![]() |
Je n'aurais pas mis autant de temps que Mouawad a mis à écrire sa tetétralogie le sang des promesses (10 ans) pour le lire. Mais il m'aura fallu tout de même un peu plus de 5 ans et du temps entre la lecture de chaque pièce pour boucler l'aventure. Le temps n'était pas calculé mais je pense que le rythme s'est logiquement imposé pour des pièces lourdes, remplies d'horreurs mais aussi de significations profondes. Touchant à la famille, la filiation, mais aussi à la guerre et comment elle touche ces mêmes liens familiaux, la tétralogie est bien estampillé Mouawad dans son ton comme dans ceq thèmes. Le dernier "tome" s'ecarte un peu des autres comme le reconnait lui même l'auteur, moins centré sur les gens que sur l'époque avec le terrotmrisme et la menace à nos vies privées en toile de fond. Il continue bien Forêts qui avait pris un virage vers l'enquête dans le récit personnel. Ici les individualités ne se manifestent qu'enfermées dans le carcan du récit. Meme la folie qui affleure parfois est moibs explosive que dans les trois premières pièces. Mouawad instaure un climat malsain où il rend l'enfermement des personnages, à la fois physique dans le bâtiment où on les a cloîtrés que psychologique dans leurs histoires se répétant à l'infini. le code totalement obscur renforce cette sensation d'oppression et la poésie des mots ne permet pas ici de s'évader, comme une prémonition de la fin forcément tragique. J'ai d'ailleurs trouvé que l'humour était totalement absent ici, il aurait sans doute trop nui à l'ambiance recherchée. Comme toujours avec Mouawad, on reste tout à la fois en terrain connu et surpris du voyage. Heureusement pour nous ce cycle n'est pas le seul mené par l'auteur (cycle Domestique dont j'ai déjà lu Seul(s) et Soeurs), et il reste encore à lire et j'espère bien aussi pour lui à écrire pour charger notre barque d'émotions. + Lire la suite |
Dans les années 50, la jeune Alice (Alba Rohrwacher) quitte la Suisse pour le Liban, contrée ensoleillée et exubérante, pour devenir nounou. A Beyrouth, elle a un coup de foudre pour Joseph (le dramaturge Wadji Mouawad), un astrophysicien malicieux qui rêve d'envoyer le premier libanais dans l'espace. Mais après quelques années heureuses, c'est le début de la guerre civile...
Chloé Mazlo s'est inspiré des souvenirs de sa grand-mère pour concevoir son premier long métrage. La jeune cinéaste, César du meilleur court métrage d'animation pour Les petits cailloux en 2015, utilise avec brio l'artifice du tournage en studio et la poésie du stop motion (animation image par image) dans cette chronique familiale attachante, inventive et surprenante, qui trouve le bon équilibre entre fantaisie et mélancolie.
Sous le ciel d'Alice, sélectionné à la Semaine de la critique 2020, doit sortir en salles le 21 avril 2021 – si, bien sûr, les cinémas ont enfin obtenu l'autorisation de rouvrir leurs portes d'ici là. Découvrez sa bande-annonce, en exclusivité pour Télérama.fr.
Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤28César Du15¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux !
Facebook : https://www.facebook.com/Telerama
Instagram : https://www.instagram.com/telerama
Twitter : https://twitter.com/Telerama