A l'occasion du salon "Rendez-vous de l'histoire" à Blois, rencontre avec Viviane Moore autour de son ouvrage "Les gardiens de la lagune" aux éditions 10-18.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2285183/viviane-moore-les-gardiens-de-la-lagune
Note de musique : © Scott Holmes
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Viviane Moore/5
4 notes
Résumé :
Ils sont trente. Ils ont en commun la fortune, l'ennui et la recherche de l'extrême.
Leur terrain de jeu : l'Europe.
Réunis en quinze équipages, à bord des plus puissantes voitures, ils participent à une course clandestine dans laquelle tout est permis. Pas de règles, sinon celle du plus rapide, du plus fort, du plus fou.
Parmi ces hommes et ces femmes richissimes se trouve Thomas Brown, écrivain que le succès phénoménal de son premier roman a p... >Voir plus
Leur terrain de jeu : l'Europe.
Réunis en quinze équipages, à bord des plus puissantes voitures, ils participent à une course clandestine dans laquelle tout est permis. Pas de règles, sinon celle du plus rapide, du plus fort, du plus fou.
Parmi ces hommes et ces femmes richissimes se trouve Thomas Brown, écrivain que le succès phénoménal de son premier roman a p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Je ne sais pas ce qui m'a poussé à lire cet ouvrage, moi qui ne suis pas forcément fan des courses automobiles mais ce que je sais, c'est que le format origina (plus petit et plus large qu'un livre de poche ordinaire) ainsi que la couverture m'ont intrigués alors je me suis lancée et je suis loin d'être déçue.
Au départ, une sorte de rallye géant organisé à travers les routes de l'Europe sauf que celui-ci, bien loin d'être déclaré, dit rester secret et il n'est pas ouvert à n'importe qui. Seuls ceux qui ont beaucoup d'argent et qui sont prêts à payer une fortune à la recherche de sensations forte et pour tromper leur ennui peuvent le faire. Intitulée la "Naked Road" ou "route nue", celle-ci n'a pas de règles et c'est la raison pour laquelle les participants s'y sont inscrits. Tous les coups sont permis et ce sont au départ trente participants (un conducteur et un co-pilote), installés à bord de quinze voitures hors de prix qui vont se lancer dans ce que l'on pourrait aussi appeler la route de la mort. Thomas Brown, un auteur récemment couronné, y participe et va ainsi côtoyer tous ces gens de la jet-set qui font parler d'eux à travers la presse people soit en raison de leur argent, soit en raison des scandales qu'ils provoquent autour d'eux. Tous se connaissent, bien que venant des quatre coins du monde et lorsque l'un des participants meurt brutalement d'une soi-disant crise cardiaque, ils n'y pensent d'abord pas (leur seule préoccupation étant de poursuivre cette course) jusqu'à un deuxième décès parmi les concurrents. Et si cela n'était pas une simple coïncidence ? Si quelqu'un, lié de près ou de loin à cette course, essayait de les éliminer les uns après les autres ? Mais, si oui, pourquoi ?
Un polar assez bien tourné avec des affaires un peu loufoques qui remontent à la surface et dans le lecteur se laisse entraîner même si j'avoue avoir parfois ressenti un peu d'ennui lorsqu'il n'était uniquement question que des voitures, de pleur puissance et de tout ce qui va avec (domaine dans lequel je n'y entend rien). Une écriture agréable et un suspense qui emporte le lecteur jusqu' à la dernière page. A découvrir !
Au départ, une sorte de rallye géant organisé à travers les routes de l'Europe sauf que celui-ci, bien loin d'être déclaré, dit rester secret et il n'est pas ouvert à n'importe qui. Seuls ceux qui ont beaucoup d'argent et qui sont prêts à payer une fortune à la recherche de sensations forte et pour tromper leur ennui peuvent le faire. Intitulée la "Naked Road" ou "route nue", celle-ci n'a pas de règles et c'est la raison pour laquelle les participants s'y sont inscrits. Tous les coups sont permis et ce sont au départ trente participants (un conducteur et un co-pilote), installés à bord de quinze voitures hors de prix qui vont se lancer dans ce que l'on pourrait aussi appeler la route de la mort. Thomas Brown, un auteur récemment couronné, y participe et va ainsi côtoyer tous ces gens de la jet-set qui font parler d'eux à travers la presse people soit en raison de leur argent, soit en raison des scandales qu'ils provoquent autour d'eux. Tous se connaissent, bien que venant des quatre coins du monde et lorsque l'un des participants meurt brutalement d'une soi-disant crise cardiaque, ils n'y pensent d'abord pas (leur seule préoccupation étant de poursuivre cette course) jusqu'à un deuxième décès parmi les concurrents. Et si cela n'était pas une simple coïncidence ? Si quelqu'un, lié de près ou de loin à cette course, essayait de les éliminer les uns après les autres ? Mais, si oui, pourquoi ?
Un polar assez bien tourné avec des affaires un peu loufoques qui remontent à la surface et dans le lecteur se laisse entraîner même si j'avoue avoir parfois ressenti un peu d'ennui lorsqu'il n'était uniquement question que des voitures, de pleur puissance et de tout ce qui va avec (domaine dans lequel je n'y entend rien). Une écriture agréable et un suspense qui emporte le lecteur jusqu' à la dernière page. A découvrir !
Citations et extraits (8)
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"Il avait écrit avec frénésie comme quelqu'un qui se confesse. Quelqu'un qui a ouvert une vanne trop longtemps fermée. Pourquoi ? Il n'était pas sûr de connaître la réponse. En tout cas, pas pour devenir riche. Peut-être simplement parce qu'il fallait le faire, parce que c'était vital."
"Thomas ne répondit pas, il tournait encore dans sa tête les paroles de son ami et se demandait s'il ferait un jour partie des catégories recensées. Il se sentait lucide, trop lucide, et c'était bien plus terrible que d'être fous, inconscient ou suicidaire."
"_Tu n'es pas latin pour rien ! reprit Samuel. Ton...Comment appelle-t-on ça déjà ? Ton "optimisme" te tuera !
_L'optimisme aide mieux à vivre que la rigueur anglo-saxonne, crois-moi, rétorqua Giovanni. Bonne route et que le plus fou gagne !"
_L'optimisme aide mieux à vivre que la rigueur anglo-saxonne, crois-moi, rétorqua Giovanni. Bonne route et que le plus fou gagne !"
Elle faisait l’amour n’importe où, hurlant de plaisir et réclamant toujours plus, jusqu’au jour où il l’avait découverte en train de faire ses gammes dans la salle de bains. Tout y était : cris de jouissance, hurlements rauques, souffle court, respiration hachée… Sauf qu’elle était seule et se regardait dans la glace comme un acteur répétant son rôle.
Il avait claqué la porte, se jurant de ne plus jamais revenir… Il avait tenu trois jours.
Après leur réconciliation, il y avait eu les fiançailles officielles, la bague de chez Cartier, l’annonce du mariage…
Pourtant il savait que tout était fini. Qu’il ne l’amusait plus. Elle avait cessé de cacher qui elle était et lui infligeait quotidiennement des scènes pénibles, passant sans transition du calme à l’excitation, se montrant effrayée ou furieuse, tendre ou cruelle.
Il avait claqué la porte, se jurant de ne plus jamais revenir… Il avait tenu trois jours.
Après leur réconciliation, il y avait eu les fiançailles officielles, la bague de chez Cartier, l’annonce du mariage…
Pourtant il savait que tout était fini. Qu’il ne l’amusait plus. Elle avait cessé de cacher qui elle était et lui infligeait quotidiennement des scènes pénibles, passant sans transition du calme à l’excitation, se montrant effrayée ou furieuse, tendre ou cruelle.
Ils s’étaient solennellement épousés à six ans, échangeant en guise d’alliance un anneau de rideau qu’ils avaient toujours gardé.
Adolescents, ils avaient fréquenté les mêmes écoles, puis les mêmes pubs et la même université. John avait décidé que le jour de ses vingt-deux ans serait celui de sa déclaration.
Ce 12 mars, rien ne s’était passé comme il l’avait imaginé. Pourtant, il avait souvent rêvé cet instant, apprenant sa phrase par cœur, faisant des répétitions à haute voix devant le miroir de sa salle de bains. Mais le grand jour venu, il avait bafouillé, rougi et s’y était repris à plusieurs fois avant de demander sa main à Elizabeth.
Adolescents, ils avaient fréquenté les mêmes écoles, puis les mêmes pubs et la même université. John avait décidé que le jour de ses vingt-deux ans serait celui de sa déclaration.
Ce 12 mars, rien ne s’était passé comme il l’avait imaginé. Pourtant, il avait souvent rêvé cet instant, apprenant sa phrase par cœur, faisant des répétitions à haute voix devant le miroir de sa salle de bains. Mais le grand jour venu, il avait bafouillé, rougi et s’y était repris à plusieurs fois avant de demander sa main à Elizabeth.
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