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Marie Canavaggia (Autre)Jean Wahl (Autre)
EAN : 9782267003222
509 pages
Christian Bourgois Editeur (01/06/1983)
4.16/5   22 notes
Résumé :
Sous un nom imaginaire, Weymouth est le théâtre où John Cowper Powys met en scène une passionnante troupe de « pantins planétaires » : professeur de latin louvoyant autour des écueils de l'érotisme, prophète persécuté nimbé d'étranges lueurs mystico-grotesques, homme d'affaires qui puise sa raison d'être dans les profondeurs de son coffre-fort, homme de la mer uni aux éléments par sa puissante vitalité, vierges folles, vierges sages, bien d'autres premiers rôles et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Un grand roman, c'est une expérience ; et à chacun de dire si pour lui cette expérience est grande. le monde de J. C. Powys est océanique et terrestre ; les âmes ont chacune leur océan, avec ses tempêtes au ton d'un diapason énorme ; et la phrase de l'auteur comme une vague suit le flux et le reflux. Des bouées font entendre leurs cris à la marée montante. Nous sommes en présence des eaux originelles et finales, devant l'ange de l'espace extérieur et sous les pas d'une 0bscure divinité. Aux bords mystérieux de ces eaux, nous entrevoyons les sables avec d'étranges coquillages, des couches d'oolithe grâce auxquelles nous entrons en contact avec l'opacité élémentaire ; et derrière elles encore, nous voyons les étangs de sang. le roman est abrupt, profond, sauvage. Nous tendrions d'abord à l'opposer à Moby Dick qui est le règne du blanc ; et ici nous sommes plutôt en contact avec le noir ; parfois cependant des rayons d'un blanc aveuglant strient ce noir."
Extrait de la Préface de Jean Wahl à l'édition de 1959

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
... tandis qu'il envoyait des coups de canne aux grilles qui bordaient les jardinets alignés devant les villas, un souhait ignoble, lâche, telle une flèche noire, traversait le fond de ses pensées : n'avoir jamais rencontré Curly, voilà ce qu'il venait de souhaiter. Sans l'espoir d'épouser cette petite employée de magasin (car elle n’était qu'une employée de magasin, Prieuré ou pas Prieuré) il aurait refusé de donner des leçons au fils de Cattistock en raisons, simplement, de l’antipathie que son père éprouvait envers cet homme. « Je quitte mon port, songeait-il et ne vois que dangers et récifs à l'avant. »

2582 - [Le Livre de poche, n° 3328, p. 123]
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Videos de John Cowper Powys (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Cowper Powys
« C'est afin de savoir si je pouvais exprimer avec suffisamment de clarté des sentiments ressentis très tôt et les justifier avec assez de force que j'en suis venu à écrire ce livre ; comme pour faire de ces sentiments une sorte d'incantation, à même de chasser chez ceux dont la nature s'apparente à la mienne les démons particuliers qui m'ont assailli […]. Comme j'ai été suffisamment chanceux pour échapper à une telle existence et revenir à une vie plus naturelle, je me vois confier, tel un cadeau reconnaissant au destin, la tâche de fournir à ceux se trouvant encore dans la situation que j'ai connue un certain nombre de formules magiques, grâce auxquelles, peut-être, ils pourront exorciser leurs pires démons. J'écris ainsi en connaissance de cause, à partir d'expériences accumulées de résistance à la vie moderne, consolidées en habitude mentale […]. […] nous en venons tellement, dans la grande cité moderne, à nous cogner la tête contre les murs, nous sommes si assourdis par le tumulte, si saoulés de sa sexualité éhontée et de son alcool meurtrier, la confusion grégaire empêtre tellement nos nerfs dans ses scories, que la seule chose qui puisse vraiment nous aider serait une philosophie bien plus précise et radicale […] ; une philosophie réelle, forte, redoutable, sans rhétorique, une philosophie de l'introspection, de l'introspection métaphysique, qui se confronte au socle de granite de la situation ultime, dans sa réalité brute et nue. […] Les choses vont si mal que ce qu'il nous faut, ce sont des attitudes mentales claires, définies, qui sortent de la mêlée et nous fournissent, tels les vieux drapeaux en lambeaux, lacérés par la guerre, des symboles combatifs plutôt que des systèmes rationnels. […] le lecteur doit garder en mémoire que cet ouvrage se veut un moderne “Enchiridion” ou un “Manuel de contemplation dans la difficulté”. […] Plongeons donc […] dans nos âmes et soyons seuls, dans cette Solitude qui peut créer et détruire sans recourir à la violence. […] » (John Cowper Powys [1872-1963])
0:00 - 1er extrait 0:45 - 2e extrait 2:07 - 3e extrait 3:41 - 4e extrait 5:01 - Générique
Référence bibliographique : John Cowper Powys, Une philosophie de la solitude, traduit par Michel Waldberg, Éditions Allia, 2020
Image d'illustration : https://www.abebooks.com/first-edition/John-Cowper-Powys-Selection-Poems-Published/30698385168/bd
Bande sonore originale : So I'm An Islander - The White Troll And The Dead Tree The White Troll And The Dead Tree by So I'm An Islander is licensed under a CC BY-SA 3.0 Attribution-ShareAlike 3.0 license.
Site : https://www.free-stock-music.com/soimanislander-the-white-troll-and-the-dead-tree.html
#JohnCowperPowys #UnePhilosophieDeLaSolitude #PhilosophieAméricaine
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