Je sais, je sais, je sais.... La fin du monde, vous commencez à en avoir un peu marre. Un peu de patience, demain vous verrez... on en parlera encore. Mais seulement demain, histoire de dire : « Voilà, ça n'a pas eu lieu, à quelle date ça nous renvoie la prochaine prophétie ? »
C'est pas aujourd'hui prévu en tout cas qu'un petit 2 va venir semer le ouaille ouaille web dans cet univers binaire, alors j'en profite pour vous parler brièvement du dernier tome de la série consacrée aux Hypothétiques,
Vortex. Je dis brièvement parce que de deux choses l'une, soit vous avez commencé le cycle avec Spin et Axis et il y a de fortes chances pour que vous vous précipitiez sur celui-ci, soit vous ne savez rien de cette histoire, auquel cas : 1.n'hésitez pas à lire la chronique de Spin, présente dans ces murs (et même au-delà, le livre a fait grand bruit partout ailleurs à juste titre).2.Allez-y parce que ce troisième volume mérite la lecture des deux précédents à lui tout seul. (Lorhkan tu sais ce qu'il te reste à faire, le clou est désormais enfoncé!) 3. Vous êtes encore là ?
Vous l'aurez compris, cette chronique est quelque peu atypique. Pourquoi consacrer un billet à un livre si on n'en parle pas vraiment. Soit. Je pourrais tout à fait évoquer la préoccupation – sans être non plus fataliste - de l'auteur pour l'état du monde, de la façon dont nous épuisons ses ressources à une vitesse hallucinante, de sa mise en garde contre l'hyperconnectivité ou toute autre forme de conscience collective au détriment du particulier.
"Ressentir en solitaire du chagrin (ou de la culpabilité, ou de l'amour) était indissociable de la condition humaine, du moins, il l'avait été. nous avons supporté ça pendant la majeure partie de notre existence en tant qu'espèce. Partager ce fardeau d'une manière qui amoindrissait la souffrance n'était sans doute pas une mauvaise chose, et peut-être y avait-il quelque chose d'admirable dans la volonté des Voxais d'aider leurs concitoyens à porter leur fardeau de larmes. Sauf que ce baume se payait par une perte d'autonomie personnelle, par une perte d'intimité."
Voilà, si vous voulez, pour l'aspect général abordé en deux coups de cuillère à pots. Mais si j'avais vraiment voulu vous faire saliver avec
Vortex, je vous aurais parlé des pages 173 et 174. La scène qui y est décrite , pour vous dire, ça vaut tous les pesants de cacahuètes. Et encore, j'ai beau chercher une bien plus belle métaphore, elle ne me vient pas. Si demain arrive, je tâcherai de remédier à ça, de me triturer le cerveau à moins que vous, lecteur de ce blog, vous vous sentiez habité d'une soudaine fibre imagière (auquel cas vous pouvez vous illustrer dans la page des commentaires). En attendant, si vous voulez en savoir un peu plus, soit vous allez : 1. lire ces deux pages mais bon, sorti du contexte, ce sera aussi lisible qu'une tablette maya. 2. J'insiste, je sais, mais pour en savourer toute la substantifique moelle, il vous faudra lire Spin et Axis d'abord. 3. Non, je ne comprends pas comment il est possible que vous soyez encore là...
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