Comme l'a déjà fait
Jean-Claude Pirotte, il écrit son journal qui commence ici en mars 2010 par une violente vindicte sur
Sarkozy, et se termine le 16 juin 2011.
Journal plein de références littéraires mais emprunt d'une grande tristesse et d'une certaine amertume.
Dans sa maison de douane désaffectée au coeur du Jura, il s'exprime avec poésie et nostalgie.
Vieillissant et malade, il est comme désabusé de tout : sa sante, la société, la politique, les poètes d'aujourd'hui, la télévision, ses écrits et ses peintures.
Outre sa grosse colère contre
Sarkozy, qu'il ne ménage pas, on sent l'homme dépressif qui n'a plus grand espoir en la vie.
Un livre enrichissant mais pas bien gai.