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EAN : 9782070353101
128 pages
Gallimard (25/04/1974)
3.36/5   7 notes
Résumé :
Ce livre est une autobiographie spirituelle. Pasternak s'attache à raconter les circonstances qui ont éveillé sa vocation de poète et d'écrivain. Il retrace l'histoire des influences et des amitiés : de Tolstoï à Rilke, d'Alexandre Blok à Maïakovski et Essenine.

Cette autobiographie était écrite au moment où Pasternak achevait "Le Docteur Jivago". Elle forme ainsi le maillon qui rattache sa première grande œuvre en prose à tout son passé de poète, en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Boris Pasternak a écrit cette autobiographie au moment où il achevait son oeuvre la plus connue chez nous, le Docteur Jivago.
Nous n'y trouverons donc pas les dernières années de sa vie, l'obtention du Prix Nobel de littérature qu'il se verra contraint de refuser et sa mort dans la misère en 1960.
Ce livre est riche d'enseignements sur la vie de Boris Pasternak, sur ses parents - son père était un peintre assez connu qui illustra notamment à la demande de LeonTolstoï son roman Résurrection , sur les rencontres de l'auteur avec le mouvement pictural des Ambulants, sur sa première vocation de compositeur encouragée par le grand Scriabine lui-même à laquelle il renonce n'ayant pas l'oreille absolue, puis ses rencontres avec de grands écrivains, Rilke, Alexandre Blok, Marina Tsvetaïeva, Maiakovski et tant d'autres ...
J'ai eu la sensation en lisant tout ce que l'auteur racontait à propos de ces écrivains, de lire de très belles critiques (un super Babelio) écrites avec soin, détaillées et qui me donnent envie de découvrir des écrivains russes ou géorgiens que je n'ai pas encore abordés : Tabidzé, Iachvili, André Bely, Asséev, Ivanov,... J'ai encore beaucoup d'auteurs russes à découvrir.
Boris Pasternak a d'autre part l'art de les décrire, l'art également de décrire des paysages, j'ai beaucoup aimé ses pages sur son séjour en Géorgie notamment.
En résumé, un livre très intéressant, magnifiquement écrit et qui m'incite à partir à la découverte d'autres écrivains russophones !
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Tout est dit dans la présentation de l'éditeur : Ce livre est une autobiographie spirituelle. Pasternak s'attache à raconter les circonstances qui ont éveillé sa vocation de poète et d'écrivain. Il retrace l'histoire des influences et des amitiés : de Tolstoï à Rilke, d'Alexandre Blok à Maïakovski et Essenine.

J'ai bien aimé comment il parle de la musique avant de parler des écrivains. J'ai bien aimé les descriptions de ce monde d'artistes d'avant 1914. Son père a peint Verhaeren, Pasternak l'a rencontré ! Et j'ai bien aimé ce qu'il dit sur Rilke.

Mais il n'aborde pas les évènements historiques du pays, guerre de 1914 (il est réformé à cause d'une blessure d'enfance, jambe cassée et restée plus courte que l'autre) ni la révolution de 1917.

L'écriture est assez décevante. le style est presque scolaire, simpliste, aucun effort de narration.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Quand nous nous réunissons. nous nous communiquons les nouvelles, nous dînons, nous nous récitons quelque chose. Un souffle de fraîcheur parcourt rapidement, à toutes petites touches, les feuilles argentées, au dos de velours blanc, du peuplier. L’air est saturé , comme par des sons, des arômes capiteux du Sud. Pareille à l’avant-train monté sur cheville de quelque voiture, la nui là-haut fait lentement tourner toute la caisse de son carrosse étoilé, tandis que sur la route vont et viennent les arbas et les autos : de la maison on les voit passer chacune deux fois.
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Là, j'avais une chambre à part. Je me la rappelle bien. Les rayons d'un coucher de soleil d'automne sillonnaient la pièce et le livre que je feuilletais.
Dans ce livre, le soir se retrouvait sous deux aspects. L'un posait un rosissement léger sur les pages, l'autre était le contenu et l'âme des vers qui y étaient imprimés. J'enviais l'auteur qui avait su retenir avec des moyens aussi simples les parcelles de vérité qu'il y avait apportées. C'était l'un des premiers livres d'Akhmatova, La Passerine, sans doute.
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Tsvetaëva était une femme à l'âme virile, active, décidée, conquérante, indomptable. Dans sa vie comme dans son oeuvre, elle s'élançait impétueusement, avidement, presque avec rapacité vers le définitif et le déterminé, elle alla loin dans cette voie et y dépassa tout le monde.
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Sur Scriabine :

Et tout comme alternaient dans la forêt l'ombre et la lumière, tout comme chantaient les oiseaux, voletant de branche en branche, se répandaient et retentissaient sous les couverts, des phrases et des morceaux de la "Troisième Symphonie" ou du "Poème divin", que l'on composait au piano dans la maison voisine.

Seigneur ! quelle musique ! La symphonie s'écroulait et s'éboulait sans discontinuer comme une ville sous des salves d'artillerie et resurgissant des décombres se reconstruisait tout entière. Elle débordait d'une matière travaillée jusqu'à la folie et aussi neuve qu'était neuve la forêt respirant la vie et la fraîcheur, dans la parure matinale de son feuillage du printemps 1903. Et non 1803, n'est-il pas vrai ? Et de même qu'il n'y avait pas dans cette forêt la moindre petite feuille en papier gauffré ou en tôle peinte, de même il n'y avait rien dans cette symphonie de fallacieusement profond ni d'emphatiquement respectable "comme chez Beethoven", "comme chez Glinka", "comme chez Ivan Ivanovitch", "comme chez la Princesse Marie Alexeevna", mais la force tragique de ce qui se créait là tirait solennellement la langue à tout ce qui était caduc, admis de tous et majestueusement obtus ; elle était audacieuse jusqu'à la folie, jusqu'à l'enfantillage, spontané et libre avec espièglerie, comme un ange déchu.
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Il est plus indispensable dans la vie de perdre que de gagner. Le grain ne lève pas s'il ne meurt.
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Videos de Boris Pasternak (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Boris Pasternak
"Le Docteur Jivago", roman du lauréat du prix Nobel de littérature Boris Pasternak, fait l'objet d'une nouvelle traduction aux éditions Gallimard. La traductrice Hélène Henry est l'invitée du Book Club pour éclairer l'histoire de la publication de ce roman et son travail de traduction.
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