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Jean-Noël Chatain (Traducteur)
EAN : 9782264035196
238 pages
10-18 (17/04/2003)
3.5/5   12 notes
Résumé :


Une jeune femme se présente au poste de garde des carabiniers, afin de signaler la disparition de son amie. Suisses et enseignantes toutes deux, venues à Florence pour apprendre l'italien, elles ont décidé d'y rester. La jeune disparue travaillait le matin comme céramiste dans une petite ville voisine.

Guarnaccia se rend sur place et y rencontre son homologue. Pensant un temps que la disparue s'est volontairement volatilisée à la suit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Challenge plumes féminines 2021 – n°40

Livre lu dans le cadre de la pioche d'Avril, je remercie Pas-chacha pour son choix et son aide. J'ai ce roman dans ma pal depuis 2019 suite à un achat groupé sur Facebook. Je ne connais pas du tout cette auteure mais j'aime bien les éditions 10-18 grands détectives qui permettent de belles découvertes. Je ne me souviens plus du résumé mais si je l'ai gardé, ce qu'il a su m'intriguer.

Le style me fait penser à Andrea Camilleri et à son commissaire Montalbano ; en même temps, ça se déroule en Italie. Son adjudant Guarnaccia semble être un personnage récurrent mais je pense que, comme Montalbano, les différentes histoires peuvent être lues indépendamment les unes des autres. Malgré le crime perpétré, le ton de l'histoire reste assez jovial et bon enfant. J'aime bien le tempérament de Niccolini, il parle fort et il boit beaucoup pour un carabinier mais il parle vrai et on lit en lui comme dans un livre ouvert. Guarnaccia est plus dans le style de Montalbano ou Harry Bosch, en plus enrobé malgré tout. Grâce à cette auteure, j'ai appris une vieille écriture d'un mot courant (pagaïe), il existe d'ailleurs 3 orthographes différentes pour la même signification. Par contre, l'auteure est vraiment fan d'un détail physique de son personnage (« ses gros yeux globuleux ») ; pour ma part, je trouve la répétition un peu énervante. Pour résoudre cette affaire, il lui faudra remonter dans le passé, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale grâce aux souvenirs d'un vieux médecin. Guarnaccia est aussi énigmatique que Montalbano dans son raisonnement, difficile de savoir réellement ce qu'il pense ni comment il traduit les indices à sa portée. La fin m'a surprise mais en même temps, durant toute ma lecture, je n'ai pas réellement cherché qui pouvait être le coupable. Je me suis donc fait tirer par le bout du nez tout au long de cette courte mais intense enquête.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une excellente découverte aussi bien pour cette auteure que pour son personnage endormi. Comme déjà mentionné, il m'a beaucoup fait penser à Montalbano et il m'a permis de visiter un petit village de Toscane à travers ses « gros yeux » et à travers le temps. Pour les amateurs de romans policiers lent mais dépaysant, je vous conseille très fortement de découvrir cette auteure et son personnage atypique à travers les 13 tomes que compte cette série. Pour ma part, j'ai bien aimé le style de cette auteure et surtout son personnage. Il faudra donc que je trouve les autres tomes de cette série qui ont été édités en français, en espérant pouvoir les lire dans l'ordre.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je ne connaissais pas du tout cette série de romans policiers.
Nous suivons un adjudant de police italienne, gros et amorphe, mais qui l'air de rien a des fulgurances.
Un village non loin de Florence, une ambiance de petit village, où tout le monde se connaît, bourré de secrets mais qui seront jalousement gardés auprès des étrangers.
Une jeune fille suisse, de passage, est décédée et le policier est obligé de remuer les non-dits.

Peu de surprises, mais un policier agréable, dans une ambiance italienne plaisante, qui plus est dans un domaine que je ne connais absolument pas: la poterie. C'est un cadre que j'apprécie ces secrets de famille/village. Cela sonne vrai. J'ai passé un bon moment.
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J'ai été très heureuse de retrouver pour la cinquième fois l'adjudant Guarnaccia. Je suis très admirative de la façon dont Magdalen Nabb renouvelle à chaque fois les enquêtes de l'adjudant, nous montrant à chaque fois un autre aspect de l'Italie, et en particulier de Florence et de ses environs. Ici nous découvrons les artisans potiers, avec leurs différentes pratiques ; ce qui m'a amusé c'est que dans la bio de l'auteur il est précisé qu'elle a fait de la poterie et a donc une connaissance directe du sujet. Ensuite, le passé lié à la seconde guerre mondial et à l'époque mussollinienne est loin d'être digéré. 

Et ce qui intéresse l'auteur et son adjudant ce sont les êtres, leurs blessures plus ou moins cachées, leurs petitesses ou leurs générosités. Les liens qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Et la façon dont ils arrivent à gérer toutes les contraintes qui s'exercent sur eux, toutes les fidélités, toutes les allégeances qui les tiennent, . Et parfois comment ils n'arrivent plus à gérer tout cela, au point d'arriver au crime.

Le fait de choisir le cadre d'un roman policier donne à l'auteur la possibilité d'observer une situation de crise dans laquelle tout est grossi, plus visible et plus parlant, et permet de révéler plus rapidement la vérité des personnages. Et ajoute tout de même un côté tragique, parce que cela se termine forcement mal pour certains des protagoniste. Guarnaccia a au fond de la sympathie même pour les assassins, parce qu'il comprend qu'ils n'ont tout simplement pas pu agir autrement qu'ils ne l'ont fait, qu'en quelque sorte le mal vient de plus loin.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
La haine raciale ressemble à un volcan. Les flammes de la grande éruption de la dernière guerre sont peut-être éteintes, mais elles couvent sous les cendres.
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Quant à l’appellation « héros de la guerre », elle couvre plusieurs réalités. Il y a eu de nombreux héros du genre que je qualifierais d’« authentiques », ceux qui se sont volontiers sacrifiés pour les autres, et Pietro comptait parmi eux, ou est devenu l’un d’entre eux à la fin. Mais certains n’étaient que victimes des circonstances et d’autres de véritables imposteurs : c’est incroyable le nombre d’hommes qui se sont déclarés partisans une fois le conflit terminé, en s’inventant un nouveau passé après avoir combattu dans la GNR de Mussolini. Ils se sont juste débarrassés de leur uniforme après la défaite et se sont trouvé un foulard rouge pour rentrer à la maison
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Il ne fait aucun doute dans mon esprit que les partisans ont sauvé la mise... moins en s’attaquant à l’ennemi qu’en galvanisant le moral des gens, à qui ils ont redonné l'espoir et la force  de riposter.
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Parmi les authentiques partisans, il en existait de toutes sortes : les idéalistes, les rebelles, ceux qui fuyaient la justice et trouvaient ainsi un moyen commode de disparaître de la circulation, et bien sûr les gars qui risquaient d’être appelés à servir dans la nouvelle république de Salo fondée par Mussolini, ou d’être embarqués en Allemagne pour mourir dans des camps de travail.
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Les péchés des pères se transmettent… J’ai toujours détesté cette idée, mais quand on y songe en termes concrets, ce n’est pas une condamnation morale, juste une observation des faits.
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