La perle noire

Une fois encore, Henri de Monfreid nous entraîne sur et dans les flots de la mer Rouge, où un couple de pauvres pêcheurs, Doalé et Oméda, trouvent un jour dans leurs filets une perle d'une beauté exemplaire, mais dont la couleur noire est déjà un présage funeste et dont la valeur n'a d'égal que la convoitise qu'elle suscite. Monfreid nous peint une aventure encore fabuleuse, en émoustillant notre imagination à travers les décors qu'il plante et qu'il a de ses yeux vus, par le biais de cette course à la chance qu'il a si souvent cherchée et qu'il sait donc raconter. Course à l'aventure, oui, et au trésor, mais celui-ci n'est, in fine, que le prétexte à la recherche d'aventure...« N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. le reste vous sera donné de surcroît », ainsi parlait cet aventurier, un peu pirate, témoin d'un temps qui n'est plus.