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Philippe Pelaez (Autre) Porcel (Autre)
EAN : 9782818993439
64 pages
Bamboo Edition (30/08/2023)
3.62/5   26 notes
Résumé :
Dans les années 1920, des météorites se sont écrasées sur le sol gelé du permafrost, libérant des bactéries endormies depuis des millions d'années et rendant l'air irrespirable. Depuis, la population est obligée de s'équiper de masques et de réservoirs leur assurant une quantité d'air suffisante pour sortir. Les Responsables du gouvernement gèrent la distribution d'air, les affaires courantes, et la sécurité des habitants. Mais cette sécurité est mise à mal par une ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Club N°54 : BD non sélectionnée
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Dystopie intéressante.

Suite à une catastrophe, l'air est devenu irrespirable.

L'état détient le monopole sur la distribution de l'air indispensable aux citoyens pour sortir à l'extérieur.

Le premier tome de cette série (en 2 tomes) introduit les enjeux et les personnages.

Pas totalement convaincu par cet ouvrage, j'ai trouvé l'histoire bien trop prévisible.

Sam
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Déjà vu, déjà lu, banal et très moyen, sauf les engins bien dessinés, je ne lirai pas le tome 2.

Benoit
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Depuis que des météorites se sont écrasés sur le permafrost, des bactéries se sont répandues rendant l'air irrespirable. Des équipements sont obligatoires pour pouvoir respirer un air non vicié. le gouvernement a la main mise sur la distribution des bonbonnes d'air et restreint les libertés de circulation de la population. Il a décidé de construire des aéronefs censés aspirer les particules et rendre l'atmosphère à nouveau respirable sans aucun équipement. Mais depuis quelques temps, ces aéronefs sont détruits par des terroristes. le gouvernement décide d'infiltrer les rebelles et décide que Troy Denen, membre du comité central, sera désigné comme celui qui comment les attentats.

Peu à peu, nous découvrons les conditions de vie de la population puis celles des rebelles. Les deux auteurs posent les pierres de l'intrigue et remontent dans le passé de Troy Denen afin que les lectrices et lecteurs comprennent mieux les relations entre les différents personnages. Quel est le secret de Troy ? Quel est le rôle du conseiller du chef du gouvernement ? Il est évident que les réponses viendront dans le ou les tomes suivants.

Philippe Pelaez et Francis Porcel avaient déjà collaboré pour "Dans mon village, on mangeait des chats". Cette fois-ci, ils nous entraînent dans un monde de science-fiction post apocalyptique. Ils développent une intrigue policière. Plusieurs personnages sont présentés mais les lesquels seront des héros centraux de l'histoire ? Qui sera un personnage secondaire ? C'est ainsi que Pelaez et Porcel nous prennent par la main. Ils nous montrent aussi les comportements que peuvent avoir dans un tel contexte : l'émergence d'un gouvernement totalitaire au titre du bien-être de la population et de sa survie, les comportements égoïstes de ceux qui ne pensent qu'à sauver leur petite existence.

Je ne suis pas amateur de science-fiction mais il m'arrive d'y faire une incursion. Cette fois-ci, c'est le nom de Philippe Pelaez qui m'a guidé. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire mais le scénario est mené de telle manière que j'ai été sous le charme. J'ai beaucoup aimé le graphisme mis en oeuvre par Francis Porcel et surtout ses couleurs, les scènes sous-marines sont sublimes avec un bleu très profond. Amateur de la variété des plans, j'ai été servi. J'ai aimé le sens des détails du dessinateur.

Bon, je crois qu'ils ont réussi à me prendre dans leurs filets et j'attends la suite avec impatience.
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Années 30, le gouvernement cherche le terroriste du Réseau responsable des nombreux attentats mettant à mal l'équilibre d'une société où la pénurie d'air a totalement modifié les habitudes. 
Et si l'air devenait irrespirable ? Et si le gouvernement distribuait aux habitants la juste quantité d'air nécessaire pour vivre ? Voilà le scénario catastrophe de la nouvelle dystopie de Philippe Pelaez. Un récit habilement situé dans un passé totalitaire fictif combattu par des rebelles menés par une femme...
Pour l'occasion, l'auteur prolifique retrouve Francis Porcel pour leur 4ème collaboration. le défi est ardu et il est relevé haut la main: représenter un monde passé, proche du nôtre, mais qui emprunte à la science-fiction et au Metropolis de Fritz Lang des décors, des astuces... C'est riche et ingénieux !
La fin de ce premier tome est suffisamment tendue pour donner envie de lire le second et donc dernier tome. Avec Air, le duo Pelaez-Porcel nous tend encore un piège bien tentant !
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Des petites météorites sont à l'origine du mal que vivent les humains. En frappant des sols gelés depuis des millions d'années, elles ont libéré des virus et bactéries en sommeil. L'un d'entre eux a rendu l'air irrespirable. Afin de survivre à l'extérieur, ils doivent être équipés de masques à oxygène. Bien évidemment, le tout est rationné et il faut bien calculer son coup car une sortie trop longue est évidemment fatale surtout qu'il y a peu de chance qu'un badeau vous prête de quoi vous subsister. le tout est contrôlé par les Responsables sous l'autorité d'un Régent qui ont bien évidemment le monopole et en usent allègrement. 
Le Réseau, quant à lui, est un groupe qui lutte afin de libérer les gens de leurs masques ce qui ne se fait pas sans violence. En effet, des attentats ont eu lieu à plusieurs reprises. 
Afin de lutter contre ceux-ci, Troy Dennen, un agent haut placé du gouvernement accepte d'être accusé de trahison afin de rejoindre la résistance et la détruire de l'intérieur…

Il faut avouer que la couverture de l'album est peu inspirée contrairement à ce qu'il est possible de voir au cours des pages. En effet, les décors de Francis Porcel sont plutôt détaillés et l'ambiance adaptée à chaque environnement. La mise en couleur et les lumières sont propices à chaque endroit visité. 
Créer un scénario dystopique est probablement compliqué à réaliser car cela peut amener le lecteur à se poser de nombreuses questions. C'est le cas dans le récit présent car cela méne à des incohérences sur l'écosystème par exemple. Passer ce pas qui ne nuit pas au récit en lui-même, il faut avouer que c'est plutôt bien construit. L'intrigue est bien ficelée et le cliffhanger donne envie de lire la suite et fin dans le second tome. 
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"Air" est une dystopie au plus proche de nous, tout simplement car ce qu'ils affrontent, il n'est pas certain qu'on y soit pas confronté un jour, bien que cela serait terrible. Mais également parce que voir des gens masqués ne peut plus nous laisser indifférent. Pour le mécanisme de la résistance, les décisions gouvernementales, ce n'est pas sans rappeler bien d'autres histoires, et guerres.
Le graphisme est beau, il a un côté saisissant et parfois même dérangeant avec certain fond de couleurs très vives, surtout le vert.
La dernière chose est que le scénario est à la hauteur, et sait nous prendre aux tripes jusqu'à la dernière page. Après libre à vous d'attendre la sortie du tome 2 et dernier pour avoir le fin mot de l'histoire.
La bande dessinée est éditée par Bamboo dans sa collection Grand Angle qui propose pas mal de bonnes choses, avec une couverture qui claque. Elle est née de l'association entre Philippe Pelaez au scénario et Francis Porcel aux dessins et couleurs.
Dans ce monde, la majeure partie de la population est privée d'une de ses libertés fondamentales sous le prétexte de bien faire, de rationner. Et ce n'est nul autre que l'air. Oui, ce qui nous permet de respirer, de vivre.
Ils ont tous un masque, et une dose d'oxygène par jour. A eux de bien prévoir leurs déplacements.
Au fur et à mesure, nous découvrons ce monde, ces règles, ce qui a changé, d'où est venu cette décision (plus ou moins) de réglementer l'air.
C'est aussi un monde où il y des robots policiers.
Quand nous débutons une personne du gouvernement qui nous fait froid dans le dos questionne un résistant, l'interroge sur le Réseau, et le punira de la plus cruelle des façons.
Ensuite nous découvrons la société, et quelques frissons nous parcoure l'échine. ce fond jaune capture l'atmosphère.
C'est alors que se monte un plan diabolique.
Nous avons aussi par moment des archives qui sont sous formes de photos noires et blanches et permettent d'appréhender le cheminement qu'il y a eu.
Bien entendu, tout le monde n'est pas d'accord avec ce qui se passe. Vous verrez comment le programme Renaissance est né et ce qu'il est.
C'est fluide à lire, intéressant, on est happé dedans. Les enjeux politiques se mêlent à des enjeux plus personnels. Nous rencontrerons Caitlin qui est attachante, une civile mais en lien avec un
des personnages. Nous donneront vie au Réseau en voyant les gens qui y sont, par contre les frères qui se disputent incessamment c'est lourd.
La fin ne donne qu'une envie avoir le fin mot de cette histoire.
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critiques presse (2)
Bedeo
25 septembre 2023
"AIR T.1 : Sous un ciel moins gris" est le premier tome d’un diptyque qui nous entraîne dans une société dystopique devant rationner l’air que respire l’humanité. Un thème angoissant sur un fond d’enquête et d’infiltration...
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
29 août 2023
Une histoire aux ressorts classiques mais qui crée un univers au sein duquel le lecteur peut facilement s’immerger et suivre les divers protagonistes dans leurs quêtes respectives.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pour les anciens respirer est le seul moyen d'empêcher l'âme d'être expulsée du corps.
L'homme a oublié quelle était la plus précieuse des libertés. Humer l'air, gonfler ses poumons en fermant les yeux. Être imprégné par le parfum de l'autre. Alors nous sommes tombés bien bas car nous avons oublié de respirer.

(page 18)
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Chacun de nos souffles nous rapproche de la mort. Chaque gorgée d'air est une bouffée qui nous éloigne du berceau. Chaque expiration est un soupir de plus vers l'abîme ... C'est une issue inexorable, inéluctable, un chemin duquel nul ne peut dévier ... La colère, elle souffle où elle veut.

(page 61)
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La haine est tout sauf un breuvage amer.
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La colère, elle, souffle où elle veut.
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