Jeu mortel

Je viens tout juste de fermer ce livre et je m'interroge toujours au sujet de sa conclusion, que je ne suis pas sûr d'avoir parfaitement compris. Lorsque ce cas de figure arrive, j'hésite à me montrer trop sévère concernant mon jugement. Toutefois, je ne pourrais pas faire semblant mais pour l'heure, je vais aborder un tout autre sujet car au final, je me montre tout de même étonné de la tournure empruntée par cette histoire. Au tout début, nous explorons les codes qui règnent au sein de ce curieux pensionnat et avec ces derniers, le racisme s'exprime franchement… et je le regrette. de plus, les adultes ferment volontiers les yeux sur ces agissements puisqu'à l'époque, ce besoin de se « ranger » existait déjà lorsque ces personnes étaient adolescents. Après avoir fait connaissance avec ce petit monde, un évènement dramatique vient troubler cette tranquillité de façade en plein coeur du roman. Et à partir de là, l'ensemble devient plus sombre… ce qui était grandement apprécié. Maintenant, il est temps pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Points négatifs :

• J'ai relevé une jolie incohérence. En effet, lors du jeu nocturne alors que les filles sont sous l'emprise de la drogue, l'une d'entre elles s'assomme avec une branche d'arbre, lors d'un moment de panique. Lorsqu'un certain fluide humide coule sur son visage, en pleine nuit bien noire, cette demoiselle est capable de reconnaître que c'est du sang ??? J'admire sa vue capable de grandes capacités visiblement !
• La fin. Je n'ai vraiment rien compris.
• L'âge des pensionnaires. Dans le roman, il est très vite précisé qu'elles ont entre 13 et 14 ans mais personnellement, je leur donne 16 ans voir plus à cause de la maturité de leurs dialogues mais aussi de leurs « jeux ».
• Trop de demoiselles, ce qui fait qu'on se perd très vite parmi les protagonistes.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.
• Mine de rien, la plume de l'auteure est fluide, ce qui vraiment appréciable pour la progression de la lecture.
• La fameuse tournure que prend le roman. Là, nous abordons clairement une jolie enquête et aussitôt, l'atmosphère qui pèse sur les adolescentes devient nettement plus sombre. J'aurais aimé que ce ton soit donné dès le début car la puérilité des gamines épuise très vite.
• En tout cas, cette oeuvre est un reflet de ce qui se passe dans les pensionnats. On pourrait croire que ce type d'établissement soit un modèle en terme d'éducation mais la réalité est toute autre. Même au sein de cette bulle, les différences règnent, surtout envers les origines et même si je trouve ce constat très triste, rien n'a été épargné pour offrir de la crédibilité à cette histoire.

Arielle se retrouve dans un pensionnat chic suite au départ de ses parents pour l'Amazonie. Elève de 3e elle se retrouve avec des filles qui ont des noms/prénoms invraisemblables et à particule pour une grande majorité. Dans cet univers où les codes sont un peu étranges elle intégrera un groupe celui des Parvenus. Il y a aussi les Aristos et les Intouchables. Classement assez parlant. Dans ce collège racisme et grossophobie sont de mise. Même pour les enseignants assez peu présents dans l'histoire.
La nuit, les filles s'amusent à se faire peur dans le parc, lançant même des défis. Toute l'histoire tourne autour de 2 clans et les "jeux " que s'inventent les filles. Il y a un secret aussi ( assez anodin le secret) et quelques filles, meneuses et toutes-puissantes.
Las, le jeu tourne mal. Arielle et les autres enquêtes car il y a eu un mort ( ou pas) dans tout cet embrouillamini.
Dans ce pensionnat on ment, on boit, on se drogue.
Pas vraiment de moral dans cette histoire où l'on fait peu de cas des gens. Etrange quand même.
Avec une pirouette dans les dernières lignes, comme une touche d'humour malvenue.
Tout ça pour ça pourrait-on se dire.
Un roman qui ne fait pas vraiment frémir, malgré le sujet. J'ai de beaucoup préféré L'écolier assassin qui est vraiment terrifiant.

J'aime beaucoup les romans de Moka mais je dois avouer que celui là m'a beaucoup déçue, en fait je ne l'ai pas vraiment aimé.

Ce roman est bien écrit, mais l'histoire est ennuyeuse: le récit tire en longueur et est sans véritable surprise. Les intrigues ne sont pas spécialement intéressantes et l'histoire n'est pas aussi sombre que la plupart des romans de Moka.

C'est vraiment dommage car l'histoire de base est plutôt intéressante : on suit Arielle une élève de 3ème qui est inscrite de force par ses parents dans un collège très chic situé dans un vieux manoir. La jeune fille se retrouve en internat pour l'année complète et va se rendre compte que ce collège est divisé en trois clan : les Parvenues, les Aristos et les Intouchables. Elle va réussir en mentant à intégrer le club des Parvenues. Néanmoins pour être totalement intégrée elle doit passer des épreuves secrètes qui se déroulent la nuit.

Je m'attendais à plus de mystère comme le supposait la quatrième de couvertures et au final on a comme "découverte" seulement une épreuve que doit passer Arielle. L'histoire va ensuite dériver sur une histoire de drogue et de soit disant meurtre mais au final ce n'est pas spécialement intriguant et je n'ai porté aucun intérêt à l'explication finale.
De plus le roman est assez long et il se passe très peu de chose.

Une vraie déception. J'espère que le prochain Moka que je vais lire sera beaucoup mieux pour me faire oublier celui là.

Un livre que j'ai trouvé long, beaucoup trop tiré en longueur…
Peu de rebondissement, peu de surprise un peu de suspense, mais rien de bien mémorable.
Je garde un bien meilleur souvenir de « l'enfant des ombres » du même auteur (qui j'ai critiqué ici).

Sinon l'histoire est bien écrite, se lit assez rapidement. L'idée de départ est bien mais on aurait pu en faire quelque chose de bien plus stressant en restant malgré tout dans la catégorie adolescents !

En règle générale, j'ai moyennement accroché aux personnages trop snob à mon goût, aucune des jeunes filles de ce bouquin ne m'a intriguée ou surprise à part peut être le show de Lionne dans la forêt LOL ^^. Sinon à part ça j'ai trouvé ce livre assez vide en sentiments et émotions…

J'ai quand même trouvé le courage de le terminer, 220 pages à lire ce n'est pas la mort hein ?! ^^ Puis j'ai toujours un petit sentiment de frustration si je ne termine pas les livres que je commence ^^
Je ne sais pas que dire de plus à part que je suis un peu déçue de ce livre. Voila.

Dans "Jeu mortel", l'intrigue prend une tournure des plus étonnantes. Une tournure un brin cauchemardesque. Moka réussit à nous donner des frissons du début à la fin de son roman. Les scènes nocturnes dans la forêt entourant le pensionnant n'y sont pas étrangères !
J'ai été assez surprise par la noirceur des personnages. L'auteure prend un malin plaisir à nous rappeler que l'apparence est parfois trompeuse et que les filles aux visages d'ange sont parfois de vrais démons...

Le dénouement m'a fait tiquer dans le sens où la "morale" est un peu mise à mal. En plus d'être dérangeant, le final m'a laissé un goût d'inachevé. J'ai trouvé étrange de la part de l'auteure de laisser ainsi l'histoire en suspens. Je n'en dis pas plus, je risquerais de vous spoiler ! A vous de vous forger une opinion...