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EAN : 9782264007629
Flammarion (09/09/1998)
3.94/5   32 notes
Résumé :
Le Calvaire est un roman très largement autobiographique, où le romancier transpose, pour s’en purger, sa dévastatrice liaison de près de quatre années avec une femme galante, Judith Vinmer, rebaptisée ici Juliette Roux. Le thème fondamental en est l’enfer de la passion, qui n’est pas seulement une source de souffrances, mais aussi de déchéance morale et de tarissement de l’inspiration créatrice. Les relations entre les sexes reposent sur un éternel malentendu, et u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
"Le calvaire" est le premier roman d'Octave Mirbeau, le premier des trois dont on peut dire qu'ils s'inspirent librement de l'existence même du grand écrivain.
Jean-François-Marie Mintié est né à Saint-Michel les Hêtres dans l'Orne, à l'orée de la forêt de Tourouvre.
Sa famille habitait le Prieuré, une dépendance de l'ancienne abbaye détruite pendant la révolution de 1789.
Son père était le notaire du lieu, et sa mère de constitution fragile, maladive et dépressive, ne s'occupait que peu de ce pauvre petit diable d'enfant ...
Octave Mirbeau raconte ici l'histoire pathétique de Jean-François Marie Mintié.
Il ne peint pas le personnage à la demi-palette.
Sa plume, splendide déjà, va et s'emporte, bousculant ses personnages vers des destins tristes et sordides.
L'écriture de Mirbeau est certes splendide mais comme toujours, ou presque, elle contient des accents exagérés dans les émotions, les sentiments et les situations.
Les premières années du jeune homme sont décrites comme dans un désespoir sans fond.
Le "bordel ambulant d'une armée en campagne" comme l'a si bien chanté Jacques Brel, la débâcle de l'armée lors de la guerre de 1870, est racontée ensuite sans concession aucune.
Le manque de discipline, les rapines sur la population, la bêtise des officiers, la troupe livrée à elle-même ; Mirbeau affiche d'ores et déjà un antimilitarisme qui ne le quittera jamais.
La bourgeoisie, la religion ne seront pas non plus épargnées, pas plus que la gent féminine d'ailleurs.
"Le calvaire", s'il a vieilli, est pourtant un roman important d'Octave Mirbeau, car il en contient en germe tout ce qui, du jeune écrivain, fera une des plus incontournables plumes de son temps.
Même si je lui préfère celle de Lucien Descaves, tout aussi déterminée dans sa lutte contre l'injustice, toute aussi brillante mais moins rageuse et emportée, moins portée aux excès.
Mirbeau, jeune écrivain, affiche déjà ici la conception qu'il se fait de la littérature, l'intransigeance qu'il voue aux "fabricants de pièces", aux dévoyés qui écrivent comme une distraction facile alors que la littérature, pour lui, est un art grave.
Est insctite aussi dans "le calvaire" la volonté farouche de Mirbeau à devenir un écrivain original, sincère, de ne pas être une pâle copie de ses prédécesseurs.
"suivant les caprices de ma mémoire, les hantises de mes souvenirs", se lamente son personnage, "je pense avec la pensée de l'un, j'écris avec l'écriture de l'autre ; je n'ai ni pensée, ni style qui m'appartiennent".
Ce roman fait écho à un autre, "Dans le ciel", qui ne fut pas repris en volume après avoir été publié sous forme d'épisodes, en 1892 et 1893, dans "l'Echo de Paris".
L'amitié entre un jeune écrivain et un peintre talentueux, car c'est cela dont il aussi question dans "le calvaire", de cela et de la prévalence de la littérature aussi sur tout art, quel qu'il soit.
Et pour se faire, aujourd'hui, une idée plus précise de qui était vraiment Mirbeau, de l'importance qu'a eu son mot à "l'avant-siècle" d'Hubert Juin, il est bon de se replonger dans le 37ème numéro des "Hommes du jour" paru le 3 octobre 1908 et disponible sur Gallica, la bibliothèque virtuelle de la BNF.
"Le calvaire", en tout cas, s'il n'est pas mon livre préféré d'Octave Mirbeau, est pourtant un incontournable pilier de son oeuvre ...



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Octarve Mirbeau a souffert...
L' auteur de l' Abbé jules ne nous épargne pas le récit glacial puis brûlant d'une existence commencée dans une enfance morne et malheureuse.
puis, vient cette guerre franco - prussienne et son lot d'atrocités, de boue et de mort. Puis, une liaison plus vénéneuse qu' amoureuse emmène Jean Mintié aux abords de la folie, et au confins de la déchéance et de l'ignominie.
Au reste, cette aventure avec Juliette apparaît comme infiniment plus dangereuse et périlleuse que la guerre. Même un séjour en Bretagne et loin de Paris ne saura sevrer Mintié du poison-Juliette.
Minié va tout perdre. Et ce sera peut-être cette totale perdition, une ultime trahison qui pourra sauver le naufragé et mettre fin à son calvaire.
Le calvaire, est une volée de coups de poing et de pied contre la souillure ordinaire et quasi-institutionnalisée, menée par une avidité sans frein.
Âmes sensibles, s'abstenir.
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Mirbeau n'y va pas avec le dos de la cuiller. Largement autobiographique, cette passion amoureuse va jusqu'au bout. La folie, jusqu'au ridicule ! L'amant devient littéralement fou, ne maîtrisant plus rien face à cette femme qui abuse de lui, de son amour. Je ne dévoilerai pas la fin de ce roman que je vous laisse découvrir. Mais j'avoue avoir été complètement « bluffé » par la chute.
Pour qui a connu la véritable passion amoureuse (la majorité d'entre nous je suppose), ce texte est à peine une caricature. Car souvent, Mirbeau va jusqu à l'excès – il a une formation de journaliste – ce qui peut être parfois préjudiciable au déroulement de son récit et dessert la charge de son propos. C'est le petit bémol que je mets à ce roman.
C'est de la grande littérature, injustement oubliée.
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Octave Mirbeau est un auteur hors norme, pour son expression française quasi parfaite qui ne cède rien aux modes, mais aussi pour le contenu, qui lui vaut aujourd'hui de n'être pas étudié dans les programmes scolaires.

Il a en effet raconté un viol par des prêtres dans Sébastien Roch, dont on présume fortement qu'il s'agissait de sa propre histoire. Cela fit scandale.

Il a par la suite attaqué les hommes d'église avec L'abbé Jules, et dans ce roman le Calvaire, il raconte son expérience de la guerre de 1870. Il y attaque vigoureusement le concept de "patrie", dans la citation que j'ai publiée, qui est d'une force émotionnelle rare.

Seulement voilà : à force d'avoir dit ce qu'il pensait, il a été rejeté, alors qu'à mon sens et je lis beaucoup, c'est l'un des écrivains français les meilleurs de son époque. Je le trouve bien supérieur à Flaubert, à Zola.

Il avait compris avant tout le monde, que les longs descriptifs ne sont pas nécessaires, qu'on peut leur substituer des descriptions de texture ou de ressenti. Aussi, il n'est pas dans la veine réaliste, parfois si soporifique.

Ce roman largement autobiographique, démarre dans son enfance, se poursuit à la guerre, puis enchaîne sur la relation toxique qu'il eut avec une femme destructrice. le peintre qui est son ami dans le roman, s'inspire de Degas, avec qui il était lié. La fin est fictionnelle bien sûr, car Mirbeau était capable aussi dans ses romans, de dépasser les formes conventionnelles.
Un auteur à redécouvrir rapidement. Ne retenir de lui que "Le journal d'une femme de chambre", est une erreur.
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le Calvaire
Octave Mirbeau (1848-1917)
Académie Goncourt
Un amour chemin de croix ou une liaison toxique !
Jean-François-Marie Mintié est né dans un petit bourg de l'Orne. Son père était notaire et sa mère au foyer ou en asile selon les époques. C'est dans ce milieu assez triste qu'il grandit :
« Séparé de ma mère que je ne voyais que rarement, fuyant mon père que je n'aimais point, vivant presque exclusivement, misérable orphelin, entre la vieille Marie et Félix, dans cette grande maison lugubre et dans ce grand parc désolé, dont le silence et l'abandon pesaient sur moi comme une nuit de mort, je m'ennuyais ! Oui, j'ai été cet enfant rare et maudit, l'enfant qui s'ennuie … Une enfance solitaire et morte, sur laquelle aucune clarté ne se leva. »
Il perd sa mère à l'âge de 12 ans :
« Mon enfance s'était passée dans la nuit, mon adolescence se passa dans le vague ; n'ayant pas été un enfant, je ne fus pas davantage un jeune homme. Je vécus en quelque sorte dans le brouillard. »
Il va faire son droit à Paris, fréquente accessoirement une maison de débauche, puis vient la guerre franco-prussienne de 1870 et la défaite, la retraite… :
« Je revois des carrioles funèbres, pleines de cadavres de jeunes hommes que nous enfouissions au petit jour dans la terre gelée, en nous disant que ce serait notre tour le lendemain ; je revois, près des affûts de canon, émiettées par les obus, de grandes carcasses de chevaux, raidies, défoncées, sur lesquelles le soir nous nous acharnions, dont nous emportions, jusque sous nos tentes, des quartiers saignants que nous dévorions en grognant, en montrant les crocs, comme des loups. »
Àu retour des combats, Jean-François apprend la mort de son père. Il trouve réconfort auprès de son ami Lirat, artiste peintre du faubourg Saint Honoré. Il y fait la connaissance de Juliette Roux, très belle femme au doux sourire virginal et cependant maîtresse d'un certain Charles Malterre. Il en tombe amoureux et ne sait plus ce qui l'emporte en lui, de l'espérance de l'apercevoir chaque jour, ou la crainte de la rencontrer au détour d'une rue. Dans cette femme, Mintié voit cohabiter un mélange d'innocence et de volupté, de finesse et de bêtise, de bonté et de méchanceté, ce qui ne laisse de le déconcerter. Il va tout faire pour hâter le départ de Malterre vers d'autres cieux et se charger de l'existence de Juliette. Sera-ce le bonheur tant escompté et entrevu ?
Il apparaît vite que l'inquiétude vient souvent troubler les courtes ivresses. La folie des grandeurs de Juliette, ses futilités et ses caprices plongent Mintié dans le plus grand désarroi :
« Cette Juliette que j'aimais, n'était - ce point celle que j'avais créée, qui était née de mon imagination, sortie de mon cerveau, celle à qui j'avais donné une âme, une flamme de divinité, celle que j'avais pétrie impossiblement, avec la chair idéale des anges ? … Ce n'est qu'en public, à l'éclat des lumières, sous le feu croisé des regards d'homme, que Juliette retrouvait son sourire, et l'expression de joie un peu étonnée et candide qu'elle conservait jusque dans ces milieux répugnants de la débauche… Elle gardait sa tenue décente, son charme de vierge, ses allures à la fois hautaines et abandonnées. »
Les ressources de Mintié ne sont pas inépuisables, mais il est esclave de sa passion charnelle et vibrante, dévorante et destructrice pour Juliette. Qu'elle soit adulée, courtisée, elle sait conserver une honorabilité entretenue par la présence même de Mintié qui représente en quelque sorte une marque de fabrique au regards des autres. Il va accepter alors sans l'accepter l'inacceptable !
C'est plus tard dans une folie furieuse que sombre Mintié, un véritable anti-héros, face à ce déferlement d'amants supposés…avec quelques surprises… !
Ce roman au style très travaillé et largement autobiographique, relate la liaison dévastatrice du romancier avec Judith Vinmer ici rebaptisée Juliette Roux, femme galante qui fit tomber l'auteur dans l'enfer et la folie de la passion, sources de souffrances et de déchéance morale. À la fin, l'amour ne serait-il qu'une duperie ou un malentendu entre les sexes ?
de la belle littérature injustement oubliée comme l'on dit certains critiques.

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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je comprenais que la loi du monde, c’était la lutte ; loi inexorable, homicide, qui ne se contentait pas d’armer les peuples entre eux, mais qui faisait se ruer, l’un contre l’autre, les enfants d’une même race, d’une même famille, d’un même ventre. Je ne retrouvais aucune des abstractions sublimes d’honneur, de justice, de charité, de patrie dont les livres classiques débordent, avec lesquelles on nous élève, on nous berce, on nous hypnotise pour mieux duper les bons et les petits, les mieux asservir, les mieux égorger. Qu’était-ce donc que cette patrie, au nom de laquelle se commettaient tant de folies et tant de forfaits, qui nous avait arrachés, remplis d’amour, à la nature maternelle, qui nous jetait, pleins de haines, affamés et tout nus, sur la terre marâtre ?… Qu’était-ce donc que cette patrie qu’incarnaient, pour nous, ce général imbécile et pillard qui s’acharnait après les vieux hommes et les vieux arbres, et ce chirurgien qui donnait des coups de pied aux malades et rudoyait les pauvres vieilles mères en deuil de leur fils ? Qu’était-ce donc que cette patrie dont chaque pas, sur le sol, était marqué d’une fosse, à qui il suffisait de regarder l’eau tranquille des fleuves pour la changer en sang, et qui s’en allait toujours, creusant, de place en place, des charniers plus profonds où viennent pourrir les meilleurs des enfants des hommes ? Et j’éprouvai un sentiment de stupeur douloureuse en songeant, pour la première fois, que ceux-là seuls étaient les glorieux et les acclamés qui avaient le plus pillé, le plus massacré, le plus incendié. On condamne à mort le meurtrier timide qui tue le passant d’un coup de surin, au détour des rues nocturnes, et l’on jette son tronc décapité aux sépultures infâmes. Mais le conquérant qui a brûlé les villes, décimé les peuples, toute la folie, toute la lâcheté humaines se coalisent pour le hisser sur des pavois monstrueux ; en son honneur on dresse des arcs de triomphe, des colonnes vertigineuses de bronze, et, dans les cathédrales, les foules s’agenouillent pieusement autour de son tombeau de marbre bénit que gardent les saints et les anges, sous l’œil de Dieu charmé !
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D’une absolue insignifiance d’esprit, d’un cœur tendre, bien qu’il semblât indifférent à tout ce qui n’était pas ses vanités locales et les intérêts de son étude, prodigue de conseils, aimant à rendre service, conservateur, bien portant et gai, mon père jouissait, en toute justice, de l’universel respect. Ma mère, une jeune fille noble des environs, ne lui apporta en dot aucune fortune, mais des relations plus solides, des alliances plus étroites avec la petite aristocratie du pays, ce qu’il jugeait aussi utile qu’un surcroît d’argent ou qu’un agrandissement de territoire. Quoique ses facultés d’observation fussent très bornées, qu’il ne se piquât point d’expliquer les âmes, comme il expliquait la valeur d’un contrat de mariage et les qualités d’un testament, mon père comprit vite toute la différence de race, d’éducation et de sentiment, qui le séparait de sa femme. S’il en éprouva de la tristesse, d’abord, je ne sais ; en tout cas, il ne la fit point paraître. Il se résigna. Entre lui, un peu lourdaud, ignorant, insouciant, et elle, instruite, délicate, enthousiaste, il y avait un abîme qu’il n’essaya pas un seul instant de combler, ne s’en reconnaissant ni le désir ni la force. Cette situation morale de deux êtres, liés ensemble pour toujours, que ne rapproche aucune communauté de pensées et d’aspirations, ne gênait nullement mon père qui vivant beaucoup dans son étude, se tenait pour satisfait s'il trouvait la maison bien dirigée, les repas bien ordonnés, ses habitudes et ses manies strictement respectées; en revanche, elle était très pénible, très lourde au cœur de ma mère.
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- Comment vous appelez-vous ?
- J'm'appelle la femme Riboulleau.
- Riboulleau ... Riboulleau ! C'est possible ... Voyez dans le tas, là.
L'infirmier, qui faisait griller son boudin, tourna la tête.
- Riboulleau ? ... dit-il. Mais il est mort, il y a trois jours ...
- Comment qu'vous dites ça ? cria la paysanne, dont la figure hâlée, tout à coup pâlit ... Où ça qu'il est mô ? ... Pourquoi qu'il est mô, mon p'tit gâs ? ...
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Mon livre ne vaut rien ; le style en est torturé, la conception enfantine : une déclamation violente, une phraséologie absurde y remplacent l'idée.
Parfois j'en relis des passages applaudis par la critique, et j'y retrouve de tout, de l'Herbert Spencer et du Scribe, du Jean-Jacques Rousseau et du Commerson, du Victor Hugo, du Pöe et de l'Eugène Chavette.
De moi, dont le nom s'étale en tête du volume, sur la couverture jaune, je ne retrouve rien ...
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Juliette ne bouge pas. Mais je sens son haleine plus faible
que l’haleine de la fleur, son haleine toujours si fraîche, où se
mêle en ce moment, comme une petite chaleur fade, son haleine
toujours si odorante, où pointe comme une imperceptible odeur
de pourriture.
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Videos de Octave Mirbeau (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Octave Mirbeau
Le livre est disponibles sur editions-harmattan.fr : https://www.editions-harmattan.fr/livre-les_ecrivains_decadents_et_l_anarchisme_une_tentation_fin_de_siecle_alexandre_lecroart-9782336410142-78065.html ___________________________________________________________________________
La fin du XIXe siècle est marquée par une série d'attentats anarchistes. Ces actes récoltent le soutien d'écrivains d'avant-garde comme Paul Adam, Octave Mirbeau et Rémy de Gourmont. Ces affinités avec l'anarchisme étonnent, venant d'écrivains résignés et élitistes qui rejettent la politique au profit de la littérature. Cet ouvrage examine l'influence qu'a exercée l'imaginaire de la décadence sur ces écrivains. Véritable mythe de la fin du siècle, la décadence donne naissance à une esthétique littéraire : le décadentisme. Mais elle agit également sur les anarchistes, qui y voient l'occasion de faire émerger une société nouvelle. Cette analyse jette ainsi un regard nouveau sur les liens entre politique et littérature. La bombe et le livre se superposent, l'utopie anarchiste et l'imaginaire décadent se télescopent. Ce cocktail détonnant laisse entrevoir une intense période de création littéraire et d'ébullition politique. Il questionne les représentations du progrès et de l'histoire, et signale l'émergence de l'artiste d'avant-garde, révolutionnaire en art et en politique.
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Bonnes lectures !
Crédit : Rudy Matile, la prise de son, d'image et montage vidéo
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