteed » - 1951).
Je l'avais déjà lu dans « Un défilé de robots » (également publié dans « Le grand livre des robots ») où l'on retrouve Susan Calvin, la robopsychologue.

« Le feu de l'enfer » (« Hell fire » - 1956)
Tout est dans le titre, puisque qu'avec ces deux ou trois pages, l'auteur nous narre la vision au ralenti d'une bombe atomique. J'ai été déçu par la finalité où Isaac Asimov aurait pu mieux le décrire.

« La dernière trompette » (« The last trump » - 1955)
Excellente nouvelle sous le signe de l'apocalypse, amusante avec ces revenants. À lire, même si la fin peu paraître confuse.

« Le barde immortel » (« The immortal bard » - 1954)
Voici une très courte nouvelle plein d'humour. William Shakespeare a bien malgré lui, voyagé à travers le temps pour se retrouver plusieurs siècles après son existence. le légendaire britannique n'est que cité, mais il est surtout le centre de l'histoire. Vraiment bon.

« Un jour » (« Someday » - 1956)
Une histoire assez enfantine, où deux gamins parlent d'un mystérieux objet disparu. Il s'agit du livre. Les ordinateurs parlants (nommé ici, Barde) ayant supplanté l'écriture, il n'est plus utile d'avoir de la lecture. Sympathique, mais pas transcendant. Notons que cette nouvelle fut aussi publiée dans « Le grand livre des robots ».

Si Clifford Donal Simak est un homme du passé, Isaac Asimov, lui, c'est le futur qui l'intéresse. Ces nouvelles sont sympathiques et j'aurais bien aimé, à l'instar de quelques autres recueils, avoir une note de l'auteur ou, à défaut, de l'éditeur, afin de développer ces nouvelles.
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Je viens de faire une relecture de ce livre que j'avais beaucoup apprécié la 1ere fois, et cela s'est confirmé.
Des nouvelles à chaque fois différentes. Bien-sur, la qualité varie un peu mais globalement, on a un très bon recueil.
Un bon livre d'Asimov qui m'a fait passé un très bon moment et le fait que ce soit des nouvelles rend la lecture d'autant plus facile puisqu'on peut l'arréter et le reprendre quand on veut.
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Des histoires intéressantes dans l'ensemble en commençant par la première, ma préféré : « espace vital ». Dans un monde qui maîtrise les voyages dans les mondes parallèles, chacun a droit d'habiter sur une planète tout à lui car elles sont, par principe, en nombre infini. L'idée est bien trouvée et la chute excellente.
« Les cendres du passé » est également excellente dans sa chute. Un historien souhaite accéder à l'appareil qui peut voir dans le passé pour rétablir la vérité sur le peuple de Carthage. Mais cette requête lui est refusé. Malgré l'interdiction aux scientifique de sortir de leur spécialité, l'historien va chercher à construire son propre appareil à visionner le passé, même au prix de graves conséquences.
« Effet miroir » est une enquête comme les aime Asimov, sur des robots et ses fameuses lois de la robotique. On prends plaisir à chaque fois à comprendre le mécanisme de résolution de l'affaire et de la résoudre en même temps que l'enquêteur.
« Devoir civique » est moins intéressant même si un monde où la voix d'un seul électeur permet l'élection du nouveau Président est une idée originale.
« Le pacte », histoire très courte d'un pacte entre un homme (qui vend son âme en quelque sorte pour 10 ans de bonheur) et un démon n'est pas très passionnante. Même si la chute est bien trouvé.
« Des histoires pour gosses » avec une idée originale mais une histoire alambiquée pour moi.
« avec de l'eau partout » histoire courte pleine d'humour et « le message », autre histoire courte expliquant un fait historique par le biais des voyages temporels.
« Satisfaction garantie », présente déjà dans un autre recueil de nouvelles d'Asimov, est encore une analyse du comportement d'un robot face aux trois lois de la robotique, toujours intéressant.
« Le feu de l'enfer », histoire très courte. Un pamphlet sur le pouvoir de l'arme atomique.
« La dernière trompette » m'à également beaucoup plu avec l'arrivée du jugement dernier et ses conséquences sur Terre. Une nouvelle méritant d'être plus développée.
Encore une histoire courte « le barde immortel » avec une pointe d'humour à la fin, excellente.
Et enfin, « un jour », toujours sur les robots, mais cette fois-ci, Asimov l'aborde d'une autre manière avec un final qui nous pose question sur la suite de l'histoire : respect des lois de la robotique ou pas ?


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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
En effet, il y avait des personnes qui devaient purement et simplement loger sur la Terre proprement dite, soit pour des raisons d'ordre professionnel, soit par perversion intellectuelle. Après tout, le sol de la Terre proprement dite devait fournir les minéraux et les aliments de base nécessaires à l'entretien d'un trillion de personnes (qui, dans cinquante ans, seraient deux trillions) et il y avait pénurie d'espace. Les maisons de la Terre proprement dite ne pouvaient en aucun cas être plus vastes qu'elles ne l'étaient et ceux qui étaient obligés d'y vivre devaient se faire une raison.
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– Qui donc peut lire des choses pareilles ? Lui demandait-elle. Toute ces élucubrations ou il n’est question que de démons, de gnomes, d’anneaux maléfiques, d’elfes ! Ce sont des histoires pour gosses, si tu veux mon avis.
Ce à quoi Prentis rétorquait sur un ton pincé :
– Tu es entièrement dans l’erreur. Les fictions modernes sont des variations très sophistiquées et très élaborées des thèmes folkloriques. Derrière la façade bien lisse de l’imaginaire se trouvent souvent des analyses incisives du monde d’aujourd’hui. Le fantastique moderne est avant tout une denrée à l’usage des adultes.

« Des histoires pour les gosses » (« Kid Stuff » - 1953)
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- Bien sûr. Tu te figures que les gens ont toujours eu des ordinateurs ? Tu n'as jamais entendu parler des hommes des cavernes ?
- Comment qu'ils se débrouillaient sans ordinateurs ?
- Ça, j'en sais rien. D'après M. Daugherty, ils avaient des enfants n'importe quand et ils faisaient tout ce qui leur passait par la tête, que ce soit ou non bon pour la collectivité. Ils ne savaient même pas ce qui était bon ou pas. Les fermiers cultivaient les plantes de leurs propres mains, les gens faisaient tout le travail dans les usines et ils faisaient marcher toutes les machines.
- Je ne te crois pas.
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— Parlons clairement. Vous êtes capables de manipuler les esprits ?
— Certainement.
— Vous pouvez me faire croire que vous êtes invisible ?Hypnotiquement, je veux dire ?
— Oui… encore que ce soit là un terme grossier.
— Et pour m’apparaître, vous avez neutralisé une sorte de blocage mental ? C’est bien cela ?
— Je préfère répondre à vos pensées plutôt qu’à vos mots : vous n’êtes pas en train de dormir, vous n’êtes pas fou et je ne suis pas un être surnaturel.
— Je voulais seulement en être sûr. Je présume, donc, que vous lisez dans mes pensées.
— Cela va sans dire. C’est là une tâche rebutante et pénible mais à laquelle je peux m’astreindre quand il le faut. Vous vous appelez Prentiss et vous écrivez des œuvres d’imagination. Vous avez une larve qui se trouve actuellement dans un lieu d’instruction. Je sais des tas de choses sur votre compte.
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Remonter dans le temps grâce au Chronoscope, vivre dans une autre probabilité, habiter l'une des trois milliards de copies possibles de la Terre, jouer à Sherlock Holmes pour démasquer un robot hypersophistiqué et un rien menteur, assister à la visite inopinée de deux Vénusiens dans un petit bourg de l'Idaho, succomber au charme discret et envoûtant d'un robot humanoïde...Ce sont quelques-uns des treize voyages dans le futur que nous propose Isaac Asimov.
A travers ces petits récits intimistes, l'auteur nous renvoie, non sans humour, une image déformée de notre propre civilisation : efficace, cloisonnée, informatisée, ne laissant nulle part place à la fantaisie.
De quoi faire rêver et...réfléchir !
(quatrième de couverture de l'édition parue chez "J'ai Lu" en 1976)
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Vidéo de Isaac Asimov
Traduit pour la première fois en langue française, Isaac Asimov, le célèbre auteur du Cycle de Fondation, raconte l'histoire d'une petite tribu semi-civilisée qui a créé en l'espace de 500 ans, grâce à leur audace et leur ingéniosité, l'une des civilisations les plus brillantes jamais vues : Rome. Son don extraordinaire pour croquer des figures historiques, rendre simples et lumineux des batailles et des événements pourtant complexes plonger au coeur des systèmes socio-politiques pour en tirer les plus évidentes leçons, entraîne le lecteur dans une aventure mémorable aux quatre coins de l'Europe. A travers cette chronique menée tambour battant, c'est aussi notre histoire qu'il raconte tant les Romains ont influencé la forme de notre vie quotidienne, nos institutions et nos idéaux de justices et d'honneur.
Vidéo réalisée par Benjamin van Blancke à partir des illustrations du livre.
Disponible en librairie. Pour en savoir plus sur cet ouvrage, écouter un extrait audio ou feuilleter des bonnes pages : https://bit.ly/46V7V84
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