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EAN : 9782081341562
189 pages
Flammarion (20/08/2014)
2.85/5   39 notes
Résumé :
En face Un homme, un jour, sort de chez lui, traverse la rue, et entre dans l'immeuble d'en face. Il n'en sortira plus - ou presque. C'est le début d'un étrange voyage immobile, qui l'entraînera dans des rêveries de grand large et des épopées insensées. À quoi ressemble le monde quand on a décidé de lui tourner le dos ? Et que viennent faire là-dedans Paimpol, l'Islande, les goélettes et la philatélie ? Ça, il n'en sait rien encore, nous non plus, on va bien voir. É... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Ferdinand, pilier de comptoir du bar des Indociles Heureux, entreprend de raconter l'histoire de celui qui, un temps, a occupé le tabouret à côté du sien dans ce bistro de quartier où ils sont quelques uns à s'alcooliser sans beaucoup de conviction. Il s'agit donc de Jean Nochez, un homme sans particularités, un homme au physique terne et à la vie du même acabit. Jean est marié avec Solange, il a deux enfants et tient une boutique de philatélie. Son existence, morne et sans intérêt, est cependant bouleversée le jour où il décide de louer l'appartement juste en face du sien, grâce au pécule que lui a légué un oncle berrichon. D'abord, il n'en fait rien, allant même jusqu'à oublier cette location saugrenue. Puis, après un week-end en famille à Paimpol, il y entrepose la misérable maquette d'un bateau dont il a fait l'acquisition dans une brocante. Et, sur un coup de tête, il rejoint la maquette, décidé à se retirer du monde, disparaissant de la vie de Solange sans préavis. de sa fenêtre, il observe le monde à ses pieds et surveille l'appartement et la famille qui étaient les siens avant son geste insensé.


A la lecture du dernier livre de Pierre DEMARTY, une question vient immédiatement à l'esprit : cet auteur est-il un génie ou un escroc ?
Du génie, il a l'écriture brillante qui suit une idée, se perd en circonvolutions, revient à son point de départ par des chemins détournés, repart dans une élucubration, si bien qu'on est déboussolé, égaré, trompé, mais séduit par le charme, l'humour, le cynisme de ces digresssions azimutées.
Oui mais là où il y a escroquerie, c'est quand il pousse le vice jusqu'à interrompre son récit à son point culminant pour laisser le lecteur dans un vide sidéral avec lequel il doit bien se débrouiller. Car, Pierre DEMARTY a tenté le pari de raconter une histoire où il ne se passe pas grand chose, tout en nous laissant croire le contraire. Parce que malgré ses avertissements (mon héros est sans intérêt, sa vie est morne, il n'y a aucun espoir qu'il lui arrive quelque chose d'intéressant...), le lecteur n'est pas dupe. Il sait que l'auteur ne peut pas miser sur le non-évènement tout au long de son récit. Et pourtant...
Alors, génie ou escroc, chacun se fera sa propre opinion mais personne ne restera indifférent à sa plume originale, son vocabulaire choisi avec soin et son sens de la dérision. Une réussite très culottée !
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Ouf ! C'est ce que j'ai ressenti en fermant ce premier roman de Pierre Demarty. J'ai tenu bon mais il est resté longtemps sur la table... entre deux autres lectures !
Le narrateur nous parle de la vie de Jean Nochez qu'il a rencontré dans un café. Jean Nochez est un personnage plutôt insignifiant qui décide de s'installer dans un appartement en face de chez lui sans un mot sans avertissement. Ce qu'il y fait ? rien. Finalement, on se rend compte qu'il n'y a que le narrateur pour s'intéresser à lui...
Même le lecteur a du mal à s'y intéresser. Certaines critiques y voient de l'humour mais je n'y suis pas sensible semble-t-il ! Je n'ai pas bien perçu le second degré bien caché dans une débauche de vocabulaire. Une espèce de verbiage qui m'a donné l'impression de devoir articuler chaque mot pendant que je lisais...
Pourtant, quelque chose me poussait à poursuivre cette lecture.
Je reste déçue par ce livre que j'ai vraiment eu envie de lire lors de sa présentation par l'auteur.

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Ayant reçu ce roman par le cadre d'un Masse Critique, je tiens tout d'abord à présenter mes excuses pour ce terrible retard... Faute de temps, je n'ai pas pu entamer la lecture plus tôt que la semaine dernière.

Une lecture, qui d'ailleurs, a été très difficile pour moi. En particulier en ce qui concerne la moitié des chapitres. Je ne suis pas une adepte des phrases simples. Mais je ne suis pas pour autant une admiratrice des phrases trop longues. Chose qu'on retrouve de façon massive dès les premières pages du roman. Sans exagérer, il est possible d'en lire une qui fait jusqu'à plus de dix lignes... J'ignore si cela est un effet de style voulu par l'auteur, mais je n'y ai pas trouvé d'intérêt, hormis celui de casser la lecture. Car c'est une des raisons qui a fait que j'ai eu réellement du mal à m'attacher au roman.
Les phrases sont longues, lourdes avec des mots parfois trop complexes. Et si parfois on peut ressentir une certaine poésie (en particulier à la fin de 'histoire), on est aussi très vite acculer par cette abondance dans la structure. Et c'est bien dommage, parce que le lecteur passe à coté de l'essentiel en voulant tant s'accrocher.

Car au fond, l'histoire est belle, douce. Mélangeant poésie, mélancolie et modernité, "En face" raconte un récit tendre.
Si la première partie est longue à poser l'essentiel, la suite en est tout autre. Elle est même efficace et c'est seulement à partir de ce moment là que l'auteur a réellement attiré mon attention. Dans un premier temps parce que l'écriture s'est allégé, et dans un second temps, les digressions sont moindres.
Le mystère de Jean pointe son nez, s'accentue et la fin... La fin se découvre à vraie dire.
Néanmoins, je reste un peu sur ma faim...
Dommage.
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Un roman qui commence comme une énigme et prend, dès l'incipit, le lecteur à témoin, risquant ainsi de briser l'illusion référentielle. Un roman qui se poursuit comme un voyage immobile, à la fois onirique et prosaïque. Un roman qui laisse la part belle à l'imagination, à l'humour, à l'intertextualité...
Tout surprend dans ce roman !
Le narrateur, qui se définit comme un anti-héros absolu, nous embarque dans des phrases aux méandres improbables, nous attirant dans des recoins humoristiques ou dans des considérations existentielles, tout en laissant le personnage principal dans l'opacité.
Jean Nochez - au patronyme antiphrastique - choisit de partir "en face". En face à face ? En face des autres ? En pleine face ?
De ce personnage falôt et sans histoire, l'auteur fait le héros d'une épopée intérieure au mystère tel qu'il continue de nous poursuivre bien après la lecture.
Frère de Bartleby, Jean Nochez lui emprunte une manière similaire de dire "non". Il y a dans ce livre un mélange d'humour, qui en rend la lecture jubilatoire, et d'une compassion extrême pour ces "indociles heureux", pour cette humanité en souffrance silencieuse.
Ferdinand, le narrateur, brouille les pistes, sème le doute, nous entortille dans les mots et les phrases avec lesquels il jongle sans jamais nous perdre tout à fait. Jean Nochez est-il le produit de son imagination ? Est-il son double ? Son reflet observé "en face" ? Toutes les interprétations restent possibles avec la fin ouverte vers ce train qui s'éloigne. Vers où ?
C'est brillant, à la fois léger et grave, plein d'indices contradictoires qui rendent le lecteur complice et impliqué entièrement dans le roman. Les clins d'oeil, les références culturelles, tissent un maillage habile et malicieux qui inscrit cette hisoire dans une communauté littéraire. Pierre Demarty joue avec la langue (savoureuses trouvailles linguistiques !), avec la littérature, avec le lecteur. Il montre une véritable tendresse lucide pour chacun de ses personnages. Cette intelligence de l'autre, cette maîtrise de l'écriture nous nous mènent en bateau et nous emportent dans un voyage jouissif !
Un roman subtil, riche, poétique, philosophique, passionnant qui ne m'a pas laissée "intacte" ! A lire et à savourer absolument !!
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Il ne faut pas chercher midi à quatorze ans comme l'écrit l'auteur, inutile de chercher une histoire avec un fil qui se déroule correctement du début à la fin, en droite ligne avec situation initiale, péripéties et situation finale rigoureuses. Oui, il y en a bien mais comme le disait la libraire qui a animé la rencontre hier, le roman peut commencer à la page 136 si on veut. Ou commencer par la fin. Car d'histoire à proprement parler, il n'y en a pas vraiment, pas plus que de personnage principal bien dessiné. Cet homme, que le narrateur a décidé d'appeler Jean Nochez, n'a rien à dire, sa vie n'a aucun relief, il est de ces personnes inodores, incolores, insipides qui existent sans doute dans la vraie vie. L'événement déclencheur, c'est l'achat compulsif, dans une brocante, de la maquette d'une goélette, mochissime au demeurant, et le panneau « A vendre » d'un appartement en face de chez lui, qui va l'obséder au point qu'un jour il l'quitte son appartement (et accessoirement sa femme Solange et ses enfants) et va habiter en face, dans ce logement qui ressemble comme deux gouttes d'eau à l'ancien et qui, orné de sa goélette, va être nommé par Nochez… le Drakkar.

En fit… il ne se passe rien dans ce livre, ce ne sont pas les fidèles des Indociles heureux qui me contrediront. L'auteur nous mène positivement en bateau, si je puis me permettre ! Mais il le fait avec un art de la circonvolution, de l'à propos, de l'à peu près, l'amour de la période (dont on réussit toujours à sortir en ayant tout compris), un art de l'improvisation, comme il l'a expliqué lui-même, le goût de jouer avec les mots, fût-ce pour les calembours les plus improbables, l'art de saisir au vol citations et références, qu'elles soient littéraires, cinématographiques ou musicales et de s'amuser à les intégrer dans son texte au moment où elles lui passent dans la tête ou à la radio par exemple (si j'en ai saisi quelques-unes, je suis sûre d'en avoir loupé beaucoup, mais cela dépend de la culture et des références de chacun – cela me fait penser que je devrais combler une lacune classique en lisant Bartleby – et si j'ai tant aimé ce jeu, c'est que je m'amuse moi-même à saisir un mot, une expression pour la compléter et faire un titre de chanson ou de livre, une réplique de film ou un nom de film).

En bref, 1) j'ai bien ri (et rire avec un livre dans le métro, ça vous construit une image) (Pierre Demarty dit adorer l'humour noir pour affronter la vie) et 2) j'ai vraiment apprécié un art littéraire consommé qui demande simplement au lecteur de lâcher prise ; si vous voulez lire ce livre, laissez-vous faire, laissez-vous mener par le bout du nez et vous verrez finalement que, si l'auteur se laisse lui-même mener par un personnage si opaque, c'est qu'il ne veut rien nous imposer comme explication finale, à chacun de trouver la ou les clés qui feront sens pour lui. Vous comprendrez que le monsieur est redoutablement intelligent et très subtil (ah ce miroir qu'il place adroitement à la fin…)

Un plaisir littéraire, stylistique, un roman atypique de la rentrée que chacun appréciera s'il le veut et comme il le veut (mais je dis ça, je ne dis rien, vous auriez tort de bouder votre plaisir…)
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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critiques presse (3)
Bibliobs
27 octobre 2014
Pierre Demarty, 38 ans, éditeur de littérature étrangère dans le civil [...] a dû beaucoup lire Chevillard, Queneau et le «Bartleby» de Melville, pour s’embarquer avec autant de grâce et d’humour dans ce conte gentiment absurde, qui multiplie les effets de style pour nous rappeler, à chaque ligne, ce que c’est que la littérature.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeFigaro
05 septembre 2014
Il y a de l'exercice de style, une évidente facilité narrative, mais pas seulement. Demarty compose avec brio autour de ce personnage lunaire un univers rendu poétique et attachant par les fumées de l'alcool et du rêve.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeSoir
01 septembre 2014
Pierre Demarty écrit avec beaucoup de drôlerie un livre dramatique sur l’effacement.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
« Combien étions-nous ? Qui était là ? Qui, parmi nous, pourrait dans quelques quarts de siècle, chenu, chantourné par la voussure des ans mais la voix ferme encore et chargée d’émotion, raconter à ses petits-neveux rassemblés au coin du feu ce qu’il vit ce jour-là chez Ripoche, leur dire : je suis venu, j’ai bu, j’ai vu ? Qui et combien furent les témoins du, précisons-le cependant, très peu dramatique surgissement de Jean Nochez sur la scène de nos libations liquoreuses ? Et moi-même, n’en ai-je conservé le si net souvenir qu’à force de l’imbiber du suc fallacieux de la légende ? Car avouons-le, nous qui demeurons amarrés à jamais au comptoir, interdits de toute autre forme de périple, sommes hommes à confabuler souvent ; le mensonge et l’alcool sont nos seuls voyages, l’invention notre seule évasion. (Eh quoi ? J’entends qu’on s’indigne ? qu’on crie à la déception ? au roman ? à la marchandise ? Pourtant frères humains qui après tout lisez, n’ayez les coeurs contre nous endurcis : de nos tromperies, vous êtes au fond, sinon la cause et l’immobile moteur, du moins les complices.) » (p. 52-53)
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Le 3 octobre, à cinq heures, un homme, dont le nom ne vous dira rien (lui-même ne vous en dirait guère plus), sort de son appartement, referme doucement la porte derrière lui, descend les escaliers, sort de l’immeuble, marque un temps d’arrêt, un dernier temps d’arrêt, à moins que ce ne soit le premier, traverse la rue, et voilà, c’est la dernière fois que Jean Nochez (appelons-le Jean Nochez) franchit le seuil de chez lui, ça y est, c’est décidé, ça a mûri et maintenant c’est décidé, encore que, décidé, le mot est fort, il sort, pour la dernière fois du moins avant longtemps, il ne sait pas encore combien de temps exactement, moi non plus, ni vous, on va bien voir.
En tout cas c’est Solange qui va en faire, une tête.
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La vie de Solange Nochez, à partir de cet instant, prend des allures d'une telenovela mexicaine mal doublée devant laquelle s'assoupit chaque après midi, au risque de ne jamais se réveiller, le maigre bataillon des désoeuvrés de la tranche horaire postprandiale, femmes de ménage soupirant de concert avec leur fer à repasser, piafs en cage et carassins en bocal, dépressifs ou retraités de la fonction publique et autres pensionnaires momifiés des Bleuets Jolis que l'on parque, les lèvres ourlés d'un reste frémissant de flan au caramel, dans une "salle de vie" ( par opposition aux chambres, sans doute, qu'on imagine plutôt dévolues à l'inverse ) où y a pas d'joie ni de meubles, hormis le gros poste accroché en hauteur au bout d'un bras télescopique, et qu'un sadique a pourtant trouvé idoine et plaisant de baptiser " Salon Charles Trenet ", c'est dire si bonjour bonjour les hirondelles et bonjour l'ambiance.
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Justement, quand ainsi l'on a décidé de prendre congé des choses, c'est d'abord le silence qu'il faut apprivoiser. Or cette bête sauvage, à la chair aussi rare qu'exquise, préfère encore se laisser dévorer que domestiquer ; en conséquence de quoi nous avons désappris, au fil de siècles entiers de tintamarres, à la connaître et l'apprécier. Traquée impitoyablement, honnie, traînée aux gémonies de nos bruyants capitoles, elle n'est plus pour nous qu'un lointain souvenir, une espèce éteinte. Parfois, comme ces étoiles orgueilleuses qui longtemps après leur mort s'obstinent à briller vainement au fond des ciels sales, il nous semble l'appréhender dans l'assombrissement des sons qui précède le sommeil. Mais c'est un leurre ; un trompe-l'oreille ; une effigie abâtardie ; car tendez le tympan : vous discernerez toujours, sous le semblant de rien, des éclats subtils de vociférations, l'écho de nos tumultes incessants. Le vrai silence, celui dont Jean, capitonné dans le caisson du Drakkar, découvre peu à peu les courbes inouïes, est un monstre de mythes, de rêves et d'histoires, dont plus personne ne saura jamais désormais s'il a réellement existé un jour ; il a pris place, au muséum de nos barbaries naturelles, dans la galerie des grands exterminés, aux côtés de l'insomniaque dodo, du potamochère sud-africain, de la rythine de Steller et de l'éléphant de Sicile.
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Alors ça ne va plus trop, entre Jean et Solange.
Ca ne va plus trop alors qu'il ne s'est rien passé, au juste. Il n'y aura pas eu d'éclat, de trahison, ni cris ni pleurs. Pas de ce théâtre-là, entre eux ; ce serait plutôt au contraire que la scène est déserte, le décor branlant, les costumes mangés aux mites, et que les acteurs ont oublié leurs répliques. Ca ne va plus trop parce qu'il ne se passe plus rien, justement.
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Vidéo de Pierre Demarty
En hommage à l'autrice Joan Didion, décédée le 23 décembre 2021 à 87 ans, le festival propose un événement spécial autour de l'oeuvre d'une des figures majeures de la littérature américaine et du New Journalism. À cette occasion, sera présenté le recueil de textes et d'articles traduits par Pierre Demarty et publiés en français pour la première fois, Pour tout vous dire, paru chez Grasset en janvier 2022.
Retrouvez notre dossier "Effractions 2022" sur notre webmagazine Balises : https://balises.bpi.fr/dossier/effractions-2022/ Retrouvez toute la programmation du festival sur le site d'Effractions : https://effractions.bpi.fr/
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