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Maurice Mourier (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253160427
88 pages
Le Livre de Poche (23/06/1999)
3.8/5   30 notes
Résumé :
« II y a dans ce livre des masques et des figures couvertes ; un roi masqué d'or, un sauvage au mufle de fourrure, des routiers italiens à la face pestiférée et des routiers français avec de faux visages, des galériens heaumés de rouge, des jeunes filles subitement vieillies dans un miroir et une singulière foule de lépreux, d'embaumeuses, d'eunuques, d'assassins, de démoniaques et de pirates, entre lesquels je prie le lecteur de penser que je n'ai aucune préférence... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Cette oeuvre débute par une bien étrange préface de l'auteur, une sorte de salmigondis historico-scientifique où Aristophane côtoie la théorie atomique. Il s'avère que cette hétérogénéité est censée refléter celle du recueil à venir, mais aussi son unité : Marcel Schwob nous dit que la diversité est un ensemble de signes constituant un seul langage, que ce soit à l'échelle de son livre où à celle de la nature (implicitement, son recueil est donc un modèle réduit du Dieu spinoziste). La préface tourne alors au manifeste symboliste : « Sachez que tout en ce monde n'est que signes, et signes de signes ».

Cette profession de foi quelque peu ampoulée inspire à Schwob une série de très courts textes, à mi-chemin entre le conte et le poème en prose. le style est visuel, riche en vocabulaire et en descriptions raffinées. Mais cet habillage capiteux n'assure pas toujours la qualité des histoires.

La nouvelle éponyme m'a par exemple fait une impression exécrable. Certes, elle comporte quelques sympathiques descriptions ornementales (qui prennent vers le milieu une forme de progression de pièce en pièce, comme dans le Masque de la Mort Rouge de Poe), mais se retrouve gâchée par une fin kitsch et larmoyante, sur fond de guérison miraculeuse et d'amour impossible.

Les deux nouvelles suivantes prennent des accents mythologiques, peignant des tableaux d'apocalypse et de renouveau, où les personnages ne sont qu'esquissés. le ton se fait ensuite résolument macabre, et entraîne vers les étranges paysages d'une Afrique fantasmée, dans ce qui est à mon sens la meilleure histoire de ce recueil : « Les embaumeuses ». Par la suite, on découvrira des ruffians au siècle de la peste noire, des vierges orientales suicidaires, un sabbat, un savant fou, une vicomtesse sanglante, des pirates, encore plus de pirates... En bon élève, Marcel Schwob récite sa leçon de littérature gothique avec zèle et application. Peu à peu, dans le langage des meurtriers et des bagnards, pointe un autre centre d'intérêt de l'auteur. Si bien que ce monde argotique oblitère l'art gothique dans les dernières histoires. Ectoplasmes et saltimbanques ménagent de la place à de paisibles marins d'eau douce, et autres villageois naïfs.

Dans la plupart des récits, on trouve une opposition entre des rêves d'évasions et une réalité indésirable qui rattrape souvent ceux-ci. Les nouvelles semblent ainsi dénoncer leur caractère affabulateur, ce qui fait écho à la figure du roi démasqué, plus tôt dans le recueil. On a donc là une métafiction ironique en guise de lien sous-jacent entre ces histoires. Mais cela reste parfois trop léger pour rattraper leurs nombreux stéréotypes. Si vous voulez vous faire votre opinion sur ce recueil très inégal, il est disponible en français sur le site du projet Gutenberg.
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Le roi au masque d'or et autres contes/ Marcel Schwob
Dans le royaume, le monarque et ses sujets, les femmes, les bouffons et les prêtres, tous ceux qui approchent le palais royal portent tous un masque accordé à leur fonction sociale, selon l'ordre instauré par les rois ancestraux : masques graves et soucieux pour les prêtres, hilares pour les bouffons, séduisants et gracieux pour les femmes. Ainsi personne à la cour du roi n'a jamais vu de visage humain, et en particulier jamais vu celui du roi qui porte un masque d'or hiératique. Un jour un mendiant pieux, aveugle et sans masque se présente et fait remarquer au roi qu'en fait il ne connait pas ses sujets, et en plus qu'il ne se connait pas lui-même. Il lui révèle de façon insidieuse que tout son univers de masques dissimule une réalité bien différente de l'apparence. le roi chasse le mendiant mais le ver est dans le fruit et rongé par le doute, il décide de faire tomber les masques. Dans le fond de son âme, voulant être sûr de sa propre beauté et connaître son vrai visage, il quitte son palais où les miroirs sont prohibés et se rend au bord d'une rivière et c'est là qu'il découvre que son visage est ravagé par la lèpre. Ses ancêtres avaient ainsi ordonné le port du masque pour cacher ce mal dont ils souffraient aussi. Les décisions prises ensuite par le roi sont lourdes de conséquences…
Dans ce conte dédié à Anatole France, teinté de symbolisme paru en 1893, le masque est le symbole d'une limite dans nos vies en même temps qu'une recherche de soi. La langue est riche et empreinte de nombreuses figures de rhétorique.
Dans le conte suivant dédié à J. H. Rosny et publié en 1896, tout à fait de fiction et à la lisière du fantastique, l'auteur évoque une ère glaciaire due à un refroidissement général de la planète. La race humaine semble près de périr, un hiver éternel fait craqueler le sol. Seuls survivent quelques troglodytes qui ont su fouir la terre jusqu'à la chaleur intérieure. Il n'y a plus de végétation sinon quelques traces de lichen sur les rochers, et Odjigh, le chasseur de loups, se sent investi d'une mission sacrée. Muni de sa hache de jade vert, Il décide remonter vers le Nord en compagnie d'un loup qui le suit à la trace, et ce afin de libérer les forces vitales d'un univers pris dans les glaces avec la promesse d'une renaissance, d'un monde nouveau. Magnifique parabole.
le conte suivant, dédié à Paul Claudel, est intitulé « L'incendie terrestre », nous plonge dans un monde où l'immoralité est devenue la loi même des choses. Des cieux, va alors s'abattre sur la Terre une tempête inconnue accompagnée de la chute d'aérolithes enflammés tandis que des volcans jaillissent des colonnes de cendres qui assombrissent les cieux et recouvrent la terre. Deux petits corps alors échappés de l'enfer, seuls survivants portant en eux la promesse aléatoire d'une renaissance et d'un monde nouveau , fuient devant l'incendie céleste et terrestre…
« Les embaumeuses » est un conte dédié à Alphonse Daudet et met en scène deux frères voyageurs dans des contrées lointaines proches de la Lybie. En chemin ils découvrent, à l'écart du village, un rassemblement de coupoles à l'intérieur desquelles s'activent des embaumeuses qui les invitent à prendre quelque repos dans la fraicheur des coupoles. Ils ignorent qu'un sort funeste les guette…
Tous les contes qui suivent dans ce recueil possèdent la même dimension poétique, symbolique et lyrique où l'imaginaire et le fantastique sont traduits en un style travaillé et somptueusement littéraire. On y lit la peur médiévale de la peste en Italie, les faux visages des bandits de grands chemins, la souffrance des eunuques dans la Rome antique, le suicide des milésiennes face au miroir du futur, et bien d'autres histoires extraordinaires encore…
Marcel Schwob (1867-1905), un auteur méconnu et oublié. À découvrir.




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Les préfaces de Marcel Schwob sont décidément intéressantes à lire et à comparer. Celle du Roi au Masque d'Or dit presque le contraire de celle des Vies Imaginaires, que derrière toutes les différences des hommes, qui ne sont que des masques, règne le commun.
Dans un conte grinçant qui se passe dans une maison de retraite, les pensionnaires perdent leurs noms (et donc, en quelque sorte, leur individualité) pour n'être plus désignés que par des numéros : « On déposait, en entrant, les signes de reconnaissance qui avaient servi dans la société pendant le cours d'une vie ordinaire ». Et pourtant, la suite de l'histoire opposent des personnalités encore très vigoureuses. Marcel Schwob balade son lecteur sans tout à fait lui mentir. Ce qui est certain c'est que la personnalité, ce qu'il y a d'unique chez chaque être humain, était un mystère qui intéressait particulièrement Schwob, tout comme Poe d'ailleurs, dont l'influence est palpable dans ce livre.
Malgré l'esprit insaisissable, aux multiples références, de l'ensemble du recueil, il s'inscrit quand même dans une tendance symbolique, comme l'histoire éponyme, qui est une sorte de variation sur le conte d'Andersen « Les habits neufs de l'empereur » pour dénoncer les faux-semblants.
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Un recueil poétique, charmant et étrange. Des histoires au ton très varié : du fantastique ou presque de science-fiction avec un homme qui a inventé une machine à son, un registre policier avec deux criminels comme piégés par la campagne qui semble les dénoncer, un autre encore de pirates, d'aventuriers des mers ou de l'Afrique profonde, un drame sentimental, un conte aux accents philosophiques. Je n'énumère pas tout pour laisser à chacun la chance de découvrir cette prose qui marque et qui semble se renouveler sans cesse par ces registres variés, le tout marqué par une mélancolie profonde, par des échecs, des déceptions, un malaise. Mais rien n'est pesant, on quitte parfois à regret les êtres tant en quelques lignes ils sont présents.
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Pas facile de décrire ce livre ; mais c'est vraiment excellent. On a ici de courts textes, souvent fantastiques, mais couvrant tout un tas de thèmes ; récit préhistorique ou de pirates, histoire en Afrique, récits de gens du peuple en France au XIXe etc. le tout écrit par Marcel Schwob au début du XXe siècle. C'est souvent poétique, surprenant et extrêmement bien écrit. Rien que pour le style c'est un vrai plaisir de lecture. En plus, c'est un petit livre vite lu ; à lire donc !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Enfin, elle vida son cœur, et voici ce qu’elle dit : « J’ai assez de ton Paris qui mange, qui dévore, qui vomit tout ; les maisons sont remplies de femmes qui meurent et d’hommes qui les exploitent ; tous les hôtels sont de terribles repaires ; tous les cafés sont des antres où quelque bête vous guette. Quand on s’amuse, on a du bois peint ou du gaz sur la tête ; quand on rit, on éclabousse sa poudre et on fait craquer sa peinture ; quand on pleure, on n’a pas d’endroit où on puisse poser sa tête sans entendre un ricanement. Si vous êtes malade, vous trouvez l’hôpital avec ses lits blancs qui ont déjà l’air de linceuls. Vous êtes salie avant d’avoir aimé ; et si vous aimez, une autre vous trahit. Les rues sont pleines d’affamés de pain et d’amour. On vole partout, ici. On vole dans votre poche et on vole dans votre cœur. Personne n’a rien d’assuré ; rien n’est solide, même pas les vêtements (elle mettait son costume en lambeaux). Personne n’a pitié de vous ; ni les hommes qui rient, ni les femmes qui vous en veulent, ni les terribles enfants, plus cruels que tous. J’ai vu une femme, par une nuit d’hiver, sous une porte cochère, avec une troupe de jeunes gens qui la raillaient, et la malheureuse pleurait, pleurait. On n’a pas le temps d’avoir pitié. À peine si on a le temps de faire pitié. On passe du salon d’un café au trottoir de la devanture, et puis au tas que les balayeurs enlèvent le matin. C’est très vite fait : trois ans, quatre ans — à la hotte, tout ça !
« Je veux m’en aller. Je retournerai chez nous, à la campagne. »
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Le roi masqué d’or se dressa du trône noir où il était assis depuis des heures, et demanda la cause du tumulte. Car les gardes des portes avaient croisé leurs piques et on entendait sonner le fer.
Autour du brasier de bronze s’étaient dressés aussi les cinquante prêtres à droite et les cinquante bouffons à gauche, et les femmes en demi-cercle devant le roi agitaient leurs mains. La flamme rose et pourpre qui rayonnait par le crible d’airain du brasier faisait briller les masques des visages. À l’imitation du roi décharné, les femmes, les bouffons et les prêtres avaient d’immuables figures d’argent, de fer, de cuivre, de bois et d’étoffe. Et les masques des bouffons étaient ouverts par le rire, tandis que les masques des prêtres étaient noirs de souci. Cinquante visages hilares s’épanouissaient sur la gauche, et sur la droite cinquante visages tristes se renfrognaient. Cependant les étoffes claires tendues sur les têtes des femmes mimaient des figures éternellement gracieuses animées d’un sourire artificiel. Mais le masque d’or du roi était majestueux, noble, et véritablement royal. Or le roi se tenait silencieux et semblable par ce silence à la race des rois dont il était le dernier. La cité avait été gouvernée jadis par des princes qui portaient le visage découvert ; mais dès longtemps s’était levée une longue horde de rois masqués. Nul homme n’avait vu la face de ces rois, et même les prêtres en ignoraient la raison.
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La légère buée qui flottait derrière eux sur l’Océan, venait de s’éclairer de la même lueur que le ciel, pâle et tremblotante : c’était la mer qui brûlait.
Pourquoi cette universelle destruction ? Leurs têtes, qui battaient intérieurement dans l’air surchauffé, étaient pleines de cette question multipliée. Ils ne savaient pas. Ils étaient inconscients des fautes. La vie les étreignait ; ils vivaient plus vite, tout d’un coup ; l’adolescence les saisit au milieu de l’incendie du monde.
Et, dans cette ancienne barque, dans ce premier instrument de la vie inférieure, ils étaient un si jeune Adam et une si petite Ève, seuls survivants de l’Enfer terrestre.
Le ciel était un dôme en feu. Il n’y avait plus à l’horizon qu’un seul point bleu extrême, sur lequel allait se refermer la paupière de flamme. Une mer ronflante les atteignait déjà.
Elle se dressa et se dévêtit. Nus, leurs membres polis et grêles étaient éclairés par la lueur universelle. Ils se prirent les mains et s’embrassèrent.
— Aimons-nous, dit-elle.
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La côte était haute et sombre sous la lueur bleu clair de l'aube. Le Capitaine au pavillon noir ordonna d'aborder. Parce que les boussoles avaient été rompues dans la dernière tempête, nous ne savions plus notre route ni la terre qui s'allongeait devant nous. L'Océan était si vert que nous aurions pu croire qu'elle venait de pousser en pleine eau par un enchantement. Mais la vue de la falaise obscure nous troublait; ceux qui avaient remué les tarots dans la nuit et ceux qui étaient ivres de la plante de leur contrée, et ceux qui étaient vêtus de façon diverse, quoiqu'il n'y eut pas de femme à bord, et ceux qui étaient muets ayant eu la langue clouée, et ceux qui, après avoir traversé, au-dessus de l'abîme, la planche étroite des flibustiers, étaient demeurés fous de terreur, tous nos camarades noirs ou jaunes, blancs ou sanglants, appuyés sur les plats-bords, regardaient la terre nouvelle, tandis que leurs yeux tremblaient.

La cité dormante
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Et la somnolence de cette cité dormante mit dans nos membres une profonde lassitude. L’horreur du silence nous enveloppa. Nous qui cherchions dans la vie active l’oubli de nos crimes, nous qui buvions l’eau du Léthé, teinte par les poisons narcotiques et le sang, nous qui poussions de vague en vague sur la mer déferlante une existence toujours nouvelle, nous fûmes assujettis en quelques instants par des liens invincibles.
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Vidéo de Marcel Schwob
« Je serai poète, écrivain, dramaturge. D'une façon ou d'une autre, je serai célèbre, quitte à avoir mauvaise réputation. » Oscar Wilde (1854-1900) était un homme de parole : il fut poète, écrivain et dramaturge, il eut une mauvaise réputation et il est célèbre. […] le jeune Wilde, élève brillant, entre au Trinity College de Dublin avec une bourse […] et suit des études classiques : histoire ancienne, philosophie et littérature. Il commence à voyager et découvre l'Italie et la Grèce. […] Il s'installe à Londres et fréquente les milieux élégants intellectuels. […] Il se fabrique une image d'esthète : […] ses tenues vestimentaires de dandy font fureur… Oscar Wilde est à la mode. […] il fait une tournée de conférences sur « l'esthétisme » aux États-Unis, avant de séjourner à Paris où il rencontre Hugo (1802-1885), Daudet (1840-1897), Zola (1840-1902), Edmond de Goncourt (1822-1896) (qui le décrit comme « un individu de sexe douteux »), Verlaine (1844-1896), et les peintres Pissarro (1830-1903), Degas (1834-1917) et Jacques-Émile Blanche (1861-1942). […] […] Un second voyage à Paris lui permet de rencontrer Mallarmé (1842-1898), Pierre Louÿs (1870-1925), Marcel Schwob (1867-1905) et André Gide (1869-1951). Juillet 1891 marque le début d'une liaison qui ne se terminera qu'à la mort De Wilde : Alfred Bruce Douglas (1870-1945), « Bosie », vient d'entrer dans sa vie. […] Accusé de sodomie, Wilde […] est arrêté et jugé, […] déclaré coupable d' « actes indécents » et condamné à la peine maximale : deux ans de travaux forcés. […] Wilde séjourne dans plusieurs prisons […]. Au bout de quelques mois, son état de santé lui vaut d'être dispensé de travaux forcés proprement dits. Ne pouvant payer les frais de justice du procès […], il est condamné pour banqueroute et ses biens sont vendus aux enchères. […] En 1900, un abcès dentaire dégénère en méningite et Oscar Wilde meurt le 30 novembre après avoir reçu, à sa demande, l'absolution d'un prêtre catholique. le convoi funèbre est composé de quelques artistes anglais et français, dont Pierre Louÿs ; Wilde est enterré au cimetière de Bagneux. Ses restes seront transférés au Père-Lachaise en 1909. » (Dominique Jean dans Oscar Wilde, Maximes et autres textes, Éditions Gallimard, 2017)
« […] Les aphorismes traduits ici ont été publiés en 1904, quatre ans après la mort de leur auteur, par Arthur L. Humphreys, qui s'appuyait sur un recueil « analogue » qu'il avait lui-même publié en 1895 sous le titre Oscariana : Epigrams. […] le recueil de 1904 s'intitulait simplement Sebastian Melmoth, Oscar Wilde n'étant mentionné qu'entre crochets. […] Cet ensemble donne un aperçu de la pensée et de l'esprit De Wilde, et si les aphorismes sont parfois contradictoire, ils n'en sont pas moins - précisément - le reflet exact de sa personnalité. Wilde, en public, offrait un tel feu d'artifice de mots d'esprit et de paradoxes que le poète Yeats (1865-1939) a dit qu'il donnait l'impression de les avoir préparés à l'avance […]. » (Bernard Hoepffner)
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Références bibliographiques : Oscar Wilde, Aphorismes, traduits par Bernard Hoepffner, Éditions Mille et une nuits, 1995
Oscar Wilde, Pensées, mots d'esprit, paradoxes, traduits par Alain Blanc, Éditions V
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