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EAN : 9782841569472
217 pages
Editions du Rouergue (15/08/2008)
4.13/5   980 notes
Résumé :
"Ce qu'ils mettent au dos des romans, je vais vous dire, c'est à se demander si c'est vraiment écrit pour vous donner l'envie. En tout cas, c'est sûr, c'est pas fait pour les gens comme moi. Que des mots à coucher dehors - inéluctable, quête fertile, admirable concision, roman polyphonique...- et pas un seul bouquin où je trouve écrit simplement : c'est une histoire qui parle d'aventures ou d'amour - ou d'indiens. Et point barre, c'est tout."

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Critiques, Analyses et Avis (190) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 980 notes
Bon rétablissement m'a fait connaître la plume allègre et inspirée de Marie-Sabine Roger...
Et voilà que j'ai refermé, la dernière page avalée, cette très belle Tête en friche. Déjà! Je retourne lire la fin du livre et non, il ne manque pas de pages! Soupir. Je serais bien encore resté, mais il faut sortir. Il faut que j'en parle, aussi.
Le roman est agréable, fluide, bienveillant. Un livre heureux, avec des protagonistes qui ne l'ont pas toujours été! Qu'importe, puisque Margueritte et Germain vont se rencontrer en comptant les pigeons. Une rencontre improbable mais pas si impossible que cela. Car, chez Margueritte, il y a ce besoin de donner, cette délicatesse à ne pas effrayer Germain en l'emmenant doucement et tendrement dans le labyrinthe des mots et leur signification. Margueritte va, en quelque-sorte, élever Germain.
La vie de Germain va se complexifier, mais aussi s'éclaircir. Germain, cet oublié de l'amour maternel et de la sollicitude enseignante. Une sorte de mue à quarante-cinq ans, aussi réjouissante que peu banale.
Merci, Marie-Sabine Roger de nous dire de si belle manière, qu'il n'est jamais trop tard... Avec l'évocation bienvenue de Camus, Gary et Sépulveda!
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Je suis sortie de ma rencontre avec Germain et Margueritte avec un grand sourire. Oui oui, vous pouvez me croire ! Si on m'avait vue ce matin lorsque j'ai refermé le livre, on m'aurait prise pour une douce exaltée, un peu planante, un peu bêbête.
Je vous rassure tout de suite, je n'ai pas viré de bord : je déteste les romans « feel good » (pour employer une expression que l'on voit beaucoup sur Babelio, et que je n'aime pas), ceux qui dégoulinent de bons sentiments avec, en prime, à chaque page, des phrases sentencieuses sur la manière de vivre.
Ici, pas de donneur de leçon ! Marie-Sabine, je t'adore, parce que tu as l'art de distiller plein de bisous et de tendresse à travers un personnage naïf, brut de décoffrage et si fondant.

Germain, mon petit Germain, a 45 ans et adopte (dans son coeur) une vieille dame de 86 ans. Il la trouve craquante, fragile sur ses 2 jambes fines comme des pattes de pigeon, une vraie gentille qui ne se la pète pas, car elle est très cultivée, elle lit beaucoup. Il l'a rencontrée sur un banc, à regarder les pigeons, justement. Et la conversation s'est amorcée tout naturellement, ... à compter les pigeons.
Pourtant Germain n'est pas du genre à parler aux vieilles dames. Il est plutôt « virées chez les copains, bières et filles ». C'est qu'il n'a pas eu un passé facile, avec une mère « qui n'a pas la fibre » (maternelle) et un père inconnu. Humilié durant son enfance par un instituteur qui aurait dû suivre des cours de psychologie, il a fait un rejet total de la lecture, de l'écriture, de la culture tout court, et n'arrive jamais à trouver les termes adéquats pour dire ce qu'il pense. Conclusion : tout le monde le prend pour un barjot alors que c'est un vrai gentil.
Margueritte, par son empathie et son tact, réussit à toucher son intelligence et à faire éclore son envie d'apprendre et de lire.

Et alors là, je peux vous assurer que c'est marrant ! Germain (c'est lui le narrateur) s'exprime avec humour, sans le savoir. Et c'est ça qui m'a fait rire. Chaque page regorge de naïveté touchante et rigolote. J'ai a-do-ré ce « roman qui fait du bien » sans asséner pour autant une leçon de vie o-bli-ga-toire.

Vieux et jeunes, culture et ignorance, fragilité et rudesse...incompatibles ? Non ! L'auteure les allie avec esprit et légèreté. Faut dire que c'est le rêve !
Mais rencontre-t-on un tel duo dans la réalité ? Rien n'est moins sûr.
Pas grave, ce sera un prétexte pour relire du Marie-Sabine Roger. Chouette !
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Germain Chazès a 45 ans. Il mène une vie tout à fait ordinaire avec ses copains Annette, sa compagne. C'est un gros malabar qui pèse plus de 100kg. Sa mère l'a toujours traité avec méchanceté, le qualifiant d'imbécile, car il semble avoir été en retard sur le plan scolaire. Il est né d'une rencontre fugace, lors d'un bal de quatorze juillet avec un géniteur qui ne réapparaitra plus dans la vie de se mère par la suite.
Un jour en comptant les pigeons, assis sur un banc, il rencontre une petite dame âgée, Margueritte, qui vit dans la maison de retraite un peu plus loin, et cette rencontre va changer sa vie.


Ce que j'en pense :

C'est une belle histoire, comme on aimerait en lire ou en vivre une de temps en temps. D'une côté, un personnage un peu rustre, délaissé par sa mère pour laquelle il a toujours été un fardeau. Il a manqué d'amour maternel et s'est construit comme il a pu et pas si mal que cela tout compte fait. Il a ses copains avec lesquels il boit des verres ou joue à la coinche : Landremont, Jojo, Marco. Il y a aussi Francine, Annette.
Margueritte va lui faire partager son amour de la lecture, en douceur, en lui lisant des extraits des livres qu'elle a aimés et les leçons qu'on peut tirer de la lecture. Sa voix nourrit Germain autant que les mots qu'elle lit. Ainsi va-t-il découvrir « la peste » de Camus, « le vieux qui lisait des romans d'amour » de Sempuelveda, « la promesse de l'aube » de Gary…
Ce livre est un bijou, Marie-Sabine ROGER nous raconte une belle histoire, où l'amitié est le terreau, qui va enrichir le jardin personnel de chacun des deux protagonistes. Un conte philosophique comme je les aime, car l'auteur ne cherche pas à nous prouver une théorie, elle nous montre qu'on peut partager, donner à l'autre un peu de ce qu'on a et qu'on reçoit toujours un cadeau en échange.

Note : 8,5/10

« L'affection, ça grandit sous cape, ça prend racine malgré soi et puis ça envahit pire que du chiendent. Ensuite, c'est trop tard : le coeur, on ne peut pas le passer au Roundup pour lui désherber la tendresse »

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Germain est un grand balèze pas bien futé. Ses journées se traînent tout doucement entre sa flemmardise, ses potes du bar qui le charrient gentiment, son potager, et de temps en temps, mais pas trop souvent, un petit boulot.
Des casseroles et des désillusions, Germain en traîne toute une palanquée derrière lui. C'est un amputé de l'amour, à cause de sa mère si méchante, si froide, si hostile, et de tous ces abrutis d'adultes qui n'ont jamais cessé de s'essuyer les pieds sur lui quand il était gosse.
Pourtant de l'amour, malgré son côté brut de décoffrage et toute cette vulgarité qui sort de sa bouche, il en a beaucoup à donner. Bien plus que le nombre de taloches reçues et d'humiliations subies.
Annette, qui s'accroche à lui, l'a parfaitement compris.
Margueritte aussi, cette petite vieille décatie, farcie de bonté et de gentillesse, comme seules ces personnes âgées qui ont remisé au placard leurs ressentiments et leur aigreur savent l'être. L'arrivée du colosse Germain dans sa vie finissante est une divine surprise.
A l'exception de cette passion commune et incongrue pour le comptage des pigeons, on ne voit pas ce qui pourrait rapprocher cette brute inculte au coeur tendre et cette petite vieille, douce et cérébrale, pétrie de belles phrases et de grande littérature. Ils vont pourtant s'apprivoiser l'un l'autre, rapprocher leur île d'où ils se morfondent dans leur solitude.
Germain apporte sa présence bourrue ; Margueritte sa considération et son respect pour un homme qui en a singulièrement manqué durant sa vie d'imbécile heureux. Elle lui ouvre toutes grandes les portes vers le savoir, et il lui prend soudainement une envie d'apprendre, et son existence en est toute chamboulée. Evidemment, Germain reste un ignare, un embroussaillé du cerveau, et quand il se lance bravement dans la métaphore, on est forcé de beaucoup rire…
Il en a bien de la chance, Germain, d'être entouré d'Annette et de Margueritte ! Même si être amoureux d'une jolie femme et tenir comme à la prunelle de ses yeux à une mémé toute fanée, c'est loin d'être de tout repos.
Un bien joli livre que nous a écrit là Marie-Sabine Roger. Un bon coup de bonne humeur, comme dit si bien le grand Germain.

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Au détour d'une promenade, je me suis assis sur un banc, à l'abri du tilleul. Et je me suis mis à compter les pigeons, une drôle d'habitude que j'ai pris depuis que je suis là. C'est pas plus con qu'autre chose, si ? Elle s'est assise à côté de moi. Je ne lui ai pas porté attention, trop occupé avec mes pigeons. Et puis elle m'a regardé et m'a demandé combien j'en avais compté. Tout penaud et surpris que j'étais à me rendre compte que je n'étais pas le seul à faire ça. On avait tous les deux le même résultat. Et elle est repartie, toute frêle dans sa robe à fleurs. On s'est revu quelques jours plus tard. Elle m'a dit s'appeler Margueritte, avec deux «t». Elle avait un livre entre les mains, chose que je n'ai jamais tenu non pas que cela ne m'intéresse pas mais j'ai un peu de mal à saisir tout le sens des mots mis bout à bout. Il faut dire que j'ai jamais réussi à l'école et que j'étais le premier pour faire l'école buissonnière. Ma mère s'en foutait royalement et pour ce qui est de mon père, à part, culbuter ma mère pour me faire, c'est à peu près la seule image que je retiens de lui. de fil en aiguille, on a commencé à discuter et elle m'a proposé de me faire la lecture, parce qu'elle aime beaucoup lire pour les autres. Elle avait avec elle «La peste» et moi, cette histoire de rats, ça m'a subjugué dès le début... Je sens qu'il va me plaire ce livre...
Ha oui, que je vous dise aussi : moi, c'est Germain...

Marie-Sabine Roger nous épate encore une fois avec ce roman et cette rencontre improbable entre Germain, quadra un peu bourru, et Margueritte, petite femme haute comme trois pommes. Ces deux-là n'avaient rien en commun et pourtant ils en avaient des choses à se dire et à se lire. Au fil de leurs rendez-vous improvisés, on prend connaissance avec eux, on les apprivoise et on ne peut que s'y attacher. L'auteure a su mettre les mots justes pour décrire cette belle amitié, cet attachement réciproque et ce que chacun peut apporter à l'autre. Sans fausse note, tout en poésie et en finesse, ce roman aux personnages si attachants et aux situations cocasses nous montre une belle leçon d'amitié et de partage. C'est beau, humain, tendre, doux et émouvant.

La tête en friche... Fichtre !
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Citations et extraits (306) Voir plus Ajouter une citation
Je voudrais vous faire lire cette citation suite à ma critique postée à propos du livre " Cahiers de cancres" dans laquelle je faisais allusion au manque de "psychologie" de certains enseignants à une certaine époque... Et personne n'a jamais établi de statistiques quant au nombre d'enfants qui ont prématurément interrompu leurs études à cause de telles humiliations...

La citation est un peu longue... je m'en excuse... !

Avant j'étais presque illettré, j'en ai pas honte. La lecture, c'est de l'acquis. Pas besoin d'aller la chercher : quand tu es petit, on t'envoie à l'école pour te gaver de force, comme on fait pour les oies.
Il y en a qui le font proprement, ils ont le doigté, la patience, tout ça. Ils t'emplissent en douceur la mémoire, jusqu'à ce que tu sois bondé comme un oeuf. Mais avec d'autres, gobe ou crève ! Ils te fourrent ça dans la tête sans aller vérifier où ça va se loger. Résultat, le moindre petit grain de savoir qui te reste en travers, ça t'étouffe.T'as plus qu'une envie : le recracher et puis rester à jeun, plutôt que d'être mal.
Mon instituteur, monsieur Bayle, c'était un gaveur à la con. Il me fichait une trouille terrible. Je me serais pissé dessus, quand il me regardait, certains jours. Rien que dans sa façon de prononcer mon nom, "Châzes" ! Je savais qu'il ne m'aimait pas. Il avait sûrement ses raisons. Pour un maître c'est casse-couilles, un élève abruti. Je peux comprendre ça. Alors, pour se passer les nerfs, il me faisait venir au tableau tous les jours. Je devais réciter mes leçons.
Les réciter devant les lèche-culs qui se poussaient du coude et se foutaient de moi en se cachant la bouche de leur main, et puis les nuls, contents de voir que j'étais pire. Monsieur Bayle ne m'aidait pas, il m'enfonçait bien, au contraire. Un enfoiré de première, c'était. Je l'entends toujours, sans forcer : j'ai sa voix chevillée dans le creux de l'oreille.
- Alors, Châzes, on oublie ses phrâses?
- Eh bien, Châzes ? On manque de bâses ?
- Je sens que, ce matin, notre ami Châzes est dans la vâse !
Ca faisait marrer les copains.
Ensuite, il ajoutait :
- Alors, Châzes? J'attends ! J'attends, nous attendons, vos camarades attendent...
Il tirait juste un peu sa chaise, pour mieux se tourner face à moi. Il se croisait les bras, et il me regardait en hochant la tête. Il tapotait du bout de son pied, par terre, sans rien dire. Tap, tap, tap... Moi, je n'entendais plus que ce bruit là, et puis celui de la pendule, en face, tic tac, tic, tac. Des fois, ça durait si longtemps que tous les autres finissaient par se taire.
Tout devenait tellement silencieux autour du tic-tac et du tap des semelles, que j'entendais mon coeur me battre dans la tête. A la fin, il soupirait, il me renvoyait à ma place, d'un geste. Il disait :
- Décidément, mon pauvre Châzes, je crois bien qu'il vous manque une câse !
Les autres éclataient tous de rire, ça les détendait un bon coup. Et moi, j'aurais voulu mourir. Ou le tuer, si j'avais pu.
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Je repense à ce mot, inculte – Qui n’est pas cultivé. Voir : friche – qui m’était venu dans la tête, un jour, pendant que je parlais avec Margueritte. Et au rapport qu’il y a entre la culture des livres et l’autre, des topinambours. C’est pas parce qu’on ne cultive pas un terrain qu’il n’est pas bon pour les patates ou autres. Faut pas croire, c’est pas de bêcher qui rend le sol meilleur : ça le prépare seulement à bien recevoir les semis. Ça l’aère. Parce que si le terrain est trop acide, trop calcaire, ou trop pauvre, il prendra pas n’importe quoi, de toutes les façons.[…]
Ce qui me fait aller vers cette conclusion que pour les gens, c’est du pareil au même : c’est pas parce qu’on est inculte qu’on n’est pas cultivable. Il suffit de tomber sur un bon jardinier. Si c’est un mauvais, qui n’a pas le doigté, il vous gâche.
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Se mettre à réfléchir, ça revient à donner des lunettes à un myope. Tout semblait bien sympa, tout autour: facile, c'était flou. Et tout d'un coup on voit les fissures, la rouille, les défauts, tout ce qui part en couille. On voit la mort, le fait qu'on va devoir quitter tout ça et même pas forcément d'une façon marrante. On comprend que le temps, ça fait pas que passer: ça nous pousse à crever un peu plus tous les jours, des deux mains dans le dos. Il n'y a pas de pompon à choper pour faire un tour gratuit, sur le manège. On fait son tour de piste et point barre: on s'en va.
Franchement, pour certains, la vie, c'est une belle arnaque.
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Si être intelligent ,c'était qu'une question de volonté,je serais un génie,je peux dire.Parce que j'en ai fait des effortsJ'en ai fait! Mais c'est comme si je voulais creuser une tranchée avec une cuillère à soupe.Tous les autres ont des tractopelles ,et moi je suis là comme un con.C'est le cas de le dire .

Je ne suis pas le seul à avoir dégusté ,je sais bien.Il en a bousillé quelques uns ,le vieux Bayle,avec sa méchanceté ,sa bêtise .Tout confit de savoir,il était.A nous regarder de haut,ce qui n'etait pas dur ,vu qu'on était des mioches et qu'on ne savait rien.Et lui,au lieu de s'en féliciter,d'être content de tout ce qu'il allait nous apprendre,il humiliait les faibles ,les mauvais ,tous ceux qui avaient besoin de lui,vraiment.

Quand on te fait pousser sous cloche,tu peux pas t'élever bien haut

J'ai décidé d'adopter Margueritte .Elle va bientôt fêter ses quatre vingt six ans ,il valait mieux pas trop attendre.Les vieux ont tendance à mourir .Comme ça ,s'il lui arrive un truc,je sais pas -tomber par terre dans la rue,oiu se faire gauler son sac-je serai là .Je pourrai arriver tout de suite et pousser les gens du milieu,leur dire
-Ok ! C'est bon ,tirez vous,maintenant! Je m'en charge:c'est ma grand mère.
Ce n'est pas écrit sur sa tête qu'elle est seulement adoptée.


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Margueritte, elle se tasse, par contre. Elle se tient de guingois, pliée sur ses genoux. Va falloir que j'en prenne soin, si je veux vraiment qu'elle me dure. Elle a beau faire sa maligne, elle est fragile. Elle a des petits os de piaf, je pourrais les casser entre deux doigts, facile. Je dis ça comme ça, c'est pour dire. Bien sûr, je ne le ferai pas. Casser les os de sa grand-mère, faudrait être taré ! C'est seulement pour montrer comme elle est délicate. Elle me fait penser aux petits animaux en verre filé qu'ils vendent chez Granjean, à la papeterie. Une biche, surtout, dans la vitrine. Elle est minuscule, avec des pattes fines, fines ! Pas plus épaisses que des cils. Margueritte, elle est comme ça.
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Vidéo de Marie-Sabine Roger
Film de Jean Becker et Jean-Loup Dabadie avec Gérard Depardieu, Gisèle Casadesus et Patrick Bouchitey, 2010.
Adaptation du roman de Marie-Sabine Roger.
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