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Oracle tome 2 sur 10
EAN : 9782302041189
Soleil (14/05/2014)
3.35/5   39 notes
Résumé :
Il est un Thrace, prisonnier de guerre et désormais esclave d'un seigneur de Sparte qui se prend pour le meilleur guerrier de tous les temps. L'esclave veut gagner sa liberté mais, plus encore, il veut prouver à ce sparte qu'il est plus libre que lui.
Même les dieux ne sauraient lui mettre des chaînes. Malin et fort, l'esclave finira par vaincre le plus puissant d'entre eux : Zeus, le roi de l'Olympe.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce tome 2 intitulé "L'Esclave" l'aède aveugle sans nom continue de nous raconter les caprices des dieux et les vengeances des hommes, ou les caprices des hommes est les vengeances des dieux…

Il raconte donc ici le récit d'Akilon fils bâtard de Zeus sauvé de la mort par l'infanticide que se préparait à commettre un roi jaloux. Akilon ne supporte par qu'on lui ai sauvé la vie et pas celle de mère qui l'a toujours aimé et toujours protégé, surtout pour se retrouver à la merci d'un couple de thenardiers pédophiles et cannibales (pour Zeus c'est juste une leçon de vie : ce qui nous tue pas nous rend plus fort, comme les cuillères en argent et les omettes au caviar pour les gens nés à Versailles ou à Neuilly-sur-Seine)… Akilon n'est donc que haine envers le destin, et il est prêt à tout et au reste pour se venger de ceux qui ont fait de lui ce qu'il est devenu, à savoir son père humain et son géniteur divin. Si une lame bien aiguisée et une bonne paire de couilles suffisent à se débarrasser du premier, c'est nettement plus compliquée pour le deuxième qui en rajoute une couche en enlevant tout à sa progéniture qui avait eu l'outrecuidance de lui manquer de respect en interdisant son culte. Esclave pour le seconde fois, il se retrouve aux mains du Roi d'Argos qui ressemble autant à un DRH qu'à un négrier. Il a pour charge d'être le « sparring partner » du Prince Balérios, un gros butor suprématiste persuadé que son ego surdimensionné est supérieur à la réalité (un macroniste quoi)…

C'est là que le manque de pages se fait sentir car les choses se bousculent un peu. Balérios veut mettre la pâtée à tout le monde aux Jeux Olympiques parce que son père veut que la Cité d'Argos foutent la honte à la Cité de Sparte, mais il enrage de ne pas arriver à la cheville d'Akilon tant au niveau des qualités physiques, des talents martiaux que de la rage de vivre, Akilon aimerait bien concourir à sa place pour prouver sa force, provoquer Zeus et le défier en duel, Hadès et Perséphone se disputent la loyauté d'Akilon dans leurs propres intérêts divergents, et la princesse Lyria qui désespère d'être une femme intelligente dans un monde d'hommes stupides s'en remet à Héra qui compte bien elle aussi régler ses comptes à elle.


Scénario classique mais efficace de Ronan le Breton qui pioche dans tout ce qu'il avait déjà fait pour la série "Arawn", et chouettes graphismes du talentueux Bertrand Benoît qui entre ombres et lumières nous offre plein de dynamisme mais surtout plein de bruit et de fureur !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Un deuxième tome en demi-teinte.

Cela commence plutôt bien : un demi-dieu fils de Zeus (Akilon, le héros), la colère de l'époux-roi humain trahi, l'exil du héros qui grandit dans la misère, son retour vengeur à l'âge adulte. le complot du roi et de sa maîtresse m'a rappelé des histoires d'Hérodote.
Puis Akilon se laisse mener par sa haine incoercible de son père divin. Zeus décide de lui donner une leçon. C'est la déchéance quand Argos détruit son royaume et l'emmène en esclavage. Mais il persiste et entame un jeu dangereux, à la fois marionnette et marionnettiste d'une belle palette de dieux, pour assouvir sa vengeance.

Une suite qui aurait pu être de très haut niveau si elle avait marqué plus de subtilité. Les affrontements humains-dieux sont trop directs, trop dans le coup de poing. le héros n'a rien d'autre à proposer que sa haine et sa force terrifiante. Les dieux réagissent de manière trop émotionnelle, surtout Zeus quand il est titillé par Akilon, ou selon des schémas trop communs (l'éternelle jalousie d'Héra qui a toujours le mauvais rôle de marâtre). le sang jaillissant des corps, omniprésent comme dans la série télé Spartacus, écoeure un peu.
Certains éléments médiocres m'ont distrait comme une petite tâche dans le coin qui vous attire l'oeil : des personnages qui agissent de manière idiote, comme la princesse Lyria qui donne un glaive à l'esclave Akilon et lui ôte ses chaines sans précautions. Est-ce surprenant qu'il se retourne immédiatement contre elle ? Un choix malheureux de nom : le roi d'Argos dénommé Égée alors que ce nom est dans la mythologie grecque celui du roi d'Athènes père de Thésée. La leçon que Zeus veut donner à Akilon : le malheur nous rend plus fort. Pourquoi s'englobe-t-il dans ce « nous » ? Zeus a-t-il connu le malheur ? Sait-il de quoi il parle ou n'en a-t-il qu'une connaissance théorique par humain interposé ?

Malgré ces petites tâches le récit se lit sans difficulté. Et si j'ai eu un peu de mal à accepter ces dessins statiques et violents au début, j'ai fini par apprécier ces vraies peintures aux nombreux effets d'ombre et de lumière. L'idée d'associer les catégories de dieux à une couleur particulière, bleu métal pour les Olympiens et rouge orangé pour les Infernaux, est excellente.

Je crois qu'en fait que dans cette série je m'attends systématiquement à trouver quelque chose du niveau tragique d'un Sophocle ou d'un Euripide. Ici l'homme arrive à faire jeu égal avec les Dieux, ils se rabaissent tous ensemble plus bas que la bête en terme de sauvagerie, de stupidité, de cruauté. La distance homme-déité s'efface, et c'est la force dramatique qui en paie le prix.
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On retrouve l'Oracle et Homère pour une nouvelle histoire, celle d'Akilon un fils bâtard de Zeus. Pour échapper au mari de sa mère qui a découvert qu'il n'était pas son père, il a dû s'enfuir.

Il va être pris sous la coupe d'un couple de brigands et ce n'est que quelques années plus tard qu'il va se souvenir de son passé et chercher la vengeance. Il ne va pas seulement s'attaquer au mari de sa mère mais à Zeus lui-même.

On ne maudit pas les Dieux sans conséquences… une longue descente aux enfers attend Akilon.

Dans l'ensemble, c'était trop sombre et trop sanglant à mon goût. Je n'ai pas apprécié plus que cela les dessins/couleurs même si quelques cases valent le détour. J'ai trouvé l'atmosphère inquiétante et comme dans le premier tome j'ai trouvé que le personnage principal manquait de charisme.




Challenge BD 2021
Challenge SFFF 2021
Challenge livre historique 2021
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Nous n'avons pas eu a attendre longtemps avant de pouvoir acheter le tome deux d'oracle. Quelques années sont passées dans cette grêce antique pleine de la magie et de la cruauté des divinités de l'Olympe. Homère et le vieux conteur se retrouvent autour d'une nouvelle histoire de vengeance.

Akilon, demi dieu, a grandi en se faisant exploiter. Par les hommes mais il repporte sa haine sur les dieux qui ont tracé son destin, en particulier Zeus son géniteur. Il est en plein complexe d'Oedipe notre jeune esclave qui récolte les balafres plus vite que les années. Adoration de la mère sacrifiée, désir de mort envers ce père divin.
Bon et dans tout cela tout le monde essaie de se servir de tout le monde pour trahir quelqu'un, gagner en gloire, se venger... Les dieux comme les hommes, au final il y a pas tant de différences entre les deux, si ce n'est les moyens.

Un deuxième tome un peu plus désordre du fait de la multiplicité de complots et d'intervenants. En peu de place en plus, condensé du one shot obligatoire. Ainsi que des personnages peu attachants.

Les dessins par contre sont très bien.
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Nous retrouvons notre vieil aveugle qui narre l'histoire d'une roi devenu esclave a Homère encore jeune...

Encore une plongée totale dans le monde Grec, avec ses jeux,ses dieux et leurs faiblesses. Les dieux qui se désintéressent de leur amour et ou l'homme cherche la vengeance face a ce désintéret. Une guerre aussi entre les dieux eux même;

des superbes dessins qui nous font voyager
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critiques presse (4)
Bedeo
09 juillet 2014
Si le récit est peut être moins surprenant que celui du premier tome, le dessin de ce tome 2 est plus vif. Les expressions des personnages sont particulièrement travaillées, même dans des cases où l’on est pas centré sur le regard.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Auracan
30 juin 2014
Un deuxième opus réussi qui prouve que la série a de l’avenir.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
13 juin 2014
Jouant trop la surenchère, ce second chapitre se révèle distrayant mais, au final, bien trop banal.
Lire la critique sur le site : BDGest
Elbakin.net
28 mai 2014
Ce deuxième tome confirme Oracle comme une série de divertissement agréable à lire, mais qui risque de ne pas rester dans les mémoires si ce virage se confirme.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
BALÉRIOS: Bien père... Je ne vous décevrai pas une nouvelle fois, je serai sacré vainqueur!
ÉGÉE: J'espère bien mon fils.
BALÉRIOS: Le sang d'Argos coule dans mes veines.
LYRIA: Tu veux dire le vin et le foutre de tes amants, frère...
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La vérité est toujours plus dure à croire que les mensonges.
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... Pélops releva le défit du roi Oenomaos. S'il le battait à la course de chars, il obtenait la main de sa fille Hippodamie s'il perdait, il offrait sa tête au roi Oenomaos.
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Akilon était furieux! L'enfant qui avait échappé à la mort décrétée par Théatès avait grandit. Il était devenu une boule de haine, un feu ardent... Vengeance. Pour lui. Et sa mère! ...
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Mais la force n'est rien sans l'intelligence, la ruse et l'agilité...
Tout juste une plume soumise aux caprices du vent...
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Vidéo de Ronan Le Breton
Bande-annonce du tome 2 de série de bandes dessinées "Oracle", scénarisé par Ronan Le Breton.
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