Romain, jeune adulte, aime être avec sa copine Irina. C'est elle qui au collège lui a fait découvrir la musique. Romain a donc décidé d'en faire son métier et entre en apprentissage chez un luthier. Il aime passer du temps dans la famille d'Irina, comme dans celle de Jacob, son patron. C'est plus compliqué à la maison. Sa mère passe tout son temps à être violente envers son père, physiquement et verbalement. Romain en a assez, voit bien que ce n'est pas normal, mais ne sait pas quoi faire pour aider son père.
J'avais choisi ce livre au départ car je suis intéressée par la lutherie. Finalement, dans ce roman, ce n'est pas tant les activités de Romain qui sont prépondérantes, mais plutôt ses émotions et son cheminement. On voit bien au fil du récit que la situation violente entre ses parents le mine depuis plusieurs années, mais qu'il ne sait pas quoi faire pour en sortir, et qu'il veut le cacher aux autres. C'est un roman qui décrit les faits, la violence conjugale du point de vue d'un jeune qui subit la situation, s'en échappe autant qu'il peut tout en ayant peur pour son père. J'ai bien aimé découvrir comment les actions de Romain entraînent des décisions chez les parents, voir les dégâts que les violences conjugales peuvent causer chez les enfants qui subissent cette situation. J'ai apprécié l'écriture, qui ne tombe pas dans le pathos, mais qui décrit les faits. Les personnages, ados et adultes ne sont pas stéréotypés, évoluent, ce qui renforce la véracité du roman. La fin de l'histoire est encourageante et apporte une note d'espoir.
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J'ai pu découvrir ce roman grâce à la dernière #massecritiquebabelio et je remercie les éditions le muscadier et Babelio . le résumé m'a tout de suite interpelée et j'avais hâte de lire cette histoire.
On suit donc Romain, qui apprend le métier de luthier aux côtés de Jacob, le père d'Irina, sa petite amie. Tous les soirs, quand il rentre chez lui, il voit et entend sa mère maltraiter son père. À 18 ans, il se demande pourquoi son géniteur ne réagit pas et se laisse traiter de la sorte, pire qu'un chien. Il est loin d'imaginer qu'un lourd secret plombe la relation de ses parents.
J'ai bien aimé le thème du roman, qu'on n'aborde pas assez dans la littérature, à mon humble avis. La situation dramatique évolue crescendo jusqu'au point de non-retour.
À partir de là, j'ai trouvé que l'histoire devenait assez peu crédible ou plutôt qu'elle évoluait beaucoup trop rapidement. Dans la "vraie vie", ça ne se passerait pas ainsi, ou alors ça prendrait des années. C'est ce qui m'a un peu gênée.
Je n'ai malheureusement pas accroché plus que ça à la plume de l'auteur, sans doute parce que j'étais très fatiguée au moment où j'ai lu le roman et que ce récit m'a demandé de fournir un certain effort pour me concentrer. Je le déplore.
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Romain est un jeune apprenti luthier qui vit au sein d'une famille difficile. En effet, sa mère passe son temps à humilié et battre son mari. le jeune homme a de plus en plus de mal à supporter et voir son père subir.
Il s'accroche à son petit bonheur qu'est Irina, sa petite copine joueuse de violon jusqu'au jour où c'est trop pour lui et décide de partir.
Ce roman est très bien construit et est vraiment adapté aux adolescents. Je m'attendais à lire un roman où l'on traite de la douleur du père mais en fait, cela parle plus de la perception de l'enfant et le fait de vivre dans un tel climat. On comprend aisément ce que peut ressentir Romain. Ce sentiment de honte, d'incompréhension et de mal être. C'est également une belle leçon d'humanité mais pour comprendre pourquoi je dis cela, il vous faudra lire ce roman.
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Avec des images très poétiques, Érik-Poulet Reney raconte l'enfer de Romain, pris au piège entre une mère maltraitante et un père victime, reclus en lui-même. C'est la musique et les rencontres qui vont sauver cette famille.
L'écriture de l'auteur, voluptueuse et sensible, colle parfaitement à la description de la puissance de l'art, la douceur et l'intensité de l'adolescence, les premiers amours et les violences conjugales. C'est un roman touchant et préventif, parfait pour les 13 ans et plus.
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Erik Poulet-Reney présente une incroyable chronique sur «Toute personne qui tombe a des ailes » d'Élisabeth Brami sur la radio Triage FM.