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François Ponthier (Autre)Marc Pierre Gilles Berthier (Illustrateur)
EAN : 9782081617940
277 pages
Flammarion (04/01/1999)
4.33/5   24 notes
Résumé :
Farley Mowat se voit confier la mission difficile d'étudier la vie des loups dans le Grand Nord canadien. Captivé par la tribu qu'il rencontre, et convaincu de l'intelligence et de la sociabilité des loups, Farley Mowat se prend d'une véritable passion pour eux. Georges, Angélique et Oncle Louis, c'est ainsi qu'il les surnomme, deviennent pour lui plus que de simples objets d'études ...

Il a été tiré de cet ouvrage une adaptation cinématographie : Un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Farley Mowat ne sait pas encore dans quel domaine se spécialiser à la fin de ses études. Ni une ni deux, il est envoyé dans le Grand Nord canadien afin d'étudier les loups. Il observe alors une meute dont il s'est permis de nommer chacun de leur groupe. Georges et Angelina, un couple de loups, l'oncle Albert et des louveteaux.
Quelle belle découverte ! Ca faisait un petit moment qucec beaucoup d'humour et d'à-propos. Il ne lance jamais dans des conclusions hâtives mais au contraire, prend en compte ce que les loups n ce qu'il a appris sur ces canidés.
Je l'ai lu doucement pour le faire durer, pour rester le plus longtemps possible avec eux. C'est beaucoup trop court. Seul point négatif, l'épilogue très court (peut-être du au fait que c'est un roman jeunesse ?). En tout cas, un beau coup de coeur !
J'ai très envie de voir le film qui a gardé le titre de la version originale : Never cry Wolf.
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Un bon récit, extrêmement drôle, et sans doute l'un des meilleurs jamais écrits sur les loups d'Amérique du Nord. L'auteur, jeune biologiste inexpérimenté, est envoyé par sa hiérarchie dans le Grand Nord canadien afin de constater que les loups sont responsables de la disparition des caribous, prétexte idéal pour procéder à leur élimination.

Seulement voilà, sur place, le biologiste découvre un animal fascinant, bien loin de mériter sa réputation de tueur.

Il s'attache à étudier une petite meute composée du couple alpha, baptisé Georges et Angelina, de l'oncle Albert et des louveteaux. Peu à peu, une relation complice s'installe entre l'homme et les loups. A leur contact, il apprend la vie sauvage, et découvre que ce sont les hommes qui sont responsables de la disparition des caribous et non les loups, qui vivent en harmonie avec eux depuis des millénaires.

Mowatt raconte son aventure, et expérience, avec un humour décapant et beaucoup de tendresse. Son livre, destiné judicieusement à la jeunesse, est une mine d'informations sur ce prédateur et permet de tordre le cou à nombre d'idées reçues sur ce splendide animal.

Bref, un incontournable pour les amoureux de la nature.
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Petit livre édité par Castor Poche Flammarion en 1984. En le recevant par la poste j'ai cru qu'il s'agissait d'un livre pour enfants.
L'illustration de la couverture est assez laide et me fait penser à ces bouquins de la bibliothèque verte d'il y a un demi-siècle.
Rien d'engageant à priori.
Malgré tout je me suis plongé dans cette aventure avec l'émerveillement d'un jeune lecteur.
Rapidement des réminiscences d'un temps où j'aimais les histoires d'animaux ont apaisé mon esprit critique d'adulte et je me suis laissé porter vers le grand nord Canadien comme au temps où je lisais Croc-Blanc.
L'histoire y est peut-être romancée, mais le ton plein d'humour est très agréable.
L'auteur, Farley Mowat, est un biologiste missionné par le gouvernement d'Ottawa en vue d'étudier les loups et prouver qu'ils sont bien à l'origine de la destruction des caribous dans le nord du pays.
La tâche s'avère rapidement absurde pour le scientifique bien obligé de constater que cani lupus n'est pas le responsable de la disparition des cervidés mais bel et bien les chasseurs blancs.
Sempiternel même scénario, une immersion dans le milieu naturel de l'homme civilisé et voilà toutes nos croyances et nos théories les plus fumeuses fondrent comme la neige au printemps dans les barrengrounds.
A côtoyer les loups et les Eskimos, Farley Mowat doit désapprendre ce qu'on lui a enseigné, tordre le coup aux légendes et à la triste réputation du dangereux prédateur étayée par de fausses données statistiques. En véritable éthologue, il va comprendre que les animaux qu'il observe sont loin d'être des bêtes sanguinaire et sont particulièrement utiles à leur écosystème.
Un livre qui en dit long sur la propension de l'homme occidental à détruire tout ce qui semble contrarier ses intérêts propres, sans jamais en mesurer les conséquences.


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J'adore les livres qui défendent la nature.
Celui-ci en fait partie. On se prend d'intérêt pour cette meute de loup et cet homme qui les observe. Et surtout, on constate ce que l'on sait déjà (enfin quand on ouvre les yeux), à savoir, que la nature est un tout et que chacun a un rôle à jouer. Elle n'a pas besoin de l'être humain pour fonctionner.
Le héros, parti en mission pour prouver que les loups sont la causes de tous les malheurs, découvre l'exact contraire. Ils ont extrêmement utiles pour l'environnement et ne sont certainement pas nuisibles.
C'est bien écrit, il y a de l'humour et des émotions. Et c'est une histoire vraie.
Je recommande à 100%.
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Je recommande sans modération ce livre sur les loups.

Farley Mowat raconte la mission d'un scientifique canadien qui est envoyé dans le nord du pays. le problème qui lui est posé semble déjà presque résolu, il s'agit de satisfaire à la demande des chasseurs. On lui demande quasiment de récolter les preuves que le loup est responsable de la diminution du nombre de caribous.

Mais il fait son travail honnêtement, en bon scientifique, sans a priori et aboutit à la conclusion que le loup est un facteur d'équilibre et pas un problème pour la faune, bref, il n'est pour rien dans le problème posé : c'est l'homme le grand prédateur.

Livre intelligent et rigolo. Je l'ai lu, aimé, prêté... Je ne l'ai plus !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J’avais décidé qu’à compter de cette heure j’avancerais l’esprit ouvert dans l’univers des loups, j’apprendrais à les voir et à les connaître non pour ce qu’ils étaient censés être mais pour ce qu’ils étaient en réalité.
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Au cours des premiers temps de mon séjour chez les loups, je restai à l'intérieur de la tente,sauf pour de brèves sorties absolument indispensables et que je n'effectuais que lorsque aucun loup n'était en vue. La raison de ce confinement était de permettre aux animaux de s'habituer à la tente et de l'accepter comme une bosse de plus sur un terrain où elles foisonnaient. Plus tard, quand la population des moustiques fut en plein délire démographique, je restai sous la tente presque sans interruption, sauf s'il y avait un fort vent. En effet , les bêtes les plus sanguinaires de l'Arctique ne sont pas les loups mais les insatiables moustiques.
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Quelque part dans l'Est, un loup hurla... Pour moi, c'était une voix qui parlait de ce monde perdu qui fut un jour le nôtre avant que nous n'ayons choisi d'y être des étrangers. Un monde que j'avais entrevu et dans lequel j'avais presque pénétré... Pour en être exclu finalement par moi-même.
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Après quelque semaine d'observation,il me sembla bien que j'étais toujours aussi éloigné de la solution du problème important : savoir de quoi les loups vivaient. C'était un problème vital car la seule et unique raison de mon expédition était de le résoudre d'une façon satisfaisante pour mes employeurs.
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Les trappeurs blancs ont peur des loups. Quelques-uns en ont même une peur mortelle et il n'y a rien de tel que l'aiguillon de la peur pour jeter les hommes dans une furie de violence et de destruction.
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Video de Farley Mowat (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Farley Mowat
Farley Mowat était un environnementaliste canadien de renom et un écrivain prolifique. Il a vendu 25 millions d'exemplaires, et l'ensemble de son oeuvre a été traduite en 52 langues. Mort à la baleine compte parmi ses plus grands succès et, pour la 1ère fois, il est adapté en langue française ! C'est Paul Watson qui signe la préface de ce formidable récit mêlant littérature et écologie.
Il a accepté de répondre à nos questions pour nous parler de son lien avec Farley Mowat, de Mort à la baleine, ou de leurs convictions communes.
_______________
À la fin des années 1960, près d'un minuscule port de pêche accroché à la côte isolée du sud-ouest de Terre-Neuve, une énorme baleine, un rorqual commun, se retrouve captive d'un étang salin coupé de la mer par le jeu des marées. Pêcheurs et employés de l'usine locale de transformation du poisson réagissent alors comme l'auraient fait leurs lointains ancêtres armés de harpons, à cette différence près qu'eux sont équipés de carabines : ils convergent vers Aldridges Pond pour se mesurer au géant encerclé. Mais un homme, un écrivain doublé d'un écologiste avant la lettre, installé sur ce même bout de côte, va prendre la défense du majestueux cétacé. Pendant que des centaines de balles d'acier s'enfoncent dans le lard de l'animal, il remue ciel et terre pour lui venir en aide, au risque de s'aliéner une population locale ancrée dans ses atavismes et ses traditions. Au début, les tirs des chasseurs ne font que chatouiller l'animal. Mais confiné à sa prison d'eau salée, le voici exposé à la cruauté et aux calculs des humains. C'est le sort de ce Gulliver des temps modernes que raconte Farley Mowat dans Mort à la baleine. À travers ce récit palpitant d'un épisode vécu, il relate aussi la guerre insensée livrée par l'humanité aux mammifères marins, sous le couvert d'une exploitation industrielle absurdement destinée à convertir des êtres vivants intelligents en produits de parfumerie et en pâtée pour chien. La chasse commerciale a cessé, mais dans nos mers qui se réchauffent, sillonnées de cargos et de bateaux de touristes et truffées d'engins de pêche, les baleines ne sont pas tirées d'affaire.
Mort à la baleine, disponible en librairie : https://www.glenat.com/hommes-et-oceans/mort-la-baleine-9782344059838
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