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EAN : 9782384310524
160 pages
Le Mot et le reste (22/09/2022)
3.17/5   3 notes
Résumé :
Suivre le Lot, voilà une idée capable de satisfaire pour un été un désir d'itinérance. Partir à l'amont, en Lozère, depuis la montagne du Goulet où la rivière n'est qu'un filet d'eau, jusqu'à la confluence où elle se coule dans la Garonne. Pendant près de cinq cents kilomètres, après avoir marché, l'auteur de ce journal de bord range ses chaussures dans le fond d'un canoë, navigue quelques jours, repose ses pieds sur la berge, puis enfourche son vélo pour les derniè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord, merci à Babelio et aux Editions le mot et le reste de m'avoir offert cette opportunité de lecture grâce à la masse critique dont j'apprécie toujours les découvertes.

Le Lot, j'ai la chance d'en connaître une bonne partie, notamment sa source, aux abords du chemin de Stevenson avec ses vastes panoramas, ses genêts, ses bruyères et ce petit chaos de rochers et de joncs d'où apparaît l'eau qui rejoindra la Garonne.

L'auteur fait un bel écart par rapport à la rivière pour aller musarder sur le plateau d'Aubrac du côté de Nasbinals, puis suit le chemin de Saint-Jacques jusqu'à Saint-Côme. Il voit le lac des Salhiens et la cascade de Déroc mais passe à deux pas du plus beau lac du plateau, Saint-Andéol. Par la suite, il ne fera pas de détour pour Conques, dommage. Il ne parle pas non plus des vins d'Entraygues-Le Fel dont les blancs méritent un petit hommage.

A pied, canoë, puis vélo, il suit la nonchalance de la rivière ou ses rapides après la crue. Son parcours m'a paru intéressant à suivre, même s'il manque quelque peu de vraies rencontres humaines, qui ont peut-être eu lieu, mais ne sont pas commentées.

Son écriture est belle, sophistiquée quelquefois, il porte attention aux détails du parcours mais, comme tout randonneur, il reste assez centré sur lui-même et ses petites mésaventures. Toutefois, il ne manque pas de citer l'histoire des lieux et des hommes, ce qui agrémente utilement son récit.

Je retiens le lien qu'il est parvenu à tisser avec la rivière au point de ressentir cette mélancolie qui affecte l'âme au moment où il faut quitter un univers temporaire pour retrouver son monde personnel.

Au fil du Lot est donc un petit livre assez condensé d'une belle épopée, agréable à lire, d'autant plus si l'on connaît une partie du parcours.
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Me voilà à ma troisième masse critique, "Au fil du Lot" c'est un titre qui m'a attiré parmi la sélection, je trouvais ça sympas. Un récit de voyage qui nous fait découvrir une France bucolique plutôt que le dernier défi au bout du monde, ça me change (alors ne vous méprenez pas, j'adore TOUT les récits de voyage, mais des fois on a bien besoin de changement). D'autant qu'étant native du sud-ouest, c'est quelque chose qui me plait.
Pour commencer, la première de couverture, ce qui aide à mettre un lecteur "en appétit". Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle est peu engageante mais je la trouve fade, quand on sait toute la beauté de cette région ... quel dommage !
Cela étant, j'apprécie les quelques croquis griffonnés ça et là pour casser la monotonie du voyage.
J'aime aussi la description de la faune et de la flore locale qui borde la rivière car aussi simple soit elle, on ne les observe pas assez.
Passons au récit en lui même, certes ce n'est pas le périple le plus éprouvant, mais il fallait le faire. Il ne s'agit pas seulement du parcours sur ses deux pieds, il y ajoute aussi une partie en canoë puis en vélo, les sensations sont différentes, cela mérite donc d'être raconté.
La langue de molière est bien utilisé, un peu trop même, faut dire que des fois ça ressemble plus à de la broderie qu'à un récit de voyage, pas trop en adéquation avec le thème finalement.
Par contre je déchante quand au fil des pages je lis ses remarques acides sur les activités humaines (à l'exception du tourisme de masse ou je suis parfaitement d'accord avec lui) et notamment sur le modèle agricole actuel. Je comprend que ce ne soit pas plaisant, malheureusement ce n'est pas la faute de nos agriculteurs a qui le gouvernement a dit qu'il fallait produire de tel façon, mais bref ce n'est pas le sujet. Seulement notre aventurier des champs y met un tel point d'honneur que ça gâche le plaisir de la lecture. D'autant que la fin de son expédition se termine par ... le train, il n'y a pas comme un problème ? Bizarrement là, l'activité humaine n'est plus un problème. Bien que je comprenne que ça doit être épuisant, mais pourquoi ne pas finir en beauté ?
Et l'humain justement c'est ce qui semble être le problème dans ce livre, où sont les rencontres (trop peu nombreuse) ? le terroir ? Quel est sa conscience HUMAINE pour entamer une telle "Odyssée" ? Les voyages ne sont elles pas justement aussi des aventures humaines? Ce monsieur est un passé à côté
Il y avait tellement mieux à développer sur le Lot , d'autant que je ne comprend pas car l'auteur semble comme hypnotisé par celui-ci mais n'a pas su faire ressortir son "éclat" dans son ensemble.
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Ce récit de randonnée dans des paysages dont certains me sont familiers, j'avais très envie de le découvrir. J'ai eu la chance d'être sélectionnée et de recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique, et je remercie Babelio pour cette opportunité même si ce livre n'a pas tenu ses promesses.
Du début à la fin, ce récit est une description minutieuse des paysages, de la faune et surtout de la flore, étape après étape, bivouac après bivouac, ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Quelles sont les raisons qui ont poussé l'auteur à se lancer dans cette randonnée ? Quelles sont les réflexions qui affleurent et accompagnent son cheminement ? J'ai refermé le livre sans le savoir. L'auteur n'en dit rien, il ne dit rien non plus, ou si peu, de ses rencontres. Il fait une étape avec un ami (désigné seulement par l'initiale de son prénom, un détail mais qui révèle la distance instaurée par l'auteur) : pourquoi d'un seul coup s'arrête-t-il de marcher pour passer à la navigation, pourquoi avec cet ami, qu'est-ce qui les réunit sur cette portion de rivière ? Est-ce le plaisir de la pratique sportive, le souvenir d'autres pratiques partagées, de quoi parlent-ils pendant la descente, quelles sont leurs difficultés, leurs émerveillements ? On n'en saura rien. C'est un récit froid, dans lequel je n'ai réussi à rencontrer personne et même pas l'auteur. Dans le dernier tiers du livre, l'auteur se livre un tout petit peu plus, un souvenir, deux ou trois prises de position sur la pollution et l'agriculture, mais on comprend bien que ce n'est pas son sujet. J'ai du mal à cerner le sujet.
L'écriture m'a également dérangée : l'auteur maîtrise bien la langue française, il nous le fait savoir à grand renfort de vocabulaire soigné et de figures de style. « Ce matin le temps est mitigé. Il y a débat dans la zone troposphérique : qui de l'assemblée des nuages ou de l'autocratique soleil sur fond d'azur remportera la mise ? La chose est variable et convient au marcheur. »
C'est un peu ampoulé, maniéré, l'auteur se fait plaisir, et moi je me suis ennuyée : je crois que la forme doit servir le fond, je n'ai pas compris ce que servait cette écriture un peu pompeuse et j'ai eu le sentiment que la forme n'était là que pour elle-même.
C'est dommage, l'auteur a fait un beau voyage, il n'a pas réussi à m'y entrainer.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le désir insatiable du marcheur au long cours est d'emprunter sans cesse de nouveaux itinéraires.
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Le vent frais qui descend de la colline agite des touffes de salicaire, au loin un renard glapit, son cri vrillé transperce les borborygmes du Lot.
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J'écoute le murmure de l'eau, le chant des esprits qui hantent remous et tourbillons, le bruissement des feuillages occasionné par la respiration des masses d'air chaud au contact de la fraîcheur qui s'installe.
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En plein après-midi, la chaleur en impose. La rivière subit elle aussi l'immobilisme qui imprègne la campagne.
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Le temps des fluides s'écoule entre les berges, il chantonne des airs qui varient à l'infini, il clapote, râle, rote, rugit, vocifère, murmure, parle crie.
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